
«Elle me disait des choses terribles» : Sharon Stone revient pour la première fois sur les derniers jours de sa mère
Le 21 juillet dernier, Sharon Stone a annoncé sur Instagram que sa mère, Dot, était décédée deux mois plus tôt à l'âge de 91 ans. C'est au Guardian que l'actrice a décidé de se confier pour la première fois sur ce tragique événement. «Maman, Dot, est décédée il y a quelques mois, mais je n'étais prête à en parler publiquement qu'aujourd'hui, car quand quelqu'un meurt, je ressens toujours d'abord de la colère», a-t-elle révélé au journal britannique. Elle a notamment expliqué que sa mère avait un caractère difficile.
«Ma mère n'était pas d'humeur joyeuse. Elle était hilarante, mais elle me disait des choses terribles. Dot jurait comme un docker portugais», a confié Sharon Stone. «Elle m'a dit : 'Je vais te botter le cul' probablement 40 fois au cours des cinq derniers jours (de sa vie, NDLR). Mais c'était son délire. Et quand la dernière chose que ta mère te dit avant de mourir est : 'Tu parles trop, tu me donnes envie de me suicider', et que toute la pièce rit, tu te dis : 'C'est dur comme conclusion, maman !' Mais elle était comme ça. Incapable de trouver la tendresse et la paix en elle-même.»
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«Elle ne voulait pas mourir»
Comme l'explique The Guardian, pendant une grande partie de sa vie, Sharon Stone a pensé que sa mère la détestait. Mais les années passant, les deux femmes ont réussi à se rapprocher l'une de l'autre. «Elle avait terriblement peur de retrouver sa mère et son père à son décès. Elle ne voulait pas mourir, car elle ne voulait pas les voir, car ils étaient si horribles», a expliqué l'actrice de Basic Instinct. «Je l'ai donc convaincue que je les avais mis en prison et qu'ils ne seraient pas là. Elle vivait un véritable enfer.» En effet, comme elle le révélait dans ses mémoires, La Beauté de vivre deux fois, lorsqu'elle avait 8 ans, Sharon Stone a été témoin du viol de sa petite sœur de 5 ans par son grand-père, pendant que sa grand-mère gardait la porte pour les empêcher de s'échapper.
«Ma grand-mère, qui avait été battue tous les jours par le monstre qui était dans cette pièce, était elle-même devenue un monstre», a écrit l'actrice dans son ouvrage sorti en 2021. Et sa mère a elle aussi subi la violence de cet homme. «Elle dit qu'il n'y avait pas eu un jour dans la vie de sa mère sans que Dot n'ait été battue par lui, de l'âge de 5 ans jusqu'à ce qu'elle quitte la maison familiale à 9 ans pour entrer au service d'une famille», a rapporté The Guardian. Malgré des vies pleines de souffrances, cela n'a pas empêché les deux femmes de rester proches et soudées.

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À cette époque, j'ai été marqué par son traitement médiatique et scientifique du génocide en France. Il était complètement différent de celui de la Belgique ou de la presse anglophone. On était alors sur un événement brûlant, que la grande majorité des Français regardait de manière détachée contrairement à l'opinion mondiale. La France a pourtant été très impliquée dans le génocide. Comme le rappelle votre roman, les militaires français sont arrivés sur ce territoire (indépendant depuis 1962) en 1990. Pourquoi ? La France n'a pas de passé colonial avec le Rwanda, mais son président Juvénal Habyarimana était, lui, très ami avec François Mitterand. C'est dans ce contexte qu'il a appelé le chef d'État français, lui assurant que son pays était en proie à un risque de guerre civile, que des rebelles étaient aux portes de Kigali. Il lui a demandé d'intervenir. Une fois arrivés à Kigali, les militaires ont été accueillis comme des héros. 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