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Comment le président finlandais Alexander Stubb a fait profiter Zelensky et l'Europe de la «diplomatie du golf»

Comment le président finlandais Alexander Stubb a fait profiter Zelensky et l'Europe de la «diplomatie du golf»

Le Figaro4 hours ago
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DÉCRYPTAGE - Présent lundi à la Maison-Blanche, le chef de l'État de la 15e puissance économique européenne a établi une relation spéciale avec Donald Trump.
«Certains médias internationaux se demandent peut-être ce que fait le président finlandais ici. » À voir le chef de la 15e puissance économique de l'Union européenne assis, lundi, à la Maison-Blanche, aux côtés des dirigeants des trois premières (Allemagne, France, Italie) et du Royaume-Uni, la question est légitime. C'est l'intéressé lui-même, Alexandre Stubb, qui l'a posée, détendu, alors que Donald Trump venait de lui passer la parole en le qualifiant de « jeune et puissant dirigeant » .
La présence du chef de l'État finlandais dans ce sommet historique consacré à la guerre en Ukraine tient, en grande partie, à la « diplomatie du golf ». Les présidents américain et finlandais ont en effet noué une relation particulière sur un green de Palm Beach en Floride. Ce qui n'a pas empêché, lundi, un petit instant de flottement. En présentant ses invités, alors que les caméras de télévision tournent encore, le locataire de la Maison-Blanche a un instant d'hésitation, cherche le Finlandais…
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Endettée, Air Europa a annoncé avoir accepté une offre de 300 millions d'euros de la compagnie turque et va céder une participation minoritaire de 26%. La compagnie aérienne Turkish Airlines a annoncé mardi qu'Air Europa avait accepté son offre de 300 millions d'euros pour acquérir une participation minoritaire de 26% dans la compagnie aérienne espagnole endettée. Dans une déclaration soumise au régulateur de la Bourse d'Istanbul, le transporteur national turc a indiqué que «l'offre soumise ... a été acceptée par Air Europa», précisant que l'opération impliquait «un investissement de 300 millions d'euros». La transaction prendra la forme, en grande partie, d'une augmentation de capital qui sera ensuite convertie en une participation d'environ 26%. Le processus devrait être achevé dans un délai de six à douze mois, sous réserve de l'approbation des autorités réglementaires compétentes, y compris le gouvernement espagnol. La compagnie aérienne turque a soumis mardi son offre contraignante à Globalia, le groupe touristique espagnol qui détient 80% des parts d'Air Europa. Les 2 % restants sont détenus par le propriétaire de British Airways, IAG. Publicité Créer de nouveaux canaux de revenus Cette initiative survient deux semaines après que des concurrents, Lufthansa et Air France-KLM, ont renoncé à leurs discussions pour prendre une participation dans la compagnie aérienne espagnole endettée. Turkish Airlines avait informé les autorités de régulation le 7 août de sa décision de soumettre une offre contraignante pour acquérir une participation minoritaire dans Air Europa. La complémentarité entre son propre réseau mondial de vols pour passagers et fret et la forte position d'Air Europa dans la péninsule ibérique et en Amérique latine vont contribuer, selon la compagnie, «à atteindre une croissance rapide et à l'échelle dans le marché latino-américain» et va créer de nouveaux canaux de revenus. L'année dernière, IAG avait abandonné une offre de rachat total de la compagnie espagnole en raison de contraintes réglementaires.

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La pratique du transport sanitaire s'est envolée depuis quelques années, malgré une réforme de la prise en charge des frais de transport de patients. Les taxis vont se mobiliser de nouveau à partir du 5 septembre, principalement contre la réforme de la prise en charge des frais de transport de patients, a indiqué mardi à l'AFP le secrétaire général de la FNDT (fédération nationale du taxi), Dominique Buisson. «Cette mobilisation» qui avait connu une première vague en mai et en juin, «ce n'est pas que pour les taxis, c'est aussi pour les assurés qui risquent de ne plus avoir de prestataires pour leur transport sanitaire», a affirmé Dominique Buisson. Une nouvelle convention publiée au Journal officiel début août a changé les règles de prise en charge par l'Assurance maladie des transports de patients par les taxis dans l'objectif d'en réduire ses coûts croissants. Elles s'appliqueront dès octobre. Parmi les modifications, le forfait de prise en charge sera harmonisé au niveau national et augmenté mais les retours «à vide» une fois le patient déposé, coûteux, seront fortement dissuadés. Publicité La FNDT chiffre à 30% la perte potentielle de chiffre d'affaires de cette réforme quand l'Assurance maladie affirme qu'elle profitera à la majorité des taxis. Elle n'en attend pour autant pas moins de 150 millions d'euros d'économies qu'elle juge nécessaires face à la forte augmentation des coûts du transport sanitaire: 6,7 milliards d'euros en 2024, 7% de plus qu'en 2023, et 2,1 milliards d'euros de plus qu'il y a dix ans. «Éloignement des centres de soins» Les taxis y prennent une place de plus en plus importante et sont désormais à l'origine de presque la moitié des coûts, contre moins de 20% au début des années 2000. Ils ont surtout grappillé la part des véhicules sanitaires légers, moins chers selon l'Assurance maladie. Pour Dominique Buisson, le transport sanitaire est de plus en plus coûteux notamment car les patients ont «plus de rendez-vous» et doivent se rendre de plus en plus loin du fait de «l'éloignement des centres de soins». La très grande majorité des taxis (85%) réalise du transport de patients, selon la FNDT. Une activité souvent essentielle pour leur business: les transports remboursés représentent la moitié du chiffre d'affaires des taxis avec une convention, selon la Sécu, voire jusqu'à 80% pour certains chauffeurs. Une réunion entre fédérations de taxi se tiendra mercredi pour définir les détails de la mobilisation, qui pourrait inclure des blocages dans des lieux symboliques de Paris comme en mai. «On a déjà des idées, mais on va en discuter ensemble», a avancé Dominique Buisson.

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