
Un agriculteur impose un péage sur un sentier alpin très fréquenté
Des touristes américains et chinois ont accepté de payer pour prendre une photo, tandis que d'autres randonneurs ont préféré rebrousser chemin.
Facebook/DR
En bref:
Un agriculteur italien a installé ce week-end une barrière payante sur un sentier de randonnée prisé dans le Tyrol du Sud, provoquant une vive controverse. Selon Carlo Alberto Zanella, le chef du Club alpin italien (CAI), ce serait la première fois qu'un droit d'entrée est exigé pour accéder à un sentier de randonnée dans cette région alpine.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Une barrière payante
L'incident, dévoilé par RAI News et relayé par Bluewin.ch , s'est produit à Santa Cristina (Val Gardena) où l'agriculteur a mis en place un tourniquet avec un péage de 5 euros sur une prairie alpine près du Seceda, l'un des points de vue les plus photographiés du Tyrol du Sud. Des touristes américains et chinois ont accepté de payer pour prendre une photo, tandis que d'autres randonneurs ont préféré rebrousser chemin.
L'agriculteur a précisé que cette installation n'était qu'une action de protestation et que le tourniquet n'a fonctionné que le samedi. «Tout le monde passe simplement en laissant des déchets, ou en faisant du feu. C'est tout simplement scandaleux», a-t-il déclaré, souhaitant attirer l'attention sur la dégradation de son alpage par des comportements irrespectueux.
Le sentier en question traverse une parcelle privée de 50 mètres de long sur la montée vers le Seceda. Selon Ivan Runggaldier, président de la section Val Gardena du Club alpin italien (CAI), «chaque jour, jusqu'à 4000 touristes prennent le téléphérique pour se rendre à l'alpage, font quelques pas, puis font demi-tour». Le tourniquet au cœur d'un flou juridique
Le maire de Santa Cristina a confirmé que le tourniquet avait été installé sans autorisation. Les autorités locales et la police ont été saisies afin de déterminer si une telle barrière était légalement autorisée, mais la clarification juridique n'a pas encore eu lieu.
Face à cette situation, Cristian Olivo, président du Club alpin du Tyrol du Sud, a exprimé sa préoccupation à Rai News: «Nous comprenons bien sûr aussi le propriétaire du terrain et le droit de propriété. Mais le fait que nous commencions maintenant à fermer des sentiers pour demander de l'argent ne peut évidemment pas être la solution.»
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Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos
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24 Heures
11 hours ago
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Il pensait faire une simple rando mais un troupeau de vaches l'a piétiné
Un homme a été chargé par une dizaine de bovins. Son chien a pu attiser la nervosité du troupeau. Publié aujourd'hui à 17h55 Des vaches ont attaqué un randonneur le vendredi 11 juillet. KEYSTONE Il a cru qu'il allait mourir. C'est ce qu'a confié un Vaudois au «Quotidien Jurassien» . Tout avait pourtant commencé par une randonnée sous le soleil: vendredi, l'homme reliait Soubey à Saignelégier, accompagné de son chien. Quand soudain, il s'est retrouvé nez à nez avec un troupeau de vaches mères. Celles-ci l'ont chargé et piétiné, lui causant de multiples blessures, dont une fracture du péroné, une commotion, deux côtes cassées et plusieurs contusions. Comment un tel incident a-t-il pu se produire? Selon le quotidien, l'homme promenait son chien détaché. L'animal aurait pu exciter le troupeau, qui l'a d'abord pris pour cible puis suivi jusqu'à son maître. Les bêtes ont ensuite encerclé le duo, avant de renverser le randonneur et de le piétiner. Présence de vaches mères L'homme a finalement repoussé son chien, ce qui a permis aux vaches de se calmer et de s'éloigner. Ses cris ont alerté un couple de promeneurs tout proche, qui lui est venu en aide et a prévenu les secours. «Le Quotidien Jurassien» a également recueilli le témoignage de Peter Hurni, membre de la commission des pâturages et propriétaire d'une partie du troupeau qui se trouve là où l'incident a eu lieu. Il précise avoir remplacé les panneaux pour signaler la présence de vaches mères. Il rappelle surtout l'importance de respecter les règles de sécurité: tenir les chiens en laisse courte pour éviter d'affoler le bétail, avancer lentement et, si possible, contourner le troupeau par le haut. Sécurité et bovins Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
20 hours ago
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Du Rhône au toit de l'Europe, à bord du Mont-Blanc Express
Le long de la ligne entre Martigny et Chamonix, les paysages à couper le souffle abondent. Après vingt-huit ans aux commandes, Martial Gay-des-Combes ne s'en lasse pas. Publié aujourd'hui à 08h55 Le train passe sur les hauts de Vernayaz, sur la ligne ferroviaire du Mont-Blanc Express. CHANTAL DERVEY En bref: «Mon bureau est juste génial!» Face au panorama qui s'offre à notre vue depuis la cabine de l'automotrice, on ne saurait donner tort à Martial Gay-des-Combes. Alors que le Mont-Blanc Express débouche du tunnel de Lachat, entre Le Trétien et Finhaut, le massif des Aiguilles rouges apparaît et, à ses pieds, la vallée du Trient dans toute sa beauté sauvage. Le petit train attaque ce tronçon vertigineux, comme suspendu au-dessus du précipice: «Il y a près de 400 m en dessous de nous, précise le Martignerain. Lorsqu'ils ont creusé ce tunnel, les ouvriers sont littéralement ressortis au-dessus du vide. Ce qu'ils ont réussi à faire à l'époque est dingue: il a suffi de quatre ans, entre 1902 et 1906, pour construire cette ligne (ndlr: la section située sur le versant valaisan) . Ce serait inimaginable aujourd'hui.» Des coins spectaculaires tels que celui-ci, le mécanicien en voit tous les jours en veux-tu en voilà, tout au long du parcours de 52 km qui relie Martigny à Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet (F) et exploité par la société valaisanne TMR jusqu'à la frontière et la SNCF côté France. «Ça fait 2vingt-huit ans que je conduis sur cette ligne et je ne m'en lasse pas! Et chaque saison a son charme.» Pour le Martignerain originaire de la vallée du Trient, ce boulot était un rêve de gosse. «L'été, on montait pour les vacances avec le train.» Le rêve est devenu réalité le 1er mai 1997. Originaire de la vallée du Trient, Martial Gay-des-Combes rêvait depuis l'enfance de piloter les trains du Mont-Blanc Express. Il le fait désormais depuis vingt-huit ans. CHANTAL DERVEY Des habitants et des touristes à bord Au fil des années, le mécanicien a noué des liens avec les habitués. Les horaires ayant été étendus avec une première liaison au départ de Finhaut à 5 h 15 et un retour possible jusqu'à 23 h 14, de nombreux habitants de la vallée empruntent le Mont-Blanc Express pour rejoindre la plaine. D'autant que, depuis Finhaut, ce mode de transport concurrence la voiture, puisque les temps de trajet sont équivalents. Le train est aussi très prisé des hôtes de passage: «On a la chance d'avoir une ligne très pittoresque et impressionnante que les touristes apprécient, confirme Martial Gay-des-Combes. Depuis quelques années, des tour-opérateurs ont inclus le Mont-Blanc Express à leur offre.» Dans cette vallée, les attractions ne manquent pas, à commencer par le zoo des Marécottes. Un peu plus haut, la gare du Châtelard offre une connexion directe avec VerticAlp, vertigineux funiculaire, qui emmène les passagers jusqu'au barrage d'Émosson et ses traces de dinosaures. Et pour peu que l'on pousse au-delà de la frontière, on peut aller admirer le Mont-Blanc et la Mer de Glace depuis Chamonix. Les amateurs de randonnée sont aussi aux anges dans la région: depuis la gare Vernayaz, on peut accéder aux gorges du Trient et rejoindre Salvan en les gravissant. De là, on peut pousser plus loin et pénétrer dans les gorges du Dailley et atteindre le barrage de Salanfe. Sans oublier celles du Triège, au départ de la halte du Trétien (lire encadré). Ce riche éventail explique largement le succès du Mont-Blanc Express qui emmène à son bord chaque année 444'000 passagers. Depuis la gare du Trétien, les marcheurs peuvent rejoindre les gorges du Triège. La boucle s'effectue en moins d'une heure, ce qui laisse le temps d'attraper le train suivant, à la montée comme à la descente. CHANTAL DERVEY Modernité et cachet préservé En ce mardi matin, pour atteindre Chamonix, il faut changer de train à Vallorcine (F). L'arrivée de nouvelles rames, actuellement en test par TMR, devrait renforcer la liaison entre la Suisse et la France. «Le but, à terme, est de pouvoir emmener les voyageurs de Martigny au terminus, sans changement, ce qui n'est pas le cas de toutes les correspondances actuellement», précise Martial Gay-des-Combes. Ce matériel roulant issu des ateliers de l'entreprise thurgovienne Stadler est unique au monde. Et pour cause: «Toutes les rames qui circulent sur cette ligne doivent pouvoir être alimentées par la caténaire et par un troisième rail – à la manière d'un métro -, selon les tronçons. Elles doivent être équipées d'une crémaillère et pouvoir s'adapter aux systèmes de sécurité suisse et français.» Avant de les prendre en main, tous les mécaniciens devront se former à leur conduite à l'aide d'un simulateur. Ce changement témoigne de l'évolution considérable qu'a vécu la ligne depuis son ouverture. Mais son charme reste intact: «Les gares de Salvan, de Finhaut, du Trétien et de Châtelard-Frontière sont d'époque», signale l'employé de TMR. Et on ne changera pas non plus la topographie impressionnante du tracé. Avant de revenir à Martigny depuis Salvan, on peut admirer une bonne partie de la plaine du Rhône sur une pente vertigineuse: «Depuis le départ de la crémaillère sur un tronçon à 42‰ , en aval de Salvan, le Mont-Blanc Express attaque une pente de 115‰ avant de plonger soudainement à 200‰!» signale le mécanicien. Trois incontournables La balade En débarquant à la gare du Trétien, suivre les escaliers en direction du hameau, puis remonter la route jusqu'au pont enjambant le Triège. Là, un portail permet d'accéder aux gorges du Triège: les passerelles qui enjambent le torrent offrent une promenade spectaculaire, mais de difficulté modérée. La boucle s'effectue en une petite heure, ce qui laisse le temps de rejoindre la gare pour prendre le train suivant, en direction de Chamonix ou de Martigny. Les passerelles qui enjambent les gorges du Triège offrent un spectacle époustouflant. CHANTAL DERVEY La visite culturelle À Salvan, la TSF a vécu une avancée considérable en 1895: secondé par Maurice Gay-Balmaz, un jeune Salvanin d'une dizaine d'années, Guglielmo Marconi parvient à transmettre un message à plus de 1,5 km du point d'émission, réalisant l'une des premières liaisons de télégraphie sans fil au monde. Le musée de la radio rend hommage au chercheur et souligne le rôle de son invention, qui permit de sauver 700 passagers du Titanic. On y découvre également la trajectoire d'Alexis Bochatay, cuisinier sur le paquebot et disparu au large de Terre-Neuve lors du naufrage. À Salvan, le musée de la radio retrace la fabuleuse aventure de Guglielmo Marconi et de son invention. Q. Décaillet, Fondation Marconi La pause gourmande On ne trouve pas que des plats savoyards typiques à Chamonix. À la rue des Moulins 116, Cool Cats propose des hot-dogs artisanaux tout à fait succulents, déclinés sur des modes new-yorkais, mexicains ou encore asiatiques, à un prix correct: compter environ 15 euros pour une préparation plutôt généreuse. La traditionnelle saucisse de Francfort figure au menu, mais elle peut être remplacée selon les envies par du porc à l'effilochée, du poulet, du diot (une saucisse fumée locale) ou une saucisse végétale. La version «mexicaine» des hot-dogs de Cool Cats. CHANTAL DERVEY Le Mont-Blanc Express et d'autres petits trains de Suisse Newsletter «La semaine valaisanne» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton du Valais, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters David Genillard est journaliste depuis 2007 au sein de la rédaction de 24 heures, chargé plus spécifiquement, depuis 2025, de la couverture du Valais romand. Auparavant, il a travaillé durant plus de 15 ans à la rubrique Vaud & Région, où il a notamment couvert l'actualité du Chablais et des Alpes vaudoises. Il a également participé en 2021 au lancement de l'hebdomadaire Riviera-Chablais Votre Région, partenaire de 24 heures. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
a day ago
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Villars accélère son tournant vers le tourisme estival
Les remontées mécaniques vaudoises et fribourgeoises ont connu un début d'été plus que réjouissant. Reportage au Grand Chamossaire. Publié aujourd'hui à 05h00 Régis Augerot et sa famille profitent de l'entrée du Grand Bornand (F) dans le giron du Magic Pass pour découvrir d'autres stations. ©Laurent de Senarclens En bref: Le sentier qui gravit le Grand Chamossaire, sur les hauts de Villars, est bien fréquenté, en ce samedi matin. Dans la station, les excellents résultats de ce début de saison annoncés mardi par Remontées mécaniques suisses se confirment. La faîtière de la branche évoque un bond moyen de 24% de sa fréquentation (lire ci-dessous). Au-dessus des marcheurs, les fauteuils du télésiège du Grand Chamossaire sont clairsemés. Manifestement, les randonneurs préfèrent l'effort au confort. «C'est raide, mais mon copain a tenu à ce qu'on monte à pied», lance une jeune femme, essoufflée. Pour la quatrième saison consécutive, la société Télé Villars-Gryon-Diablerets (TVGD) ouvre cette installation durant la période estivale. Nouveauté cette année, après quelques week-ends de test en 2023, le télésiège Lac Noir-Chaux Ronde tourne également. Ces deux liaisons viennent s'ajouter aux trois autres ouvertes habituellement, à savoir les télécabines des Chaux à Barboleuse, du Roc d'Orsay à Villars et du Meilleret aux Diablerets. Télésiège «pratique à la descente» Même ceux qui ont choisi de monter à la force du mollet saluent ce développement. C'est le cas de Bernard et Colette, un couple de retraités français, qui possède un chalet à Gryon. Tous deux sont partis à 8 h de Villars. «Même si nous sommes montés à pied, les remontées mécaniques sont très utiles. Nous les utilisons pour descendre: à notre âge, c'est pénible pour les articulations.» Cathy Augerot, son mari Régis et leurs trois enfants ne sont pas des habitués des remontées mécaniques en été, mais en profitent volontiers: «Elles rendent la montagne bien plus accessible aux familles.» ©Laurent de Senarclens Un peu plus bas, Régis et Cathy Augerot passent le tourniquet du télésiège, accompagnés de leurs enfants, Arthur, Raphaël et Camille. «Jusqu'à récemment, on n'utilisait pas du tout les remontées. Et puis le Magic Pass est arrivé au Grand Bornand (F) , où nous avons un appartement. Les enfants sont encore petits, du coup, les remontées mécaniques sont pratiques, elles rendent la montagne bien plus accessible aux familles, notamment.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «La randonnée n'est pas réservée à une élite» Au risque de tuer le plaisir de la marche en facilitant un peu trop la vie des touristes? Du côté de Vaud Rando et de Suisse Rando, la réponse est identique: «Ce qui est important, c'est que la population sorte dans la nature, qu'elle marche, réagit Isabelle Chassot, vice-président de l'association nationale. Les remontées mécaniques permettent à des personnes plus habituées à marcher en plaine de parcourir des itinéraires également sur les hauteurs; elles ouvrent des perspectives.» Son homologue de la section vaudoise, Frederic Norberg abonde: «La randonnée, ce n'est pas «marcher, marcher, marcher», c'est avant tout le plaisir. Cette activité ne doit pas être réservée qu'à une élite.» «Notre mission est de rendre la montagne accessible. Ensuite, chacun est libre, selon sa condition physique, de choisir d'utiliser ou non les remontées», ajoute Martin Deburaux, directeur de TVGD. Les autorités cantonales sont d'ailleurs convaincues de la pertinence de ce développement: les aides octroyées pour la construction du télésiège Lac Noir-Chaux Ronde ont notamment été conditionnées à une ouverture estivale. À voir la fréquentation timide de l'installation, l'exploitation est-elle vraiment rentable? «Pour les sociétés de remontées mécaniques, c'est un investissement et un changement d'habitude: nous devons repenser nos plannings de maintenance, avoir un employé de piquet en cas de problème technique…», répond Martin Deburaux. À ce stade, le directeur de TVGD en convient, l'opération n'est pas rentable. «Mais il faut bien commencer quelque part. Les habitudes vont se prendre petit à petit. On constate aussi que le réseau de sentiers, si magnifiques soit-il, ne suffit pas à assurer une rentabilité. Nous devons développer des offres complémentaires, à l'image du sentier des boilles à lait ou de la fresque de l'artiste Saype, en cours de réalisation.» Quid de l'impact énergétique de ces ouvertures estivales? Martin Deburaux souligne que seules cinq des 31 remontées du domaine sont exploitées, «dont deux – le télésiège Lac Noir-Chaux Ronde et la télécabine des Diablerets – uniquement pour la durée des vacances scolaires.» Une belle série de week-ends ensoleillés a dopé la fréquentation des stations, en ce début d'été. 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Dans les Grisons, la fréquentation des remontées mécaniques, qui accueillent principalement des hôtes suisses, a même augmenté de 63%.» Les visiteurs étrangers ne sont pas en reste, avec une hausse de 19% par rapport à l'année dernière. Les remontées mécaniques des Alpes vaudoises et fribourgeoises ont enregistré la plus forte croissance avec plus de 50%. Elles sont suivies par la Suisse orientale avec 29%, le Valais et les Grisons avec 26% chacun, la Suisse centrale avec 24% et l'Oberland bernois avec 20%. L'actu à Villars et dans les autres stations Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters David Genillard est journaliste depuis 2007 au sein de la rédaction de 24 heures, chargé plus spécifiquement, depuis 2025, de la couverture du Valais romand. Auparavant, il a travaillé durant plus de 15 ans à la rubrique Vaud & Région, où il a notamment couvert l'actualité du Chablais et des Alpes vaudoises. Il a également participé en 2021 au lancement de l'hebdomadaire Riviera-Chablais Votre Région, partenaire de 24 heures. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.