
Trump diffuse une fausse vidéo IA d'Obama et relance la polémique
Dans la vidéo postée par Donald Trump, l'ancien président Barack Obama se fait arrêter.
Capture d'écran du post de Donald Trump sur Truth Social.
En bref:
C'est un geste tout sauf diplomatique que Donald Trump a posté sur son réseau social Truth Social, visant directement l'ancien président américain Barack Obama. Dimanche, une vidéo générée par l'intelligence artificielle y a été publiée, accompagnée d'un message pour le moins douteux.
Dans cette séquence de quarante-cinq secondes, on voit d'abord défiler plusieurs figures du Parti démocrate, dont Barack Obama et Nancy Pelosi, tandis que s'affiche le message «personne n'est au-dessus de la loi». La vidéo se poursuit dans le bureau ovale, où Obama et Trump semblent discuter, jusqu'à l'irruption d'agents du FBI venus arrêter l'ancien président démocrate – sous le regard satisfait de Donald Trump.
La scène est accompagnée du morceau « Y.M.C.A. », devenu l'un des hymnes de campagne de Trump, et se conclut par des images de Barack Obama en tenue de prisonnier orange, derrière les barreaux.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Barack Obama accusé
Cette mise en scène intervient peu après les déclarations controversées de Tulsi Gabbard, actuelle directrice nationale du Renseignement, sur l'ingérence russe lors de l'élection présidentielle de 2016. Invitée sur Fox News , elle a accusé Barack Obama d'avoir instrumentalisé les services de renseignement pour déclencher une enquête sur une éventuelle collusion entre Donald Trump et la Russie.
«Plus de 100 documents que nous avons publiés vendredi détaillent et fournissent des preuves de la manière dont cette conspiration traîtresse a été dirigée par le président Obama, quelques semaines seulement avant son départ de ses fonctions, après que le président Trump a déjà été élu», a-t-elle affirmé. Cette dernière a également indiqué qu'elle transmettrait ces documents au FBI et au Ministère de la justice en vue d'un renvoi criminel. Ingérence russe de 2016
Plusieurs enquêtes menées aux États-Unis – dont celles des agences de renseignement, du procureur spécial Robert Mueller et du Sénat – ont confirmé que la Russie a mené une campagne d'ingérence durant l'élection présidentielle de 2016.
En revanche, aucune preuve formelle n'a permis d'établir que Donald Trump ou son entourage aient activement participé à ces actions ou aient coordonné leurs efforts avec le gouvernement russe.
Ingérence russe aux États-Unis Newsletter
«Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde.
Autres newsletters Sonia Imseng est journaliste au sein de la rédaction numérique. Elle couvre l'actualité, la société et la culture. Elle a aussi travaillé pour Femina, la RTS, Le Temps, Le Courrier. Plus d'infos @SoniaImseng
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


24 Heures
11 hours ago
- 24 Heures
États-Unis: Apple promet 100 milliards d'investissements supplémentaires
Six-cents milliards de dollars sur quatre ans, c'est la somme mirobolante qu'Apple promet d'investir aux États-Unis. Publié aujourd'hui à 02h56 Mis à jour il y a 3 minutes Le PDG d'Apple, Tim Cook, serre la main du président américain Donald Trump à la Maison Blanche le 6 août 2025. Getty Images via AFP Le géant de la tech Apple a promis mercredi 100 milliards de dollars d'investissements supplémentaires aux Etats-Unis lors d'un événement à la Maison Blanche aux côtés du président américain qui espère que des iPhone finiront par être fabriqués dans le pays. «Nous nous engageons à 100 milliards d'investissements supplémentaires aux Etats-Unis, portant le total de nos investissements dans le pays à 600 milliards sur quatre ans», a déclaré le patron du groupe californien, Tim Cook, depuis le Bureau ovale. Il a aussi annoncé le lancement d'un programme visant à fabriquer, aux Etats-Unis, des «composants stratégiques présents dans les produits Apple partout dans le monde». «Déjà cette année, les industriels américains sont en passe de fabriquer 19 milliards de puces pour Apple dans 24 usines réparties dans douze Etats», a poursuivi Tim Cook, ajoutant que les investissements dans l'intelligence artificielle (IA) seraient aussi accrus. «Nous allons continuer à investir ici en Amérique. Nous allons continuer à embaucher en Amérique», a-t-il lancé devant le président Donald Trump. Surtaxe de 100% sur les puces et semiconducteurs Depuis son retour au pouvoir, ce dernier relève significativement les droits de douane sur les produits entrant aux Etats-Unis, notamment pour pousser les industriels à rester ou revenir aux Etats-Unis. Il a d'ailleurs annoncé lors du même événement qu'il souhaitait mettre en place une surtaxe de 100% sur les puces et les semiconducteurs importés, sans donner de date. «Mais la bonne nouvelle pour des entreprises comme Apple, c'est que si vous construisez (des usines) aux Etats-Unis ou vous êtes engagés à le faire, vous ne devrez pas payer», a-t-il poursuivi. Le chef de l'Etat, confronté à un scepticisme croissant des Américains sur l'économie, a salué «le plus grand investissement d'Apple en Amérique et dans le monde». «C'est une étape importante vers l'objectif ultime qui est de voir les iPhone vendus aux États-Unis d'Amérique, fabriqués en Amérique», a estimé Donald Trump. L'annonce des investissements avait fuité à l'avance dans des médias, et été confirmée à l'AFP plus tôt dans la journée par un haut responsable de la Maison Blanche. «Rameau d'olivier» Pour Nancy Tengler, directrice de la société d'investissements Laffer Tengler, l'annonce d'Apple s'apparente à un «rameau d'olivier» tendu par son patron Tim Cook, après que Donald Trump a abondamment critiqué l'entreprise à cause de sa production d'iPhone hors des Etats-Unis. Apple a longtemps assemblé l'essentiel de ses iPhone chez des sous-traitants en Chine. Depuis 2018, face à la montée des tensions commerciales entre les deux pays, la firme a progressivement déplacé une partie de sa production en Inde. Début mai, Tim Cook avait dit s'attendre à ce que «la majorité des iPhone vendus aux Etats-Unis» pendant le trimestre en cours proviennent d'Inde. Donald Trump avait alors menacé d'imposer «au moins 25%» de droits de douane à Apple, si l'entreprise ne rapatriait pas ses usines. «Cook a réussi à naviguer dans ces eaux troubles inédites, prouvant qu'il est 10% homme politique et 90% PDG», a commenté mercredi Dan Ives, analyste chez Wedbush. «Il va mettre à profit ses solides relations internationales pour assurer des temps plus paisibles à Cupertino, malgré les inquiétudes sur la croissance d'Apple alors que Trump s'engage à nouveau sur la voie de +l'Amérique d'abord+ et des hausses de droits de douane», a-t-il ajouté. A la Bourse de New York, le titre d'Apple a clôturé en hausse de 5,09% à 213,25 dollars. Protectionnisme Le président américain mise sur le protectionnisme pour réindustrialiser les Etats-Unis. Mais les chiffres pharaoniques qu'il met en avant – il a par exemple évoqué un montant total de 10'000 milliards de dollars – sont selon les experts difficilement vérifiables, car ils mêlent des projets d'investissements concrets, des annonces datant d'avant son retour au pouvoir, et des promesses à long terme plus ou moins vagues. Un sondage Morning Consult/The Century Foundation publié le 31 juillet montre que 83% des Américains sont préoccupés par le prix de l'alimentation, et que 48% d'entre eux peineraient à faire face à une dépense imprévue de 500 dollars – comme par exemple une facture médicale ou une réparation urgente. Dans la même enquête d'opinion, 61% des personnes interrogées jugent que les décisions de Donald Trump ont eu un impact négatif sur le coût de la vie, et 76% s'inquiètent d'une possible récession. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
31-07-2025
- 24 Heures
Aux États-Unis, polémique autour de Tea, qui permet aux femmes de noter les hommes
Vendredi, Tea a subi une cyberattaque. Quelque 72'000 images et des données personnelles ont été mises en circulation sur internet. Hélène Vissière Publié aujourd'hui à 11h25 L'application américaine Tea a subi une vaste cyberattaque. Keystone/AP Photo, File La photo représente un jeune homme blond, souriant, l'air de gendre idéal. Malheureusement sur l'app Tea Dating Advice, il a 17 drapeaux rouges et un commentaire peu flatteur: «A trompé ma copine avec au moins trois autres filles». Tea est une app qui vise à «aider les femmes à faire des rencontres en toute sécurité» en leur permettant de partager des informations sur l'homme avec qui elles sortent ou envisagent de sortir. Tout cela anonymement. Les articles ABO sont réservés aux abonnés. S'abonner Déjà enregistré.e ou abonné.e? Se connecter


24 Heures
28-07-2025
- 24 Heures
Comment les licenciés du DOGE d'Elon Musk se battent contre l'oubli
Des milliers d'ex-fonctionnaires alertent sur l'impact des coupes budgétaires voulues par le patron de SpaceX et Donald Trump. Alexis Buisson - correspondant à New York Publié aujourd'hui à 18h48 Manifestation de soutien aux employés du Département d'État américain récemment licenciés, devant le bâtiment fédéral Harry S. Truman à Washington, DC, le 11 juillet 2025. Getty Images via AFP/Anna Moneymaker En bref: Alors que Donald Trump cherche à faire oublier l' affaire Epstein , son ex-meilleur ami, Elon Musk, continue de l'enfoncer. Un mois après avoir dit que les documents judiciaires relatifs au financier pédophile et à son réseau ne seront jamais révélés au grand public car «Trump est dedans», le patron de Tesla ne se prive pas de commenter les développements de ce dossier embarrassant pour le locataire de la Maison-Blanche auprès de ses 230 millions d'abonnés sur X. Il a notamment posé des questions sur Epstein à son chatbot Grok et qualifié l'affaire de « cover up » («dissimulation»). Il a aussi utilisé un mème de clown quand le gouvernement a annoncé qu'il n'y avait pas de «liste de clients» d'Epstein impliqués dans son entreprise de trafic sexuel de mineurs, après que la procureure générale, Pam Bondi, a dit que le document était sur son bureau. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Cette bagarre verbale entre les deux hommes, qui ont abruptement mis fin à leur «bromance» en juin dernier en raison de différends sur la «Grande, belle loi» voulue par le président américain, ne fait pas rire Bushraa Khatib. Ancienne écrivaine aux Instituts nationaux de la santé (NIH), où elle faisait de la vulgarisation scientifique autour du travail pointu réalisé au sein de ces centres de recherche publics près de Washington, elle fait partie des milliers d'employés fédéraux remerciés sans ménagement par DOGE (Département de l'efficacité gouvernementale) le 14 février dernier. Une saignée surnommée «Massacre de la Saint-Valentin». «Voir ces deux hommes puissants se disputer, ça attire l'attention des médias. Mais, pour moi, la question fondamentale est ailleurs: quels dégâts ont-ils faits et est-ce trop tard pour les réparer?» observe Bushraa. Les employés licenciés ce jour-là sont réconfortés devant les bureaux. Getty Images via AFP/Anna Moneymaker Depuis le départ officiel d'Elon Musk de la tête de DOGE, en mai dernier, les actions de cette commission sont quelque peu tombées dans l'oubli. Mais elles continuent de se faire sentir. Le 18 juillet, le Congrès a acté une partie des coupes entreprises par l'entité en annulant plus 9 milliards de dollars de crédits (8 milliards à l'aide internationale, 1 milliard aux médias publics) qui avaient été approuvés. Un geste très rare. Se battre pour retrouver un job Pour les fonctionnaires renvoyés comme Bushraa Khatib, le combat contre les coupes budgétaires mises en œuvre continue. «Maintenant que Musk est parti, quelles sont les répercussions des actes de cet homme à qui l'on a donné carte blanche pour remodeler l'administration au nom de l'efficacité? Que faisons-nous pour régler les problèmes qu'il a causés?» demande-t-elle. Bushraa Khatib se bat pour retrouver son ancien empèloi au NIH. Bushraa Khatib Depuis son départ forcé, elle a connu «des hauts et des bas». Tout en participant à des manifestations de fonctionnaires, elle cherche un emploi à Washington et sa banlieue, où elle vit avec son mari et leur fils de 9 ans. Mais la concurrence est féroce. «Depuis mon licenciement, toutes les équipes de communication des NIH ont été virées. Le marché est inondé de personnes ayant les mêmes compétences que moi. Non seulement les offres sont rares, mais il est difficile d'obtenir des réponses de la part des employeurs que l'on contacte. C'est difficile et déprimant.» Simultanément, elle se bat pour retrouver son ancien emploi. Elle a fait appel de son licenciement, qu'elle juge «illégal», auprès de deux commissions. Toutefois, même si elle est réintégrée, elle ne sait pas à quoi son travail ressemblera, étant donné que ses équipes «ont été décimées». «Ils ont fait des coupes sans réfléchir!» Sa situation financière pourrait être plus délicate. En mars dernier, elle a reçu un courriel des NIH l'informant que le licenciement des fonctionnaires en période probatoire (recrutés, comme elle, il y a moins d'un an) avait été suspendu à la suite d'une décision de justice et que l'écrivaine serait mise en congés payés «jusqu'à nouvel ordre». Comme d'autres, elle continue donc de percevoir son salaire. «Je suis toujours rémunérée sans être autorisée à faire mon travail, dit-elle. C'est ridicule.» Elon Musk a quitté officiellement son poste à la tête de DOGE, en mai dernier. AFP/Allison ROBBERT Ce n'est pas la seule incohérence dans le système kafkaïen créé par DOGE, dont le but était de réduire les dépenses publiques tout en rendant les administrations plus efficaces. En juin, le «Washington Post » a trouvé que, depuis l'intervention à la tronçonneuse d'Elon Musk, des décisions routinières, comme l'achat de matériel de bureau ou la sélection de fournisseurs pour des événements, prenaient beaucoup plus de temps et requéraient davantage de paperasse que par le passé. «Il n'y a rien d'efficace dans ce que nous vivons aujourd'hui. Comme ils ont fait des coupes sans réfléchir, la situation actuelle n'a pas de sens. Ils se sont débarrassés de gens qui étaient nécessaires au bon fonctionnement de la machine gouvernementale», reprend Bushraa Khatib. Chaque mardi, elle rend visite à des sénateurs, démocrates comme républicains, avec d'autres «victimes» de DOGE issues de ministères divers, pour les sensibiliser aux conséquences de ces réductions. «Les dégâts infligés à la santé publique et la recherche sont irréversibles. Ils affecteront l'ensemble de l'entreprise scientifique aux États-Unis et dans le reste du monde.» La saga Donald Trump - Elon Musk Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.