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Mercato chez Vogue : les trois noms qui circulent pour remplacer Anna Wintour

Mercato chez Vogue : les trois noms qui circulent pour remplacer Anna Wintour

Le Figaro3 days ago
Depuis l'annonce de son départ de Vogue le 25 juin, plusieurs noms de remplaçant(e)s circulent. Passage en revue de ceux qui reviennent le plus.
À la suite de son départ de la rédaction en chef du Vogue américain le 25 juin, les rumeurs vont bon train. Car plus qu'une journaliste britannique, Anna Wintour a, tout au long de son impressionnante carrière, incarné le visage de l'industrie de la mode, transformant son carré emblématique en un symbole de la culture populaire et du luxe. Depuis, la fashion sphère est taraudée par une seule question : qui succédera à cette puissante femme d'affaires du groupe Condé Nast que l'on surnomme encore «Nuclear Wintour» ? Parmi les nombreux noms qui circulent sur Internet et dans la presse, trois pourraient potentiellement avoir leur carte à jouer.
Chloé Malle, la «fille de» ambitieuse
Selon un article du média Page Six publié le 12 août, elle est «la favorite». Celle qui aurait les épaules assez larges et l'expérience assez solide pour succéder sans trop de difficultés à Anna Wintour. Fille de l'actrice Candice Bergen et du réalisateur français Louis Malle, Chloé Malle travaille chez Vogue depuis 2011 et occupe actuellement le poste de rédactrice en chef de Vogue.com. Elle pilote également le podcast The Run-Through with Vogue, qu'elle coanime avec Chioma Nnadi, rédactrice en chef du Vogue anglais. Plusieurs noms de prestigieux médias pour lesquels elle a écrit par le passé ont enrichi son CV au fil des années, à l'instar du New York Times et du Wall Street Journal.
Chloé Malle, à gauche en robe verte, au Met Gala 2024. (New York, le 6 mai 2024.)
John Shearer / WireImage
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«Elle a dirigé la rubrique Flash consacrée aux mariages, aux maisons, aux fêtes et aux voyages, les numéros spéciaux du Met Gala et plusieurs ouvrages Vogue, dont Vogue Weddings: Brides, Dresses, Designers et Vogue Living: Country, City, Coast», précise sa biographie sur le site web du magazine américain. Mère de deux enfants et âgée de 39 ans, Chloé Malle a également eu l'opportunité de s'entretenir avec Lauren Sanchez avant son fastueux mariage avec Jeff Bezos. Une responsabilité qui n'est pas offerte à tout le monde.
Chioma Nnadi, la Britannique engagée
Son nom était déjà sur toutes les lèvres fin 2023, année où elle a remplacé le journaliste Edward Enninful à la rédaction en chef du Vogue anglais. Chioma Nnadi, journaliste britannique originaire de Londres, est elle aussi bien placée pour succéder à Anna Wintour. Fille d'un père originaire du Nigéria venu étudier au Royaume-Uni dans les années 1960 et d'une mère infirmière suisse-allemande, elle a commencé sa carrière dans les médias en travaillant pour les magazines Trace, The Fader ainsi qu'au journal Evening Standard. C'est en 2010 qu'elle rejoint l'écurie Condé Nast en intégrant la rédaction de Vogue à New York en tant que journaliste, avant de piloter peu de temps après le contenu éditorial du site américain.
Chioma Nnadi au Met Gala 2025. (New York, le 5 mai 2025.)for The
En 2022, elle coorganisait la première édition du «Vogue World», un événement mode et culturel qui propose un défilé gargantuesque à ciel ouvert au sein d'une ville. Son heure de gloire - du moins, la première pour le moment - survient en 2023 lorsqu'elle remplace Edward Enninful à la tête du Vogue anglais. Elle devient alors la première femme de couleur à occuper un poste de direction aussi important chez Vogue à l'échelle mondiale, prenant la relève du premier homme noir homosexuel à occuper ce poste au sein du magazine. Pour son premier numéro, elle offre la couverture à la chanteuse britannique FKA Twigs, comme un clin d'œil à ses débuts en tant que journaliste musique. Ses deux cibles principales ? La génération Z, futur de l'industrie, et une approche plus responsable de la mode. «Anna est ma patronne, j'ai toujours eu une très bonne relation avec elle», a-t-elle d'ailleurs déclaré l'an dernier à la BBC. Wait and see.
Nicole Phelps, la femme d'affaires connectée
«Au lycée, Nicole était tellement obsédée par les vêtements qu'elle tenait un calendrier de ses tenues et refusait de reproduire un look plus d'une fois par mois», lit-on sur sa courte biographie disponible sur le site américain de Vogue . Parmi les trois noms qui circulent le plus se trouve également celui de Nicole Phelps. Diplômée de l'université Wesleyenne du Connecticut en Étude des femmes, elle est une célèbre critique de mode et alumni de longue date de Condé Nast. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que son nom n'est pas inconnu dans le milieu.
Nicole Phelps au Met Gala 2025. (New York, le 5 mai 2025.)
Taylor Hill / Getty Images
Après un passage dans les relations publiques, puis un poste d'assistante chez WWD et W Magazine, elle devient rédactrice mode pour le magazine Elle américain. Elle officie ensuite pendant dix ans chez Style.com, période où elle forge son analyse des défilés de mode de New York, Milan et Paris. En 2015, elle intègre Condé Nast et prend naturellement la direction d'une de ses inventions : Vogue Runway, la rubrique englobant les actualités des défilés de mode du média. Un projet qui prend rapidement la forme d'une application, et devient une référence chez les passionnés de mode, qui ont alors accès aux dernières tendances et images des shows jusqu'alors réservés aux initiés. Si bien qu'en 2018, l'application Vogue Runway reçoit le prix Webby People's Voice. Membre du jury du CFDA/Vogue Fashion Fund (plateforme qui aide les jeunes talents américains, NDLR) en 2017 et 2018, elle a aussi été jury du prix Andam et du Festival d'Hyères. Sur tous les fronts.
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Un autre visage tout aussi éligible
Au-delà de ces trois femmes, toutes internes chez Vogue, d'autres noms ont également circulé. Notamment un visage bien connu d'Anna Wintour : celui d'Eva Chen, 45 ans, directrice globale de la mode chez Meta en charge des partenariats Instagram et auteure de livres pour enfants, auparavant directrice beauté et santé chez Teen Vogue. «Eva gagne énormément d'argent sur Instagram. Elle n'a aucune raison de partir», a cependant révélé une source à Page Six. Une supposition toutefois sérieuse lorsqu'on sait à quel point le magazine Vogue mise toujours plus sur la génération Z, les influenceurs et l'ultradigitalisation de ses contenus. Affaire à suivre...
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Un soulier dynamique imaginé pour les âmes les plus romantiques. Telle est la devise de la «sneakerina», cette mi-basket mi-ballerine qui inonde les rues des grandes villes. Elle conjugue le confort d'une basket et le chic d'un chausson de danse. En sachant cela, difficile d'imaginer que la «sneakerina» (contraction des mots «sneaker» et «ballerine», NDLR) puisse plaire à qui que ce soit. Détrompez-vous : la chaussure la plus tendance de la saison, c'est elle. Ni vraiment une basket de sport, ni totalement une ballerine, cet ovni mode s'impose avec des lignes à la fois dynamiques et coquettes. D'un côté, une semelle en caoutchouc plus ou moins épaisse selon les modèles ainsi qu'un design directement inspiré de l'univers des sneakers. De l'autre, une esthétique empruntée aux chaussons d'opéra : laçage délicat, coloris pastel ou mat, matière satinée ou brillante. Sneakerina en satin à lacets et bout carré Vivaia, la marque fétiche des célébrités. Vivaia Mais alors, comment expliquer que la «sneakerina» connaît un tel engouement en 2025, soit plus de vingt ans après avoir été proposée par la marque californienne Skechers au début des années 2000 ? La réponse se trouve dans les archives de Simone Rocha. Depuis plus de cinq ans, la créatrice irlandaise - qui a été invitée en janvier 2024 à réinterpréter les codes de la maison Jean Paul Gaultier lors de la Fashion Week haute couture - a fait de sa «Criss Cross Tracker» sa signature. Une ballerine d'un noir de jais audacieusement déposée sur une semelle XXL luisante, avec bout rond, brides croisées à boucle et languette d'enfilage au talon. À lire aussi Pour ou contre les ballerines pour homme ? Publicité L'accessoire devient une tendance ; la tendance un phénomène. Si bien que les marques sont de plus en plus nombreuses à proposer leur propre déclinaison. Chez Ganni par exemple, la «sneakerina» en cuir évoque les crampons des joueurs de foot, mais est dotée d'un long décolleté lacé pour un maximum de féminité. Tandis que chez Repetto, la «Tennis Silk» (littéralement «tennis en satin», en français) fait un carton dès son lancement au début de l'année grâce à sa souplesse, ses doubles lacets en satin, son col froncé inspiré des plis d'un tutu et sa semelle extrafine. La «Tennis Silk» de Repetto, première basket de la marque spécialisée dans les chaussons de danse. Repetto Malgré tout, elle ne fait pas l'unanimité. Et c'est justement là que se cache tout son pouvoir : déranger un peu, tout en séduisant par son allure. Mais alors, comment l'apprivoiser ? Deux pistes stylistiques se dessinent. Pour une allure sportswear Ces derniers temps, Adidas, Patou (en collaboration avec Onitsuka Tiger) ou Salomon ont su réinventer les «sneakerina» pour celles qui veulent conjuguer confort athlétique et sophistication. Ces modèles se distinguent notamment par leurs semelles souvent épaisses, crantées et antidérapantes, ainsi que par leurs lacets inspirés de l'univers des baskets classiques, ou bien par des bandes scratchées signant un esprit résolument urbain. Ce subtil mélange confère à ces chaussures une polyvalence idéale pour un look décontracté. On les porte comme Emily Ratajkowski, qui associe ses paires noires à scratch à un bermuda en jean effiloché et un débardeur court à encolure américaine, dessinant une silhouette parfaitement maîtrisée. De son côté, l'influenceuse Marie-Victoire Tiangue joue la carte du contraste entre le féminin de la ballerine et le caractère sportif des bandes distinctives d'Adidas. Zendaya, fidèle à son sens du style affirmé, adopte une version plus robuste et contemporaine de la marque danoise Ecco. «Sneakerina» : cette chaussure tendance à mi-chemin entre la basket et la ballerine En images Voir les 9 photos Voir les 9 photos Pour une allure romantique Remis au goût du jour dans les années 2020, le «balletcore» (esthétique inspirée du monde du ballet, NDLR) s'invite plus que jamais hors des studios de danse. Justaucorps, tulle, rubans, satin… et désormais baskets-ballerines investissent les dressings. Cet univers gracieux s'est d'ailleurs infiltré au sein des récentes collections des maisons de luxe. Comme Prada, célèbre pour ses ballerines en satin, Miu Miu ou encore Simone Rocha, dont les collections regorgent de pièces à volants, froufrous et détails raffinés. Aujourd'hui, ce phénomène prend un nouvel élan avec les «sneakerinas». Icône du genre hybride, Amelia Gray sublime les ballerines satinées Cristina de la marque Vivaia, en les nouant de rubans couleur pêche et les associant à des chaussettes en dentelle : une silhouette précieuse, mais résolument ancrée dans le quotidien. Ni tout à fait sport, ni tout à fait romantique, ces souliers incarnent une féminité nouvelle. Celle qui ne choisit plus entre force et légèreté.

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