
Tour de France : parcours, horaires, favoris et curiosités de la quatorzième étape
Le profil de l'étape : Pau-Luchon-Superbagnères (182,6 km)
À découvrir Le classement du Tour de France 2024
Dernier jour de montagne dans les Pyrénées après la nouvelle démonstration de Tadej Pogacar. Pour cette quatorzième étape, les coureurs du Tour de France devront rejoindre Luchon-Superbagnères (Haute-Garonne) en partant de Pau (Pyrénées-Atlantiques). Un tracé de 182,6 kilomètres très exigeant, avec un dénivelé positif important (4 950 m). À mi-parcours, se dressera le col du Tourmalet (19 km à 7,4% ; km 89,5) puis arrivera l'enchaînement (habituel) col d'Aspin (5 km à 7,6% ; km 119,3)-col de Peyresourde (7,1 km à 7,8% ; km 150,1) avant la montée finale vers Luchon-Superbagnères (12,4 km à 7,3%). Autant dire que les grimpeurs devraient s'en donner à cœur joie et que l'on pourrait bien assister à quelques défaillances parmi les leaders...
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Les favoris de la rédaction et la grosse cote
Tadej Pogacar va-t-il signer un triplé dans les Pyrénées et se lancer dans une course aux records ? Tablons plutôt sur la victoire Mattias Skjelmose, distancé au classement général (19e à 33'30'') mais qui pourra profiter de la fatigue générale du peloton pour s'extirper dans une échappée précoce et gagnante.
La grosse cote : Et si Pavel Sivakov retrouvait ses jambes après avoir été malade en début de Tour de France. Le Franco-russe, qui n'a pas réussi à épauler Tadej Pogacar comme il le souhaitait en montagne, doit une revanche à ses dirigeants et se glissera dans la bonne échappée du jour pour faire valoir ses qualités de coureur complet.
Les horaires de la quatorzième étape
Le départ fictif sera donné à 12h00 depuis Pau et le départ réel à 12h15. L'arrivée est prévue à 17h24 avec une moyenne de 35 km/h.
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Comment suivre l'étape à la télé
France 3 à partir de 13h00 puis France 2 à 15h00. En intégralité en payant sur Eurosport.
La curiosité du jour
Le Tour de France et Pau, c'est une longue histoire d'amour. La préfecture des Pyrénées-Atlantiques accueillera, ce samedi, la Grande Boucle pour la soixante-seizième fois. Elle compte plusieurs monuments à visiter tels que son château (XIIe-XIVe siècles, lieu de naissance du roi Henri IV), son musée national, son musée des Beaux-Arts ou encore le Palais Beaumont.
Luchon-Superbagnères, où passera le Tour de France pour la septième fois de son histoire, est une station de tourisme de montagne connue pour ses thermes (XIXe siècle) et son vaporarium (seul hammam naturel d'Europe) ainsi que son église Notre-Dame-de-l'Assomption (XIXe siècle). Vous pouvez y déguster des spécialités locales comme la garbure, le pétéram (potée de tripes d'agneau) ou pistache luchonnaise (cassoulet au mouton).
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L'expression du jour : «Se garer»
Ralentir considérablement et être presque à l'arrêt.
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« L'exemple de la nana qu'il fallait imiter » : Laura Dahlmeier, l'ex-biathlète qui aimait la montagne, morte à 31 ans dans un accident d'alpinisme
Victime d'un accident en haute montagne au Pakistan lundi, Laura Dahlmeier a été déclarée morte ce mercredi, à seulement 31 ans. Amoureuse de la montagne, l'Allemande s'était convertie à l'alpinisme après avoir stoppé sa carrière de biathlète à 25 ans, qui l'avait menée à deux titres olympiques. « C'était quelqu'un d'influent dans son sport et en dehors. La pluie d'hommages qui va tomber va nous le montrer. Beaucoup vont être touchés par ce drame. » Quelques minutes après l'annonce du décès de Laura Dahlmeier à 31 ans, Anaïs Chevalier-Bouchet ne s'est pas trompée en décrivant la trace laissée par l'ancienne biathlète, « victime d'une chute de pierres » au Pakistan. L'accident s'est produit lundi à près de 5 700 m d'altitude sur le pic Laila. Sa partenaire de cordée Marina Eva Krauss a lancé un appel de détresse, mais la dangerosité du site a rendu toute tentative de sauvetage impossible, selon son agence. Elle serait « morte sur le coup », estime les secours. Retraitée depuis 2019 du circuit, la double championne olympique a été honorée par l'IBU, des champions comme Quentin Fillon Maillet, Ingrid Landmark Tandrevold ou Lou Jeanmonnot ainsi que le président allemand Frank-Walter Steinmeier. « J'ai fait toute ma carrière avec elle, poursuit Chevalier-Bouchet, émue. Elle passait souvent à Chamonix, on se croisait. C'est quelqu'un qui m'a aidée à grandir dans le sport. C'est bouleversant, tragique, on s'identifie. » Une publication partagée par International Biathlon Union (@biathlonworld) « Je suis choqué que ce soit arrivé à Laura, que je suis depuis qu'elle est biathlète et qui, je le sais, est devenue une alpiniste remarquable », a assuré Reinhold Messner, l'un des plus grands alpinistes du siècle passé, au média allemand RTL. Guide de haute montagne diplômée d'État, l'Allemande ne faisait rien à moitié. Comme lorsqu'elle a dominé la planète biathlon en 2017. Sa suprématie ne s'est pas éternisée, mais ça, c'est elle qui l'a choisi. Si elle n'a pas décidé de grandir à Garmisch-Partenkirchen, au pied du plus haut sommet d'Allemagne, la « Zugspitze », elle a jeté son dévolu sur le biathlon à 12 ans. Dix années après avoir chaussé ses premiers skis, trois ans après sa découverte de la discipline. Des Mondiaux historiques en 2017 « Elle était très forte chez les juniors et les jeunes, se remémore Chevalier-Bouchet, née, comme Dahlmeier, en 1993. C'était la fille à battre. » Précoce, elle a décroché ses premiers podiums en Coupe du monde en 2014-2015. Un an avant son premier couronnement individuel mondial, deux saisons avant d'avaler la concurrence. Son année 2017 ? Un gros globe de cristal et cinq titres de championne du monde à Hochfilzen, sur six possibles. Une médaille d'argent en mass-start complète sa collection autrichienne. Personne n'avait réussi pareils Mondiaux. Le tout à 23 ans. 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« Elle n'agissait jamais comme une star » : qui était Laura Dahlmeier, la biathlète tragiquement décédée ?
Troquer les skis et la carabine pour le piolet, la lumière des podiums pour celle des sommets, les pistes damées pour la verticalité. Cette seconde vie loin des globes de cristal et des compétitions de biathlon, Laura Dahlmeier s'y était consacrée avec la même intensité. Devenue guide de haute montagne certifiée en avril 2023, l'ancienne reine du biathlon connaissait les lois des terrains alpins. Ses beautés. Ses silences. Ses pièges aussi. Dans ce décor qu'elle aimait tant, l'Allemande de 31 ans y a tragiquement perdu la vie. Ce lundi 28 juillet, la double championne olympique a été emportée par un éboulement de pierres lors de l'ascension du pic Laila, à 5 700 m d'altitude, dans la chaîne du Karakoram, au nord du Pakistan. L'isolement extrême de la zone a rendu toute tentative de sauvetage impossible , scellant son sort dans ce piège cruel. Une fin brutale. Injuste. Laura Dahlmeier n'a pas simplement brillé sur la scène du biathlon, elle l'a dominée avec une précocité désarmante. Révélée aux Championnats du monde juniors à Obertilliach (Autriche) en 2013, la biathlète de 20 ans rafle trois titres - individuel, sprint, relais - et s'offre une médaille d'argent en poursuite. C'est en 2017, à Hochfilzen, toujours en Autriche, que la native de Garmisch-Partenkirchen, en Bavière, entre définitivement dans la légende. Cette année-là, elle frôle le Grand Chelem : cinq médailles d'or - individuel, mass start, poursuite, relais, relais mixte. Seul le sprint lui échappe de peu, avec une deuxième place. À 25 ans, la septuple championne du monde referme la parenthèse de la haute compétition. Sans jamais vraiment tourner le dos à sa discipline. Consultante régulière pour la chaîne allemande ZDF, elle est restée une voix familière du biathlon. Laura a marqué le circuit, aussi bien par son palmarès que par sa personnalité unique. « Atypique, précise Stéphane Bouthiaux, directeur des équipes de France. Un soir, après un titre important en 2017, elle a célébré sa victoire, alors qu'une course l'attendait le lendemain. Ça ne l'a jamais empêché d'être pleinement concentrée pour la suite. » Chez Laura, tout partait de son envie, de sa passion viscérale pour la montagne. « L'amoureuse des activités en plein air », comme le décrit sa biographie Instagram, a même présenté un film sur l'alpinisme intitulé United by Summit – From Biathlon to Extreme Climbing en 2022. « En pleine compétition, elle préférait parfois partir seule en montagne, plutôt que de suivre les entraînements », se souvient Bouthiaux. Ce qui frappait aussi, c'était la simplicité de ce poids plume de 1m62. « Elle n'agissait jamais comme une star, y compris dans sa manière d'être et son style vestimentaire. C'était un plaisir de la croiser en compétition, toujours souriante, agréable. C'est un énorme choc », conclut-il, encore bouleversée par sa disparition.


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