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Trump appelle de nouveau la Fed à baisser ses taux

Trump appelle de nouveau la Fed à baisser ses taux

Le Figaro2 days ago
Le président américain Donald Trump a appelé mercredi, sur son réseau social Truth, la Réserve fédérale (Fed) a abaisser ses taux d'intérêt dans la foulée de la publication des données de croissance de l'économie américaine, qui ont dépassé les attentes.
«'Trop Tard' (le surnom donné au président de la Fed Jerome Powell, NDLR) doit baisser maintenant les taux d'intérêt!» a écrit Donald Trump, estimant que la croissance américaine au deuxième trimestre, à 3% en rythme annualisé, justifiait une telle décision, alors que la Fed doit annoncer dans la journée si elle décide ou non d'agir sur les taux.
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« Elle a truqué les chiffres » : Donald Trump veut limoger la responsable des statistiques de l'emploi
« Elle a truqué les chiffres » : Donald Trump veut limoger la responsable des statistiques de l'emploi

Le Parisien

time2 hours ago

  • Le Parisien

« Elle a truqué les chiffres » : Donald Trump veut limoger la responsable des statistiques de l'emploi

Le président des États-Unis continue de faire le ménage dans l'administration précédente. Donald Trump a demandé ce vendredi 1er août le renvoi d'une responsable des statistiques, après la publication de chiffres de l'emploi montrant une nette dégradation des conditions sur le marché du travail ces derniers mois. « Je viens d'apprendre que les chiffres de l'emploi de notre pays sont réalisés par une personne nommée par Joe Biden, Dr Erika McEntarfer, (…) qui a truqué les chiffres de l'emploi avant l'élection pour augmenter les chances de victoire de Kamala » (Harris, sa rivale à la dernière élection présidentielle), affirme le chef de l'État sur sa plate-forme Truth Social. « J'ai demandé à mon équipe de renvoyer cette personne nommée par Biden, IMMÉDIATEMENT. Elle sera remplacée par quelqu'un de beaucoup plus compétent et qualifié », a-t-il ajouté. Il enchaîne en affirmant que « des chiffres à ce point importants doivent être justes et exacts, ils ne peuvent pas être manipulés à des fins politiques ». Vendredi matin, le rapport mensuel sur l'emploi aux États-Unis a surpris en peignant un tableau plus sombre qu'attendu de l'état du marché du travail, à l'heure où les experts prédisent un ralentissement sous l'effet de l'offensive douanière de Donald Trump. La première économie mondiale a créé 73 000 emplois en juillet, selon le document publié par le ministère du Travail. « Un choc ! » a commenté Donald Trump dans son message. Surtout, le nombre d'emplois censés avoir été créés pendant les mois de mai et de juin a été fortement révisé à la baisse. Les chiffres corrigés (19 000 en mai et 14 000 en juin) s'affichent ainsi au plus bas depuis la pandémie de Covid-19. Les corrections sont « bien supérieures à la normale », est-il relevé dans le rapport. Ce sont 258 000 créations d'emplois qui se sont évaporées des statistiques sur ces deux mois. Le taux de chômage a légèrement progressé à 4,2 %, contre 4,1 % en juin. L'exécutif américain ne cesse d'affirmer que l'économie est rugissante, tout en appelant avec insistance la Réserve fédérale (Fed), la banque centrale des États-Unis, à la soutenir davantage en diminuant les taux d'intérêt. « L'économie PETE LE FEU sous Trump malgré la Fed qui joue aussi un jeu, cette fois avec les taux d'intérêt », dénonce encore Donald Trump vendredi. Plus tôt dans la semaine, la Réserve fédérale a encore préféré laisser ses taux inchangés. C'était la cinquième fois de suite, en autant de réunions depuis le retour au pouvoir de Donald Trump. La décision a été marquée par la rare opposition de deux gouverneurs, qui plaidaient pour des diminutions de taux pour soutenir l'activité et le marché du travail. Ils ont publié des communiqués exposant leur position vendredi, juste avant la publication des chiffres de l'emploi. Une baisse des taux aurait « protégé de manière préventive » l'économie et le marché du travail, y argumente la gouverneure Michelle Bowman. Son collègue Christopher Waller considère de son côté que l'approche attentiste de la Fed est « excessivement prudente ». Les analystes ont été surpris par l'ampleur des corrections dans le rapport sur l'emploi, sans pour autant mettre en doute la réalité des nouveaux chiffres. Ce rapport « change la donne » en montrant que « le marché du travail se détériore rapidement », selon l'économiste de la banque Navy Federal Credit Union, Heather Long. Les États-Unis n'ont « créé en moyenne que 35 000 emplois au cours des trois derniers mois », souligne-t-elle, ajoutant que la Réserve fédérale devait « sérieusement envisager une baisse des taux en septembre » pour soutenir l'économie. Les projections des investisseurs sur le niveau futur des taux directeurs de la banque centrale ont immédiatement changé après la publication du rapport. Ils sont plus nombreux à miser sur une baisse des taux lors de la réunion de septembre, ce qui a fait baisser les taux d'emprunt de l'État fédéral et le dollar. Heather Long considère qu'il devient urgent de lever les incertitudes entourant l'offensive protectionniste du gouvernement : « Plus cette instabilité tarifaire durera, plus ce contexte de faible recrutement risque de se transformer en licenciements. » Selon Jamie Cox, du groupe Harris Financial, le président de la Fed Jerome « Powell va regretter d'avoir laissé les taux inchangés cette semaine ». La Fed, ajoute-t-il, « devra baisser les taux en septembre et cela pourrait être d'un demi-point d'un coup pour rattraper le temps perdu ».

Vins et spiritueux : la filière française appelle à « poursuivre les négociations » face aux taxes américaines
Vins et spiritueux : la filière française appelle à « poursuivre les négociations » face aux taxes américaines

Le Parisien

time3 hours ago

  • Le Parisien

Vins et spiritueux : la filière française appelle à « poursuivre les négociations » face aux taxes américaines

La décision de Donald Trump n'en finit plus d'inquiéter les producteurs français. Le président américain a signé jeudi un décret imposant une hausse des droits de douane sur des produits importés de plusieurs dizaines de pays, dont les vins et spiritueux européens . Et à ce stade, l'Union européenne n'a obtenu aucune exception . « L'impact de ce droit sera d'autant plus brutal qu'il va de pair avec le recul du dollar américain aux États-Unis », déplore Gabriel Picard, président de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS), dans un communiqué publié vendredi. Selon lui, l'effet cumulé pourrait provoquer une chute d'un quart des ventes aux États-Unis, soit une perte estimée à un milliard d'euros. La filière appelle à ne pas baisser les bras. « Nous saluons les efforts déjà fournis pour tenter d'obtenir l'exclusion des vins et spiritueux de ce droit de 15 % », affirme Gabriel Picard. Mais « la situation ne peut rester en l'état » et « les négociations devraient se poursuivre ». Un espoir partagé par Jean-Marie Fabre, président des Vignerons indépendants de France, qui a appelé vendredi sur RMC les autorités à obtenir des avancées auprès de Bruxelles : « On espère pouvoir bénéficier d'une exemption. » Du côté du gouvernement, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a assuré sur Franceinfo que la France « n'allait pas s'arrêter là », souhaitant « obtenir des garanties sur les vins et spiritueux ». « Les États-Unis sont un marché stratégique pour la filière viticole française et bien sûr pour le champagne en particulier », rappelle Maxime Toubart, coprésident du Comité interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC). En 2024, ils représentaient 10 % des volumes exportés et 820 millions d'euros de chiffre d'affaires, soit plus de 14 % de l'activité. L'instauration de la surtaxe devrait se faire sentir sur le prix de vente, freinant la consommation américaine, selon Maxime Toubart. Mais il est encore trop tôt pour mesurer précisément les pertes à venir. Les petits producteurs de champagne sont parmi les plus vulnérables. « Pour la plupart de nos vignerons c'est impossible d'assumer les 15 % possibles d'augmentation » des taxes américaines , alerte Yves Couvreur, administrateur de la Fédération des vignerons indépendants de Champagne. Certains importateurs américains ont anticipé en augmentant leurs commandes en fin d'année dernière, observe Maxime Toubart. Mais cela n'a pas suffi à créer un « effet d'aubaine ». De nombreux distributeurs restent encore dans l'attente du résultat des négociations.

Droits de douane: la filière des vins et spiritueux français appelle à «poursuivre les négociations»
Droits de douane: la filière des vins et spiritueux français appelle à «poursuivre les négociations»

Le Figaro

time3 hours ago

  • Le Figaro

Droits de douane: la filière des vins et spiritueux français appelle à «poursuivre les négociations»

Une baisse des exportations aurait par ailleurs «des effets sur les 600.000 emplois directs et indirects de la filière des vins et spiritueux» en France, alerte la fédération des exportateurs de vins et spiritueux. Des milliers d'emplois en jeu. La Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) français a déploré vendredi l'entrée en vigueur à compter du 7 août d'un droit de douane de 15% sur les produits européens, et appelé la France et l'Union européenne à «la poursuite des négociations». Le président américain Donald Trump a signé jeudi le décret imposant une hausse des droits de douane pour des dizaines de pays. À ce stade, l'Union européenne n'a pas obtenu d'exception pour les vins (dont les champagnes) et spiritueux, un secteur particulièrement sensible pour des pays comme la France et l'Italie. «L'impact de ce droit sera d'autant plus brutal qu'il va de pair avec le recul du dollar américain aux États-Unis», a déploré le président de la FEVS Gabriel Picard, vendredi, dans un communiqué. Il a estimé que cet effet combiné «pourrait aboutir à une réduction d'un quart» des ventes de vins et spiritueux aux États-Unis, «soit une perte d'un milliard d'euros». Publicité Une baisse des exportations aurait par ailleurs «des effets sur les 600.000 emplois directs et indirects de la filière des vins et spiritueux» en France, selon la fédération, qui ne chiffre pas les pertes anticipées. «Nous saluons les efforts déjà fournis pour tenter d'obtenir l'exclusion des vins et spiritueux de ce droit de 15%», a déclaré Gabriel Picard. «Mais la situation ne peut rester en l'état», a-t-il poursuivi, estimant que «les négociations devraient se poursuivre». «On espère pouvoir bénéficier d'une exemption et on harangue nos responsables politiques français pour qu'ils puissent obtenir de la Commission [européenne] cette négociation-là», a déclaré de son côté le président du syndicat des vignerons indépendants de France, Jean-Marie Fabre, vendredi sur RMC. «Marché stratégique» La Commission européenne a indiqué jeudi poursuivre les négociations avec les États-Unis pour tenter d'obtenir des exemptions des droits de douane sur les vins et spiritueux à l'avenir, mais s'attend à ce qu'ils soient touchés par les taxes américaines de 15% à ce stade. Toutefois, côté gouvernement français, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a assuré vendredi sur Franceinfo que la France «n'[allait] pas [s'] arrêter là», précisant vouloir «obtenir des garanties sur les vins et spiritueux». «Les États-Unis sont un marché stratégique pour la filière viticole française et bien sûr pour le champagne en particulier», a rappelé à l'AFP Maxime Toubart, coprésident du Comité interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC). En 2024, les États-Unis recevaient 10% des exportations de champagne en volume et plus de 14% du chiffre d'affaires de la filière, soit 820 millions d'euros, selon le CIVC. Avec un impact certain sur les prix pour le consommateur final américain, une surtaxe de 15% devrait faire baisser la consommation de champagne aux États-Unis, a prévenu M. Toubart, «mais on ne peut pas mesurer aujourd'hui concrètement le nombre de bouteilles que l'on va perdre». Il est «évident» aussi que cela aurait des incidences sur l'emploi dans la filière, aux États-Unis comme en France, a-t-il ajouté. Les petits producteurs de champagne notamment, qui ont les reins moins solides que les grandes maisons, risquent de souffrir le plus, prévient aussi Yves Couvreur, un administrateur de la Fédération des vignerons indépendants de Champagne. «Pour la plupart de nos vignerons c'est impossible d'assumer les 15% possibles d'augmentation» des taxes américaines, selon M. Couvreur, interrogé vendredi par l'AFP. Selon M. Toubart, certains clients aux États-Unis ont anticipé les surtaxes en commandant davantage de bouteilles à la fin de l'année dernière, mais d'autres étaient «plutôt dans l'attente» d'y voir plus clair, donc il n'y a pas eu un effet d'aubaine flagrant pour le champagne ces derniers mois.

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