
L'ex-indic et le mystérieux contrat d'assassinat qui viserait l'avocat français de Benyamin Netanyahou
Benyamin Netanyahou
vient-il d'être dévoilé ? Ou s'agit-il de déclarations fallacieuses d'un homme au grand passé criminel, capable de naviguer entre les milieux du banditisme et de l'islam radical ? Dans le contexte de la guerre dramatique au Moyen-Orient, et des actions militaires de défense d'Israël, l'affaire est prise très au sérieux. Elle revêt d'autant plus une extrême sensibilité qu'elle pourrait être l'illustration inquiétante d'une importation du conflit sur le sol français.
Selon nos informations, une enquête judiciaire vient d'être ouverte par le parquet de Paris afin de faire la lumière sur un possible contrat de meurtre visant un célèbre avocat français, Me Olivier Pardo, au titre de ses fonctions de conseil du Premier ministre israélien.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
22 minutes ago
- Le Figaro
Des militants propalestiniens du bateau Handala entament une grève de la faim
Le bateau exploité par le mouvement propalestinien «Flottille pour la liberté» est arrivé en Israël dimanche après avoir été intercepté par l'armée alors qu'il se dirigeait vers Gaza avec de l'aide humanitaire à bord. Quatorze militants propalestiniens du bateau Handala intercepté par les autorités israéliennes ont entamé lundi une grève de la faim en détention, selon une ONG israélienne. Certains parmi les 21 passagers du bateau ont accepté d'être expulsés d'Israël, parmi lesquels l'élue de La France Insoumise Gabrielle Cathala, selon Adalah qui fournit une aide juridique aux militants. «Les audiences se sont terminées à la prison de Givon concernant le maintien en détention des 14 volontaires qui se trouvaient à bord du navire Handala (...) et qui ont refusé une procédure d'expulsion accélérée», a indiqué l'ONG. «Les volontaires ont entamé une grève de la faim», a-t-elle ajouté. Publicité Deux autres passagers du bateau, Bob Subery et Huwaida Arraf, qui possèdent la double nationalité (israélienne et américaine), ont été libérés, selon l'ONG. Le Handala est arrivé en Israël dimanche après avoir été intercepté par l'armée israélienne alors qu'il se dirigeait vers Gaza avec de l'aide humanitaire. Deux journalistes de la chaîne Al-Jazeera À bord se trouvaient des militants de dix pays, dont deux députées LFI et deux journalistes de la chaîne Al-Jazeera. L'un des militants, l'Américain Christian Smalls, a fait état de «violences physiques» durant son interpellation, tandis que d'autres ont décrit de «mauvaises conditions» de détention, selon Adalah. «Les militants ont déclaré au tribunal qu'ils poursuivaient une grève de la faim ouverte pour protester contre leur détention illégale», d'après la même source. «Adalah a souligné devant le tribunal que la détention prolongée de civils, emmenés de force en Israël depuis les eaux internationales alors qu'ils tentaient de briser le blocus de Gaza et de livrer de l'aide humanitaire, constitue une violation flagrante du droit international», a indiqué l'ONG dans un communiqué. Le Madleen, un autre bateau envoyé par la même organisation, avait été intercepté par l'armée israélienne dans les eaux internationales en juin. Les militants, dont la Suédoise Greta Thunberg et la députée LFI Rima Hassan, avaient finalement été expulsés par Israël.


Le Parisien
22 minutes ago
- Le Parisien
Reconnaissance de l'État de Palestine : sans LFI, la gauche appelle Emmanuel Macron à aller « au bout de la démarche »
Un appel commun pour des gestes forts. Les chefs des partis socialiste, écologiste et communiste ont demandé à Emmanuel Macron, dans un courrier rendu public lundi, « d'aller jusqu'au bout de la démarche » de reconnaissance de la Palestine , en lui accordant une « capacité juridique » et une aide humanitaire « massive », tout en sanctionnant Israël. La décision de reconnaître l'État de Palestine doit « n'être qu'une première étape », écrivent Olivier Faure (PS), Marine Tondelier (les Écologistes) et Fabien Roussel (PCF), à l'origine de cette initiative, dans ce courrier daté de dimanche. Les trois responsables demandent au président français « d'agir dès à présent pour que l'État de Palestine (…) dispose de tous les droits reconnus aux États membres de l'ONU », notamment une capacité et une « protection juridique » internationales. Ils prient aussi Emmanuel Macron de répondre à « deux urgences », via une « aide humanitaire massive » à « la population gazaouie martyrisée » et affamée, et en portant, auprès des partenaires de la France, « l'exigence de sanctions contre le gouvernement israélien, en particulier la suspension de l'accord d'association » entre Israël et l'Union Européenne, « tant que le droit international n'est pas respecté ». « Agissez avant qu'il ne soit trop tard », exhortent ces partis de gauche. Dans une démarche similaire, cinq syndicats (CFDT, CGT, Unsa, Solidaires, FSU) ont « salué », dans une lettre ouverte adressée lundi, la décision du président français de reconnaître l'État de Palestine, et l'ont appelé à aller au-delà des « discours incantatoires ». Annoncée pour septembre, cette reconnaissance devrait intervenir « sans délai, alors que la Palestine disparaît sous nos yeux », écrivent en préambule les leaders syndicaux, parmi lesquels Marylise Léon (CFDT) et Sophie Binet (CGT). « L'inaction politique n'a que trop duré. Il faut imposer un cessez-le-feu immédiat, le retour à une aide humanitaire exercée par des professionnels. Seules des sanctions pourront mettre fin à la fuite en avant meurtrière du gouvernement de Benyamin Netanyahou », estiment les signataires de la lettre. Après l'annonce jeudi du président français qu'il reconnaîtra l'État palestinien formellement en septembre, une conférence internationale se déroule lundi et mardi à l'ONU . Coprésidée par Paris et Ryad, elle vise notamment à convaincre les grandes puissances de rejoindre la position de la France.


Le Parisien
22 minutes ago
- Le Parisien
L'immeuble de plusieurs militants pro-palestiniens vandalisé à Strasbourg, la maire de la ville dénonce « un climat de peur »
La maire de Strasbourg Jeanne Barseghian a dénoncé lundi des actes de vandalisme commis contre un immeuble dans lequel résident des militants pro-palestiniens . Elle leur a témoigné son soutien. « L'immeuble et le domicile privé de plusieurs militants pro-palestiniens ont été visés par des actes de vandalisme. Menaces, intimidations, tags haineux, dégradations : je tiens à dénoncer avec la plus grande fermeté cette escalade de violence », a écrit l'élue écologiste dans un message publié sur sa page Facebook. « Nous sommes dans un pays libre, une démocratie. Nul ne peut être pris pour cible en raison de ses convictions, de ses engagements ou des causes qu'il défend. On ne répond pas aux idées par la violence. Jamais », a poursuivi la maire de la cité alsacienne. Sur les réseaux sociaux, des membres de l'association Urgence Palestine ont dénoncé des tags anti Palestine apposés sur les murs de l'immeuble où ils vivent en colocation, suivis par la destruction de la vitre de la porte d'entrée du bâtiment. « Ce climat de peur, cette montée inquiétante de la tension et de la violence sont graves », a déclaré Mme Barseghian, qui a apporté son soutien « aux personnes visées, ainsi qu'aux habitants de l'immeuble qui expriment leur crainte ». Elle a appelé « au calme, au respect de l'État de droit, et à la responsabilité de chacun ». Le député LFI Emmanuel Fernandes a lui aussi dénoncé ces actes. La maire de Strasbourg a suscité une polémique en mai dernier en annonçant un jumelage avec un camp de réfugiés palestiniens en Cisjordanie , tout en suspendant un jumelage avec une ville israélienne. Lors d'un conseil municipal fin juin, l'élue a aussi « condamné fermement » une recrudescence de tags antisémites dans sa ville depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 en Israël.