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Madonna exhorte le pape à se rendre à Gaza « avant qu'il ne soit trop tard »

Madonna exhorte le pape à se rendre à Gaza « avant qu'il ne soit trop tard »

La Presse2 days ago
Madonna exhorte le pape à se rendre à Gaza « avant qu'il ne soit trop tard »
(Londres) Madonna a exhorté le pape à se rendre à Gaza et à « apporter (sa) lumière aux enfants avant qu'il ne soit trop tard ».
Associated Press
La mégavedette a publié son appel au souverain pontife sur les réseaux sociaux, lundi, expliquant que l'anniversaire de son fils Rocco l'avait incitée à publier ce message. Rocco a eu 25 ans lundi.
S'adressant au pape Léon XIV, elle a écrit : « Très Saint-Père. S'il vous plaît, allez à Gaza et apportez votre lumière aux enfants avant qu'il ne soit trop tard. En tant que mère, je ne peux supporter de voir leurs souffrances. »
« Les enfants du monde appartiennent à tous. Vous êtes le seul d'entre nous à qui l'on ne peut refuser l'entrée, a-t-elle ajouté. Nous avons besoin que les portes de l'aide humanitaire soient ouvertes pour sauver ces enfants innocents. Il n'y a plus de temps. »
La chanteuse a ajouté qu'elle ne prenait pas parti dans la guerre.
« Je ne cherche pas à accuser qui que ce soit ni à prendre parti. Tout le monde souffre. Y compris les mères des otages, a-t-elle soutenu. Je prie pour qu'ils soient également libérés. J'essaie simplement de faire mon possible pour empêcher ces enfants de mourir de faim. »
Le pape a récemment renouvelé son appel pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza, demandant à la communauté internationale de respecter le droit humanitaire et l'obligation de protéger les civils.
PHOTO GREGORIO BORGIA, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
Le pape Léon XIV
« J'appelle une fois de plus à la fin immédiate de la barbarie de cette guerre et à une résolution pacifique du conflit », a déclaré le pape le mois dernier.
Les travailleurs humanitaires et les médecins ont affirmé qu'après des mois de blocus israélien et de perturbations dans la distribution des fournitures, des enfants de Gaza sans antécédents médicaux commencent à mourir de malnutrition.
L'offensive aérienne et terrestre israélienne, déclenchée par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, a déplacé la plupart des quelque deux millions de Palestiniens de Gaza et a plongé le territoire dans la famine.
Les Nations unies ont indiqué que plus de 5000 enfants ont été diagnostiqués comme souffrant de malnutrition à Gaza en mai, bien que ce chiffre soit probablement sous-estimé.
La malnutrition était pratiquement inexistante avant la guerre. Les médecins peinent à soigner les enfants, car de nombreuses fournitures sont épuisées, selon l'ONU.
Israël nie l'existence d'une famine ou que des enfants meurent de faim. Le pays affirme avoir fourni suffisamment de nourriture tout au long de la guerre et accuse le Hamas d'avoir provoqué des pénuries en volant l'aide et en tentant de contrôler la distribution alimentaire.
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Des Palestiniens déplacés se rassemblent pour collecter de l'eau à partir d'un camion pendant une vague de chaleur dans un campement de fortune à Khan Younis, dans la bande de Gaza, le 13 août 2025. (Jérusalem) Une législation israélienne réglementant les ONG étrangères a été de plus en plus utilisée pour refuser leurs demandes d'apporter de l'aide dans la bande de Gaza, selon une lettre signée par plus de cent ONG publiée jeudi. Hervé BAR Agence France-Presse Les relations entre les ONG soutenues par l'étranger et le gouvernement israélien ont longtemps été marquées par des tensions, les autorités accusant souvent ces ONG de partialité. Ces rapports difficiles se sont encore tendus après l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël qui a déclenché la guerre en octobre 2023. « Les autorités israéliennes ont rejeté les demandes de dizaines d'ONG pour apporter des biens de première nécessité [à Gaza], affirmant que ces organisations 'ne sont pas autorisées à fournir de l'aide' », indique la déclaration. Selon la lettre, dont les signataires incluent Oxfam et Médecins Sans Frontières (MSF), au moins 60 demandes d'aide pour le territoire palestinien assiégé ont été rejetées rien qu'en juillet. Elle cite l'exemple de l'ONG Anera qui « dispose de plus de 7 millions de dollars de fournitures vitales prêtes à entrer à Gaza, y compris 744 tonnes de riz, suffisantes pour six millions de repas, bloquées à Ashdod [Israël] à seulement quelques kilomètres » de Gaza. Idem pour Care et Oxfam, dans l'impossibilité de livrer à Gaza respectivement pour 1,5 milion de dollars et 2,5 millions de dollars diverses fournitures. PHOTO OMAR AL-QATTAA, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Des Palestiniens se rassemblent pour recevoir des repas préparés dans un centre de distribution alimentaire à Gaza, le 13 août 2025. Le gouvernement israélien a approuvé en mars un nouvel ensemble de règles encadrant les ONG étrangères qui travaillent avec les Palestiniens. Leur enregistrement peut être refusé si les autorités estiment qu'un groupe nie le caractère démocratique d'Israël ou « promeut des campagnes de délégitimation » contre le pays. « Malheureusement, de nombreuses organisations d'aide servent de couverture pour des activités hostiles et parfois violentes », a déclaré à l'AFP le ministre de la Diaspora Amichai Chikli, dont le ministère a été chargé de l'enregistrement des ONG. Les organisations « n'ayant aucun lien avec des activités hostiles ou violentes et aucune connexion avec le mouvement de boycottage se verront accorder l'autorisation d'opérer », a-t-il ajouté. Distributions meurtrières Les ONG affirment que ces nouvelles règles laissent les Palestiniens à Gaza sans aide. « Notre mandat est de sauver des vies, mais en raison des restrictions liées à l'enregistrement, les civils se retrouvent sans la nourriture, ni les médicaments et la protection dont ils ont un besoin urgent », a déclaré Jolien Veldwijk, directeur de l'ONG Care dans les territoires palestiniens. « Aujourd'hui, les craintes des ONG internationales se sont avérées vraies : le système d'enregistrement est désormais utilisé pour bloquer davantage l'aide et refuser nourriture et médicaments au milieu du pire scénario possible de famine », accuse la lettre. Israël accuse le Hamas de détourner l'aide entrant à Gaza, et depuis mai, le gouvernement s'appuie sur la Fondation humanitaire de Gaza (GHF) soutenue par les États-Unis pour gérer les centres de distribution alimentaire Alors que des milliers de Gazaouis se pressent chaque jour vers ses centres, ces opérations se déroulent souvent dans le plus grand désordre, voire le chaos, et sous les tirs israéliens pour tenter d'y contrôler les foules. Au moins 1373 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis le 27 mai, la plupart par des tirs israéliens, « alors qu'ils cherchaient de la nourriture », avait rapporté fin juillet l'ONU. Des ONG étrangères et l'ONU ont refusé de coopérer avec la GHF, qu'elles accusent de servir les besoins militaires d'Israël, notamment en poussant des habitants de Gaza à se rapprocher des centres de distribution. Surtout, ces ONG redoutent d'être interdites d'activité en Israël et dans les Territoires palestiniens si elles ne transmettent pas au gouvernement israélien des informations sensibles sur leur personnel palestinien. La date limite pour soumettre ces données est fixée à septembre, après quoi « nombre d'entre elles pourraient être contraintes de cesser leurs opérations à Gaza et en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, et de retirer tout leur personnel international sous 60 jours ».

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La lettre aux extrémistes israéliens
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La Presse

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La lettre aux extrémistes israéliens

Des camions transportant de l'aide humanitaire attendent en Égypte pour entrer à Gaza, près du poste-frontière de Rafah. On ne pourra pas dire que ce critique des exactions israéliennes à Gaza est antisémite. Le Montréalais Irwin Cotler, ex-président du Congrès juif canadien, pourfendeur de l'antisémitisme sous toutes ses formes et ex-ministre de la Justice du Canada1, dénonce l'étranglement des Gazaouis par le gouvernement de Benyamin Nétanyahou. Avec plus de 5000 autres Juifs du monde entier qui se décrivent comme « soutenant passionnément l'État d'Israël en tant que foyer national du peuple juif », Irwin Cotler a signé une lettre de l'organisation juive The London Initiative appelant le gouvernement israélien à cesser de bloquer l'aide humanitaire à Gaza et à mettre un terme à la guerre à Gaza2,3. PHOTO SEAN KILPATRICK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Irwin Cotler en 2015 Extraits de cette lettre adressée au premier ministre Benyamin Nétanyahou, par ailleurs signée par 13 autres Montréalais, dont la professeure de l'UQAM Yolande Cohen et l'homme d'affaires Charles Bronfman, ex-propriétaire des Expos : « Notre solidarité est toujours avec Israël et avec les citoyens israéliens, particulièrement depuis l'attaque barbare du Hamas le 7 octobre 2023. Nous n'avons aucune illusion quant aux actions et aux intentions du Hamas et des États qui le soutiennent, et nous reconnaissons les dilemmes douloureux de tout gouvernement israélien face à ces menaces. » « [Nous vous demandons] de rétablir de façon permanente l'entrée de nourriture et d'aide humanitaire destinées à la population de Gaza. Entraver cette aide quand vous avez décidé la reprise des combats en mars fut un désastre moral et stratégique. Ce n'est pas le fait de protester contre cette politique et ses résultats qui donne une victoire de propagande au Hamas, mais la politique elle-même. » « Mettez un terme à la guerre. Rapatriez les otages […] Le processus de négociation avec une organisation terroriste dépravée est bien sûr complexe et risqué. Mais toute occasion de libérer les otages doit être saisie, et c'est ce qui doit être priorisé plutôt que l'apaisement des extrémistes qui font partie de votre coalition. » Donnez des garanties qu'Israël ne va pas recoloniser Gaza ni poursuivre ou défendre toute politique d'expulsion des Palestiniens de Gaza, quelle qu'en soit la forme. Extrait de la lettre de l'organisation juive The London Initiative « Faites respecter la loi en Cisjordanie, où la fréquence et l'intensité de la violence meurtrière des extrémistes juifs sont sans précédent. Si l'armée israélienne peut – sur un ordre audacieux de votre part – envoyer un missile à travers la fenêtre d'un appartement de Téhéran pour tuer un général iranien, cette même armée peut maintenir l'ordre en Cisjordanie. » « Promettez qu'aucun membre de votre gouvernement ne prônera plus jamais des politiques de famine ou d'expulsion comme armes de guerre. Des membres de votre gouvernement ont utilisé le langage du racisme et de la haine en toute impunité. Par exemple, votre ministre du Patrimoine s'est récemment vanté que 'le gouvernement est en train de rayer Gaza de la carte… Dieu merci nous effaçons ce mal… Tout Gaza sera juif'. De telles déclarations sont des abominations morales et un hilloul hashem – une profanation des valeurs juives et des principes fondateurs de l'État d'Israël. » C'est une lettre importante parce qu'elle vient de gens qui ont à cœur l'existence d'Israël et qui aiment assez ce pays pour dire à ses dirigeants qu'ils commettent et tolèrent des abominations morales. Et, aussi, que les actions du premier ministre Nétanyahou contribuent à alimenter la haine des Juifs. C'est une lettre4 qui rappelle que dans la communauté juive, comme en Israël, il existe une diversité de vues sur la façon de faire la guerre au Hamas. C'est aussi une lettre d'une clarté morale implacable. Je reviens sur un passage en particulier, à propos du blocus de Gaza qui affame les Palestiniens : Ce n'est pas le fait de protester contre cette politique et ses résultats qui donne une victoire de propagande au Hamas, mais la politique elle-même… Ce passage fait référence à la redoutable constellation de supporters sans nuances du gouvernement israélien pour qui toute critique des actions d'Israël à Gaza revient à enfiler le costume d'idiot utile du Hamas. Car en marge de la guerre à Gaza, il y a une guerre de l'information où, du côté israélien, toute critique d'Israël est assimilée à la haine de l'État hébreu, à l'antisémitisme. Pour ces relais, si les Palestiniens souffrent, c'est uniquement la faute du Hamas, toutes les photos montrant des enfants morts ou souffrant sont des mises en scène et chaque missile qui tombe sur une tente visait un terroriste, ce qui justifie forcément le massacre de dizaines de civils… La haine d'Israël existe, l'antisémitisme aussi. Il faut le rappeler. Israël est entouré d'entités qui travaillent activement à sa destruction, comme les houthis, le Hezbollah et le Hamas… Dénominateur commun ? L'Iran. L'Égypte et la Jordanie ont signé des traités de paix avec Israël après des guerres destructrices. La République islamique d'Iran, elle, travaille depuis 1979 à la destruction d'Israël, finançant par exemple les extrémistes palestiniens qui ont contribué – avec l'extrême droite israélienne – à faire échouer le processus de paix de 1994. Il faut le dire, il faut le rappeler : Israël est entouré d'entités qui veulent sa destruction. Les signataires de la lettre de la London Initiative le rappellent en évoquant les « dilemmes douloureux » de tout gouvernement israélien face à ces menaces. 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