
EN DIRECT - Mondiaux de natation : Marchand vise le record du monde, la Chinoise de 12 ans Yu Zidi en piste
Quid de Yu Zidi, phénomène chinoise de 12 ans ?
Sensation de ces Mondiaux, la nageuse chinoise Yu Zidi, âgée de seulement 12 ans, a une course de prévue aujourd'hui : la demi-finale du 200m papillon à 14h22.
Lundi, elle s'est classée 4e du 200m 4 nages, remporté par Summer McIntosh.
À lire aussi Mondiaux de natation : avec la «prodige» de 12 ans Yu Zidi, on achève bien les ados…

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Le Figaro
6 minutes ago
- Le Figaro
Mondiaux de natation: médaillée de bronze sur le relais, la nageuse chinoise Yu Zidi rentre dans l'histoire à 12 ans
La nageuse chinoise, âgée de 12 ans, a remporté la médaille de bronze lors du relais 4x200 m nage libre féminin à Singapour vendredi. Dans l'histoire. La Chinoise Yu Zidi s'est dite «très émue» après avoir remporté une médaille de bronze en relais aux Mondiaux de Singapour, devenant à 12 ans la plus jeune nageuse de l'histoire à se hisser sur un podium mondial. Sans participer à la finale, Yu a été médaillée de bronze avec l'équipe chinoise de relais du 4x200 m nage libre féminin jeudi soir car elle avait pris part aux séries matinales. Le relais a été remporté par l'Australie devant les Etats-Unis. «C'est très émouvant, c'est un sentiment agréable», a déclaré la pré-adolescente. Publicité Yu Zidi, un cas qui interroge aux Mondiaux de Singapour Yu, qui aura 13 ans en octobre, a fait sensation avec ses performances à Singapour. Elle s'est qualifiée pour la finale du 200 m quatre nages lundi où elle a fini quatrième, manquant la médaille pour seulement 6/100e. Elle a de nouveau terminé au pied du podium en finale du 200 m papillon jeudi et participera également au 400 m quatre nages dimanche. À lire aussi «Comment fait-elle ?» : questions et inquiétudes autour de Yu Zidi, phénomène de la natation chinoise à seulement 12 ans Mais sa présence à Singapour a aussi créé la polémique, certains acteurs de la natation s'interrogeant sur l'impact mental et physique d'un entraînement de haut niveau sur une jeune fille encore en pleine croissance. D'après le règlement actuel, les athlètes doivent avoir au minimum 14 ans pour participer aux Mondiaux, mais des exemptions peuvent être délivrées si, comme Yu Zidi, ils réalisent des minima suffisamment élevés en amont.


L'Équipe
an hour ago
- L'Équipe
Un an après Paris 2024, les Championnats de France s'ouvrent avec des absents de marque mais aussi des espoirs de briller pour ceux qui visent Tokyo
Les Championnats de France de Talence accueillent ce week-end une élite française clairsemée du fait des nombreuses absences dues à la difficile année post olympique. L'occasion pour ceux qui sont dans les clous d'aller glaner leur passeport pour les Mondiaux qui auront lieu dans un mois et demi à Tokyo. Les dynamiques ne semblent pas avoir changé. Un an après avoir nagé sur le monde à Paris, Léon Marchand flotte toujours au-dessus de l'eau à Singapour. Un an après avoir glané une seule médaille (argent) dans son Stade de France, l'athlétisme français, quant à lui, est toujours dans cet entre-deux, où les promesses peuvent se transformer en joie ou rester sans lendemain. Ce vendredi, et pour tout le week-end, le stade boisé de Thouars - là où Gabriel Tual, l'une des valeurs sûres de la nation, s'entraîne au quotidien - accueille les Championnats de France Élite (à suivre en direct sur la chaîne L'Équipe), le passage obligatoire pour ceux et celles qui espèrent voir le Japon en bout d'été (13-21 septembre). Une année olympique difficile à digérer pour beaucoup de monde Évidemment, les yeux seront braqués sur les réussites de Paris 2024, enfin pour les présents. Car, dans cette année post olympique difficile à digérer pour beaucoup de monde à la vue de la liste des blessés et/ou retardataires à l'échelle mondiale (Ingebrigtsen, Hodgkinson, Kennedy...), la France a aussi ses estropiés. Des sept finalistes parisiens, Rénelle Lamote (5e du 800 m), Louise Maraval (8e du 400 m haies) et Clément Ducos (4e du 400 m haies) manquaient déjà à l'appel. Les deux premières citées sont dans une course contre-la-montre et devraient pouvoir reprendre le fil de la saison avant qu'il ne soit trop tard. Pour Ducos, la révélation 2024, sa cheville semble le contraindre à repasser un temps à l'herbage. Cyréna Samba-Mayela sur la liste des absents Mais hier soir, c'est le nom clinquant de Cyréna Samba-Mayela qui s'est ajouté à la liste des absents. Plus apparue en compétition depuis la finale de la Ligue de diamant en septembre dernier, la vice-championne olympique de Paris du 100 m haies devait signer son retour à la compétition à Talence, après un printemps gâché par une blessure à un mollet contracté à l'échauffement de l'étape de Miami du Grand Slam Track début mai. À la fin du mois de juin, lors du meeting de Paris, où elle était spectatrice, la hurdleuse s'était dite « confiante » quant à ses chances de reprise aux France. Finalement, c'est à la surprise général qu'elle a fait constater une blessure hier soir au médecin fédéral afin d'obtenir une exemption pour le rendez-vous national et toujours espérer être de la partie au Japon. « Il ne faut ne faut pas sous-estimer l'impact psychologique et la pression qui redescend au niveau du corps après les Jeux » Romain Barras, le directeur de la haute performance à la FFA Une liste de forfaits à laquelle on peut ajouter quelques potentiels comme le champion d'Europe du steeple Alexis Miellet (pied), le vainqueur de la coupe d'Europe au triple Jonathan Seremes (pied), le sprinteur Pablo Matéo (100 m) ou encore la demi-fondeuse Sarah Madeleine (1 500 - 5 000 m). « Il y a toujours un investissement qui est un cran au-dessus en année olympique, rappelait mercredi Romain Barras, le directeur de la haute performance à la Fédération française d'athlétisme (FFA). Il ne faut pas sous-estimer l'impact psychologique d'un tel événement, la pression qui redescend au niveau du corps après les Jeux. Le plus compliqué c'est de s'acharner. Tous ceux qui s'écoutent, sont raisonnables, c'est le meilleur conseil. Il en reste des saisons. » Heureusement pour les Bleus, certains semblent, au contraire, bien dans les clous comme Gabriel Tual (6e du 800 m aux JO), Yann Chaussinand (8e du marteau) ou encore Alice Finot (4e du 3 000 m steeple) qui seront tous les trois en Gironde pour simplement poinçonner un ticket qu'ils ont déjà en poche avec le statut de « prioritaire » offert par la FFA. Finalement, l'une des grandes questions de ce Championnat - au-delà de savoir qui seront les deux milers qui accompagneront Azeddine Habz (intouchable vu le CV et la possibilité du comité de sélection de choisir 1 athlète en plus des deux premiers aux France) sur le 1 500 m où ils sont 7 à avoir fait les minima - est de savoir si Sasha Zhoya ajoutera un quatrième titre de suite à sa collection sur le 110 m haies. Le problème c'est que la pépite née en Australie est aussi dans l'inconnu en arrivant à Talence. En super forme au début de la saison (13''06, record personnel), il a, depuis, géré son physique qui couine souvent. Mais il fait partie de ceux chargés de ramener le soleil et de l'emmener là où il se lève.


Le Parisien
2 hours ago
- Le Parisien
Mondiaux de natation : le relais 4 x 200 m qualifié pour la finale… en attendant Léon Marchand
Le boulot est fait. Pour espérer voir Léon Marchand en finale du 4 x 200 m… il fallait d'abord que ses camarades parviennent à se qualifier lors des séries vendredi matin. Les Bleus (Fuchs, Fente Damers, Pouillard et Le Goff) ont signé le 8e temps (7′06′'88), ce qui leur permet d'accrocher le dernier ticket pour le rendez-vous de l'après-midi (14h39 en France), auquel devrait se joindre le sextuple champion du monde . « Ça se pourrait bien, plaisante Le Goff. L'objectif, c'était d'abord de se qualifier. Peut-être qu'on a quelqu'un qui va rejoindre le relais ce soir donc ça peut être un bon coup de pouce… » Même avec le renfort du Toulousain, les Français auront fort à faire pour tirer leur épingle du jeu. « Il y a encore des petits problèmes à régler pour que ce soit vraiment bien, observe Fuchs. On peut être plus rapides… » Au lendemain de sa septième place dans un 100 m nage libre de folie remporté par le Roumain David Popovici avec le deuxième meilleur temps de l'histoire (46′'51), Maxime Grousset était déjà à l'eau vendredi matin dans le bassin de l'OCBC Arena. Engagé sur 100 m papillon, dont il a conquis le titre mondial en 2023, et 50 m nage libre, le sprinteur de l'Insep a finalement décidé de faire l'impasse sur le crawl. « Je me sens tout simplement mieux en papillon, autant profiter à 100 % de ce que je peux y faire », glisse le Néo-Calédonien titré sur 50 m papillon en début de compétition . Onzième temps des séries du 100 m papillon (51′'36), Grousset n'a pas forcé avant les demi-finales (vendredi à 13h10 en France). « C'était une course facile, je n'allais pas tout mettre dès ce matin, soupire le protégé de Michel Chrétien. Je suis un peu loin sur les murs, il y a plein de choses à revoir mais ce que je cherchais, ce n'était que de la fluidité et de la facilité. La page du 100 m crawl est tournée, ça m'a fait un peu ruminer hier soir (jeudi) bien sûr mais je suis reparti de l'avant. Il y a de belles choses à faire même s'il y a toujours une concurrence très rude. » Clément Secchi, l'autre Tricolore engagé sur la distance, est lui passé par la petite porte. « J'ai eu chaud, avoue le Provençal. Un petit centième (16e temps en 51′'58). C'est très serré. On va tout faire pour entrer en finale, moi j'y crois. L'attente pour entrer dans la compétition était un peu longue, mais j'ai l'habitude. Je suis bien, j'ai fait une super préparation, j'ai tout mis en place pour que ça s'aligner aux Championnats du monde. Il n'y a plus qu'à. » Un allant qui contraste avec la mine dévastée de Pauline Mahieu, 24e chrono matinal (2′12′'33) et renvoyée à l'hôtel dès les séries du 200 m dos. « C'était très dur, lâche la Nordiste, les yeux humides et la voix chevrotante. Je ne sais pas trop ce qu'il s'est passé. » Sur 50 m nage libre, Nikita Baez est vite sorti de la compétition . Le Lyonnais, qui quittait pour la première fois l'Europe, n'a pu faire mieux que le 22e temps des séries (22′'06). « Je suis déçu, lâche-t-il. Il va falloir analyser. J'ai eu des pics de stress un peu n'importe comment pendant la semaine, pendant les siestes, etc. Bizarrement, ce matin, je me trouvais non pas relâché, mais un peu mou et j'ai dû faire un effort. Mais je suis arrivé avec zéro expérience et je fais mon deuxième meilleur temps, donc tout n'est pas à jeter. Ça donne envie de revenir, je sens que je suis capable. » Passée à côté du 1 500 m , où elle avait conquis l'argent à Paris 2024, Anastasiia Kirpichnikova considérait qu'elle avait terminé sa semaine singapourienne. L'élève de Philippe Lucas à Martigues a finalement décidé de s'aligner sur 800 m, histoire de n'avoir aucun regret. Au cas où. « Je ne voulais pas penser après : et si j'avais essayé ?, souffle-t-elle à l'issue des séries après sa 11e place (8′28′'97). J'ai essayé, c'est bon, j'ai fini ma compétition… Après le stage terminal de Jakarta, je pensais réaliser mes meilleurs temps ici mais ce ne se passe pas toujours comme prévu. Bonnes vacances ! »