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Mathieu Bock-Côté : «De la fin du macronisme»

Mathieu Bock-Côté : «De la fin du macronisme»

Le Figaro24-07-2025
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CHRONIQUE - Le macronisme, dont Bruno Retailleau a prédit la fin une fois qu'Emmanuel Macron ne sera plus président de la République, a d'abord été le réflexe de survie d'un régime en panne, avant de se muer en une
forme de centrisme autoritaire.
C'est une des polémiques de l'été : sommes-nous témoins de la fin du macronisme ? La question peut se comprendre au premier degré : dans quelle mesure Emmanuel Macron peut-il encore peser jusqu'à l'élection présidentielle de 2027 ? Pour certains, elle relève de l'hérésie. La garde prétorienne du président accuse ainsi de lèse macronisme les figures du gouvernement qui n'ont pourtant jamais caché leur hostilité à son endroit. Voyons-y la joute politique ordinaire.
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La question ne devient pourtant intéressante qu'en se détachant de la personnalité du président de la République pour faire plutôt le bilan de la synthèse qu'il a cherché à composer en 2017. Ce qui nous oblige à revenir à ses origines. Le macronisme fut d'abord le réflexe de survie d'un régime en panne, aux clivages devenus stériles, sentant monter une menace « populiste » et voulant se donner les moyens de la mater en ripolinant sa façade et en confiant la direction du pays à un jeune homme qu'on disait…
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C'est notamment dans cette prison qu'a été transféré le 24 juillet Mohamed Amra, dont l'évasion sanglante en mai 2024 dans l'Eure a coûté la vie à deux agents pénitentiaires. Soixante-dix-neuf détenus sont arrivés depuis le 22 juillet à la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), qui doit accueillir 100 narcotrafiquants considérés parmi les plus dangereux de France, a annoncé jeudi 7 août le ministre de la Justice, Gérald Darmanin. «On est à 79 détenus qui sont arrivés au centre pénitentiaire de haute sécurité de Vendin-le-Vieil» depuis les premiers transferts le 22 juillet, a déclaré le ministre à la presse après une visite au tribunal judiciaire de Lille. «Donc il restera une vingtaine de transferts à effectuer dans les jours qui viennent, dans des conditions de très grande sécurité», a poursuivi le ministre de l'Intérieur. La prison de Vendin-le-Vieil. FRANCOIS LO PRESTI / AFP Publicité C'est notamment dans cette prison qu'a été transféré le 24 juillet Mohamed Amra, dont l'évasion sanglante en mai 2024 dans l'Eure a coûté la vie à deux agents pénitentiaires. Lire le dossier Alias «La Mouche» : le destin criminel de Mohamed Amra Des transferts qui font couler de l'encre Ces transferts à Vendin ne se sont pas faits sans remous. L'Association des avocats pénalistes (Adap) a déposé fin juillet des recours au Conseil d'État pour demander l'annulation du décret sur les quartiers de lutte contre la criminalité organisée. L'Adap reproche notamment «un manque de transparence lors de la détermination des personnes envisagées pour le placement» dans ces quartiers. «Ce n'est pas le ministre de la Justice qui a pris les noms et qui a dit: 'Telle personne va dans tel endroit'», a rétorqué jeudi le garde des Sceaux. «Ce sont les magistrats instructeurs lorsqu'il s'agit des personnes qui sont en détention provisoire, c'est bien les juges d'instruction qui ont donné leur accord, et puis c'est l'administration pénitentiaire pour les personnes condamnées», a-t-il souligné. Les conditions de détention y sont «difficiles», mais elles «respectent parfaitement la dignité humaine», a-t-il affirmé. Selon lui, 80% des détenus transférés à Vendin-le-Vieil sont en détention provisoire. Darmanin est également visé par une plainte pour abus d'autorité, envoyée fin juillet à la Cour de justice de la République (CJR) par l'avocat d'un détenu transféré à Vendin-le-Vieil. Le ministre a, en outre, assuré jeudi que ses services appliqueront «évidemment» les décisions prises par le tribunal concernant les conditions de détention du braqueur Rédoine Faïd, détenu à Vendin-le-Vieil. La justice a donné fin juillet un mois à l'administration pénitentiaire pour assouplir ses conditions de détention, jugées «contraires à la dignité de la personne humaine». En revanche, Rédoine Faïd «reste à l'isolement, puisque c'est quelqu'un qui a montré sa capacité à deux reprises à s'évader», a rappelé le ministre.

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky enchaîne les réactions, louant les efforts de Donald Trump et rappelant le rôle que l'Europe doit tenir dans les négociations de paix entre l'Ukraine et la Russie. L'Europe «doit participer» aux négociations de paix entre l'Ukraine et la Russie, a affirmé jeudi 7 août le président Volodymyr Zelensky, alors que Donald Trump et Vladimir Poutine doivent se rencontrer dans les «prochains jours» selon le Kremlin. «La guerre se déroule en Europe et l'Ukraine fait partie intégrante de l'Europe (...) L'Europe doit donc participer au processus» en vue de mettre fin à la guerre qui se poursuit depuis 2022, a déclaré le président ukrainien sur les réseaux sociaux. Publicité «Louer les efforts de médiation» Dans le même temps, le chancelier allemand Friedrich Merz et le président ukrainien Volodymyr Zelensky ont «loué» lors d'un appel téléphonique «les efforts de médiation» de Donald Trump, selon un communiqué de Berlin publié après l'annonce d'une rencontre prochaine entre ce dernier et Vladimir Poutine. Les deux dirigeants ont souligné que la Russie devait «mettre fin à sa guerre d'agression contraire au droit international», a indiqué le gouvernement allemand, l'un des plus fervents soutiens de l'Ukraine.

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Au nom de la «sécurité intérieure», l'Allemagne avait rétabli des contrôles temporaires à toutes ses frontières le 16 septembre 2024, pour une durée de six mois. L'Allemagne va prolonger une nouvelle fois ses contrôles temporaires aux frontières, a annoncé jeudi 7 août le ministre de l'Intérieur à propos d'une mesure destinée à lutter contre l'immigration illégale qui a entraîné des frictions avec les pays voisins. «Nous continuerons à maintenir les contrôles aux frontières», a déclaré Alexander Dobrindt dans le podcast Au nom de la «sécurité intérieure», l'Allemagne avait rétabli des contrôles temporaires à toutes ses frontières le 16 septembre 2024, pour une durée de six mois. À lire aussi L'Allemagne rétablit les contrôles aux frontières : quelles conséquences pour les voyageurs ? Publicité Durcissement de la politique migratoire Juste avant les élections législatives de fin février, l'ancien chancelier Olaf Scholz avait annoncé la prolongation de la mesure pour un semestre supplémentaire, au grand dam des frontaliers. En principe, de tels contrôles aux frontières intérieures sont proscrits au sein de l'Espace Schengen, mais en cas de menaces pour l'ordre public ou la sécurité, ils sont possibles pour une durée de six mois, avec prolongation pour une durée totale n'excédant pas deux ans. «Il s'agit d'une mesure nécessaire jusqu'à ce que la protection des frontières extérieures (de l'UE) soit opérationnelle», a justifié le ministre. Le nouveau chancelier, le conservateur Friedrich Merz, a fait du durcissement de la politique migratoire une priorité pour enrayer la progression de l'extrême droite. Dès son entrée en fonction en mai, le gouvernement a instauré le refoulement de la plupart des demandeurs d'asile aux frontières. Une mesure jugée «illégale» par le tribunal administratif de Berlin, saisi par trois Somaliens refoulés à la frontière polonaise. La mesure controversée a aussi provoqué des tensions avec Varsovie, qui accuse Berlin de lui renvoyer de nombreux migrants et a également temporairement réintroduit des contrôles avec son voisin début juillet. Près de 10.000 personnes refoulées D'après les chiffres du ministère de l'Intérieur, un total de 9254 personnes a été refoulé aux frontières entre le 8 mai et le 31 juillet. Cela équivaut à environ 770 refoulements par semaine, soit un niveau équivalent à celui des mois précédant l'instauration de la mesure. Mais M. Dobrindt insiste sur l'effet de dissuasion à long terme vis-à-vis des candidats à l'asile. L'Allemagne va aussi organiser de nouveaux vols d'expulsions vers l'Afghanistan, affirme Alexander Dobrindt, après avoir renvoyé 81 condamnés afghans dans leur pays mi-juillet, une deuxième mesure de ce type depuis l'été 2024. Ces expulsions sont également décriées, notamment par l'ONU, en raison du pouvoir taliban en place.

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