
Davidovich Fokina accède au quatrième tour
La Presse Canadienne
Il s'agissait en quelque sorte d'une surprise alors que Davidovich Fokina, 20e tête de série, a défait Mensik (no 12) en deux manches de 6-2, 6-4.
Le Montréalais Gabriel Diallo est le seul Canadien encore en action en simple dans le tableau principal masculin.
Il se mesurera à l'Américain Taylor Fritz (no 2) sur le court central, plus tard vendredi.
Les joueurs invités Nicolas Arsenault, de Richmond Hill, en Ontario, et Justin Boulais, de Vancouver, affronteront le Néerlandais Sander Arends et l'Argentin Guido Andreozzi lors d'un match de premier tour en double masculin, cet après-midi.
Une victoire d'Arsenault et Boulais ouvrirait la voie à un duel entièrement canadien contre Leon Draxl, de Newmarket, en Ontario, et Cleeve Harper, de Calgary. Le duo de joueurs invités a éliminé les Américains Evan King et Christian Harrison, septièmes têtes de série, au premier tour.
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La Presse
8 hours ago
- La Presse
Huit dossiers à boucler dans la LNH
À un mois de l'ouverture des camps d'entraînement dans la LNH, quelques dossiers tardent à se boucler aux quatre coins du circuit. Nous en avons retenu huit. Mason McTavish En commençant, un nom qui passionne les partisans du Canadien sur les réseaux sociaux. On comprend facilement pourquoi McTavish suscite autant de fébrilité dans la province. Il évolue au centre, un besoin criant chez le Tricolore ; à 22 ans, il cadre parfaitement avec le profil recherché par l'organisation, et il vient d'établir des sommets personnels avec 22 buts et 52 points à sa troisième saison complète dans la LNH. Comme les négociations semblent piétiner à Anaheim pour la signature d'une nouvelle entente, toutes les conjectures sont permises – les partisans des Red Wings sont aussi très actifs sur ce dossier, au fait. Maintenant, la question fondamentale : pourquoi les Ducks voudraient-ils l'échanger, alors qu'ils sont eux-mêmes en reconstruction ? Ils viennent certes de laisser partir Trevor Zegras, mais à voir le retour modeste qu'ils ont obtenu, on déduit l'évaluation qu'en faisaient son propre club et les 31 autres du circuit. McTavish, lui, est au cœur de l'avenir de la franchise. Il n'en demeure pas moins que l'été avance et que ce joueur autonome avec restrictions n'a toujours pas de contrat en poche. C'est un peu long. Marco Rossi PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE Marco Rossi Cela fait des mois que ce dossier piétine. Rossi, 23 ans, est lui aussi joueur autonome avec restrictions, sans droit à l'arbitrage. Ce choix de premier tour en 2020 (9e au total) a surmonté des enjeux de santé avant d'arriver dans la LNH, mais depuis, il ne fait que progresser, comme en témoigne sa récolte toute fraîche de 60 points, dont 24 buts. Comme le Wild du Minnesota n'est pas très bien nanti à la position de centre et que l'Autrichien est un produit développé par l'organisation, on aurait pu croire qu'une prolongation contractuelle aurait été une formalité. Rien n'est moins vrai. Tout l'hiver dernier, les négociations entre les deux parties ont été documentées. Il aurait refusé des offres de deux et de cinq saisons et il aurait fait partie de multiples scénarios d'échange. Malgré toutes ses qualités athlétiques et offensives, Rossi demeure, à 5 pi 9 po, l'un des très rares joueurs de centre de la ligue doté d'un si petit gabarit. Comme l'avait rappelé Mathias Brunet, dans La Presse, en juin dernier, sa performance en demi-teinte en séries éliminatoires n'a pas contribué à déboulonner les préjugés défavorables envers les petits attaquants. The Athletic écrivait encore il y a quelques jours que le Wild hésite à s'engager avec lui à long terme. Ça ne sent pas bon. Luke Hughes PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE Luke Hughes (43) Au début du mois de juin, Tom Fitzgerald, directeur général des Devils du New Jersey, a déclaré que s'entendre avec Luke Hughes était pour lui une « priorité ». Deux mois plus tard, ce n'est toujours pas réglé. Comme Hughes s'est affirmé comme le principal défenseur du club au cours de la dernière année, on pourrait avancer que plus le temps passera, plus cette impasse constituera un problème. Comme Mason McTavish et Marco Rossi, il est joueur autonome avec restrictions, sans droit à l'arbitrage. Il a été le meilleur pointeur chez les défenseurs des Devils la saison dernière et a été le comeneur au chapitre du temps de glace avec Brett Pesce. On aurait logiquement pu s'attendre à ce qu'il signe une entente de sept ou huit ans à la sortie de son contrat d'entrée, comme l'a fait Owen Power à Buffalo. Remarquez que ça peut toujours arriver. Le hic, c'est que les Devils ont une marge de manœuvre limitée en vue de la campagne 2025-2026. Dans ce contexte, il tomberait sous le sens que Hughes signe un contrat plus court et plus modeste puis qu'il fasse sauter la banque dans un an ou deux. À suivre, là aussi. Connor McDavid PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE Connor McDavid Ici, il n'y a théoriquement pas d'urgence, puisque McDavid est encore sous contrat pour la prochaine saison. Mais le meilleur joueur de l'univers connu est admissible à une prolongation de contrat depuis le 1er juillet, et chaque journée supplémentaire sans qu'il confirme son engagement à long terme avec les Oilers d'Edmonton augmente l'attention qui sera consacrée à ce feuilleton à compter de l'ouverture du camp d'entraînement. Après la défaite de son club en finale de la Coupe Stanley, en juin dernier, McDavid ne s'était pas prononcé sur son avenir dans la capitale albertaine. La direction du club, quant à elle, avait affirmé qu'elle laisserait à son attaquant vedette tout le temps et l'espace nécessaires pour avancer sa réflexion. Mais il est évident qu'un règlement avant la fin de l'été soulagerait l'organisation. Ce qui est certain, c'est que la perspective de voir le numéro 97 profiter de son autonomie complète à l'été 2026 alimenterait abondamment les conversations partout dans la ligue au cours des prochains mois. Et comme, en plus, McDavid est originaire de la banlieue de Toronto, on s'imagine bien que les supputations en provenance de la Ville Reine seraient parfaitement raisonnables et mesurées. Necas, Kaprizov et les autres PHOTO ISAIAH J. DOWNING, ARCHIVES IMAGN IMAGES Martin Necas Connor McDavid n'est pas le seul joueur de renom susceptible de tester le marché des joueurs autonomes en juillet 2026. Martin Necas, Kirill Kaprizov, Jack Eichel, Kyle Connor, Artemi Panarin, Sergei Bobrovksy et Adrian Kempe, entre autres, sont dans la même situation, et plusieurs d'entre eux représentent des dossiers épineux. Si d'aventure l'Avalanche du Colorado ne réussissait pas à retenir les services de Necas, la direction devrait vivre avec l'odieux d'avoir sacrifié Mikko Rantanen pour rien. Au Minnesota, on se demande si Kaprizov se voit encore dans l'uniforme du Wild à long terme. Et après avoir échoué à garder Nikolaj Ehlers, les Jets de Winnipeg ne peuvent se permettre de perdre aussi Kyle Connor. À Washington, Alexander Ovechkin amorce lui aussi la dernière année de son contrat, sauf qu'on peut présumer que la prochaine saison, dernière prévue à son contrat, sera la dernière du Russe de 40 ans. Bedard, Hutson, Cooley… PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE Lane Hutson (48) lors d'un match contre les Flyers de Philadelphie Dans un ordre d'idées similaire, nombreux sont les jeunes joueurs vedettes qui amorcent ces jours-ci la dernière année de leur contrat d'entrée dans la LNH ; eux aussi sont donc admissibles à de nouvelles ententes qui entreraient en vigueur en 2026. Connor Bedard, Lane Hutson, Logan Cooley, Adam Fantilli et Leo Carlsson deviendront tous, l'été prochain, joueurs autonomes avec restrictions. Là non plus, il n'y a pas le feu : ils peuvent se donner la chance de connaître une saison prolifique pour faire gonfler leur chèque de paie, et de toute façon, leur club respectif conservera leurs droits de négociation. Si on en parle aujourd'hui, c'est que les prochains mois donneront à ces jeunes hommes une dernière chance de s'engager avec leur équipe pour une durée de huit ans. Un amendement à la convention collective unissant la ligue aux joueurs entrera en effet en vigueur en 2026-2027 et limitera les contrats à sept ans si un athlète demeure avec son club d'appartenance. Toute entente conclue après le 1er juillet 2026 sera construite en fonction de ces nouveaux paramètres. Jack Roslovic et Matt Grzelcyk PHOTO JAYNE KAMIN-ONCEA, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Matt Grzelcyk Ces deux noms ne font rêver personne, mais ils sont pourtant les deux plus notables encore disponibles sur le marché des joueurs autonomes sans compensation. Le cas de Grzelcyk est intrigant puisque le défenseur de 31 ans vient de réaliser, à Pittsburgh, la meilleure récolte offensive de sa carrière (40 points). Il était en outre utilisé plus de 20 minutes par rencontre. Roslovic, lui, a connu deux saisons en une l'an dernier : 25 points à ses 37 premiers matchs dans l'uniforme des Hurricanes de la Caroline, puis seulement 14 points au cours des 44 joutes suivantes. Il a plus tard été laissé de côté pour les trois derniers matchs de son club en séries éliminatoires. L'Américain de 28 ans est dans une drôle de posture ; ses statistiques ressemblent à celles d'un joueur de deuxième trio, mais ses carences défensives disent le contraire. Dans l'émission balado 32 Thoughts, le reporter Elliotte Friedman a avancé il y a quelques jours que cinq ou six clubs s'intéressaient à Roslovic. Si c'est le cas, ils ne semblent pas pressés. Autrement, les dernières grenailles potables sur le marché s'appellent Max Pacioretty, Robby Fabbri et Luke Kunin, sinon Ilya Samsonov, James Reimer et Alexandar Georgiev devant le filet.


La Presse
9 hours ago
- La Presse
Gardien de but, chef de clan
Le gardien Thomas Gillier lors du match contre Club Puebla lors de la Coupe des ligues, mardi au stade Saputo Lorsque Thomas Gillier a fait le premier arrêt de sa carrière avec le CF Montréal, mardi soir, il s'est spontanément tourné vers les partisans derrière son filet pour célébrer, les poings brandis, la passion se lisant dans son visage. Ce moment, c'était d'un côté le symbole d'un nouveau chapitre pour le Franco-Chilien. Mais il représentait également l'aboutissement d'un autre, marqué de drames successifs et, par le fait même, d'une maturité acquise précocement. Thomas Gillier, aujourd'hui âgé de 21 ans, en avait 19 lorsqu'il a perdu ses deux parents en l'espace de quelques mois. Son père, d'origine française, est mort après un infarctus au printemps 2023. Au début de l'année 2024, sa mère, l'artiste chilienne Claudia Correa Bilbao, s'est éteinte après une bataille de trois ans contre un cancer. « Ça a été très dur », s'est-il rappelé devant La Presse, mercredi après-midi, au Centre Nutrilait. Notre entrevue, qui s'est déroulée en français du début à la fin, a eu lieu le lendemain de son premier match à Montréal, contre Puebla, au stade Saputo. « Mais tu sais, je suis très fier de ma famille, et surtout de mes frères et de ma sœur. On est faits forts. » Ils sont quatre. Thomas et son grand frère Matheo, qui avait alors 23 ans, ont « pris toute la responsabilité » de la famille, qui est restée dans la maison familiale de Santiago, au Chili, malgré tout. « Normalement, quand ce type de choses arrive, peut-être que l'un va chez sa grand-mère, l'autre part chez ses oncles, ses tantes. On a dit : 'Écoutez, on va le faire tout seuls.' On pensait qu'on avait la maturité pour le faire. On l'a fait. On a vécu pendant deux années ensemble. » Thomas et Matheo sont devenus comme les deux parents de leur frère Simon et de leur sœur Mathilde, qui avaient respectivement 17 et 14 ans à ce moment. Ces derniers ont poursuivi leurs études avec sérieux pendant cette période. Le gardien du CF Montréal, par exemple, s'est occupé de certaines tâches du quotidien comme la cuisine, et prenait la voiture de sa mère pour les conduire à l'école avant ses entraînements. L'un des « défis » a été la gestion du budget familial, raconte Thomas Gillier. « Par exemple, Simon voulait aller étudier en France, dit-il. Il fallait être intelligent, parce qu'une famille, ça fonctionne un peu comme une entreprise. Il y a de l'argent qui rentre, il faut faire des budgets. » Et surtout, comme le souhaitaient leurs parents, les quatre enfants devaient pouvoir réaliser leurs rêves. Aujourd'hui, Matheo est parti étudier la littérature à Madrid. Simon est à Paris pour tenter de devenir économiste. Pour l'instant, Mathilde est restée au Chili, chez leur tante. Thomas, par l'intermédiaire de Bologne, se retrouve en prêt à Montréal, en tant que footballeur professionnel. Et tous les quatre restent en contact, évidemment. « On a tout le temps eu une super bonne relation, dit Gillier. Mais maintenant, il y a quelque chose de plus grand [entre nous]. » PHOTO PETER MCCABE, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Thomas Gillier plonge vers le ballon devant Efraín Orona (4), de Club Puebla. « Le normal, c'est de gagner » À travers tout ça, Thomas Gillier, imaginez-vous, était en train de faire ses premiers pas dans le soccer professionnel au Chili. Le produit du CD Universidad Católica, club de première division dans lequel il a grandi depuis ses 11 ans, a joué pas moins de 25 matchs avec la première équipe pendant cette année 2024 compliquée sur le plan personnel. « Je suis passé par toutes les phases de la formation là-bas, et j'ai pu jouer très jeune [avec la première équipe], à 19 ans. Pour un gardien au Chili, ce n'est pas commun du tout. » Universidad Católica, l'un des grands clubs du pays, a remporté 16 titres de première division, dont son plus récent en 2021. Il entretient une grande rivalité avec les deux autres clubs de Santiago, la capitale, soit Colo-Colo et Universidad de Chile. « J'ai grandi dans un club où si tu n'es pas premier, tu es vraiment critiqué, explique Gillier. Vivre toute la semaine avec cette intensité et cette responsabilité, être conscient qu'il faut plus gagner que perdre, c'est ce que j'ai essayé de transmettre ici aussi. » Il parle bien de Montréal, « ici ». Parce que selon lui, « ce n'est pas normal de perdre ». « Le normal, c'est de gagner. » Pour un gardien parachuté dans une équipe abonnée aux défaites et qui gît actuellement dans les bas-fonds du classement de la MLS, ces paroles surprennent. « Il y a un groupe très réceptif ici, assure-t-il. J'ai une bonne sensation de ce groupe. Je pense qu'on a beaucoup à améliorer, et on peut vraiment faire de très, très bonnes choses. » Évidemment, si Gillier joue, cela signifie que Jonathan Sirois ne jouera pas. Mais l'important, pour lui, c'est de se « concentrer sur ce qui dépend » de lui. Et d'être « préparé » lorsque son tour viendra. D'ailleurs, sa préparation, tant physique que mentale, il la prend au sérieux. « Je me prépare avec des psychologues, dit-il. Je lis beaucoup. […] Je suis complètement convaincu qu'il faut améliorer l'aspect psychologique parce que tu ne peux pas te dire : 'OK, moi, je suis fort mentalement, je le serai toujours.' Non. C'est de l'entraînement. C'est de la répétition, répétition, répétition [comme sur le terrain]. Il faut travailler, tout le temps. » PHOTO ERIC BOLTE, ARCHIVES IMAGN IMAGES Thomas Gillier (31) discute avec un juge de ligne lors du match contre Club Puebla. Une « responsabilité » envers Montréal Thomas Gillier a déjà franchi une grande étape dans son parcours, soit celle de signer un contrat avec une équipe européenne, Bologne. Son prêt du club italien à Montréal, en théorie, est valide jusqu'à la fin de cette saison 2025. Mais une option de prolongation pourrait très bien le faire rester à Montréal pour la saison 2026 également. « Juste avant de venir ici, j'ai eu beaucoup de réunions avec le directeur sportif Luca Saputo. Il m'a demandé seulement une chose. Qu'ici, je me concentre à 100 % sur Montréal. Même si je suis un joueur de Bologne. C'est ce que je suis en train de faire. Je vais tout donner de moi ici. » Peu importe le temps qu'il restera dans le giron montréalais, lui qui a été attiré par le « projet » de « grandir comme joueur » dans la métropole québécoise. « Je sais que toute une ville soutient ce club. Quand je vois ça, il y a vraiment de la responsabilité. »


La Presse
14 hours ago
- La Presse
Le capitaine coule le navire
Fajardo a rejoint le numéro 11 des Elks d'Edmonton deux fois au quatrième quart, dont la dernière avec 15 secondes à jouer, pour procurer une victoire de 23-22 aux visiteurs. « Tu ne pourrais pas écrire une plus belle histoire que celle-là », a lancé Cody Fajardo, après avoir vaincu son ancienne équipe dans les dernières secondes du match. Difficile de la contredire. Sauf que les partisans seront peinés d'apprendre l'identité de l'auteur à l'origine du scénario. Cody Fajardo ne s'était pas défilé de la semaine. Son retour à Montréal, contre les Alouettes, qui l'ont échangé lors de la dernière saison morte, revêtait d'une importance capitale à ses yeux. La conclusion parfaite, il l'a trouvée à 20 secondes de la fin du match, en lançant une passe de touché au receveur Kaion Julien-Grant-un autre ancien moineau-pour s'échapper avec un verdict de 23-20. PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE À droite, Cody Fajardo « On savait à quel point ce match était important pour nous, à quel point on affrontait une défensive forte », a rappelé Fajardo après le match, en hochant la tête, comme pour se convaincre de ce qui venait de se produire. Sa passe décisive a été lancée en plein cœur de la zone des buts. À l'image de celle ayant mené à la dernière Coupe Grey des Alouettes, il y a moins de deux ans. « Avant d'entrer sur le terrain, je me suis dit que la Coupe Grey était un match plus important que celui-ci, mais que je pouvais me rappeler cette expérience pour m'aider », a-t-il raconté. Ce match, je vais m'en rappeler pour très longtemps. La Coupe Grey, c'est mon plus beau moment à vie, mais celui-là vient en deuxième, de près Cody Fajardo Avant d'éteindre ses anciens coéquipiers, et de célébrer avec ceux du présent, Cody Fajardo a répondu à la question ultime : les Alouettes auraient-ils dû préserver ses services ? « Prochaine question ! », a lancé Fajardo, tout sourire. Performance catastrophique Au moment d'être échangé, Fajardo était placé dans une situation impossible. L'organisation l'avait prévenue que Davis Alexander occuperait désormais le poste de partant. Dans les circonstances, elle l'a accommodée en l'échangeant en Alberta. La transaction a été salvatrice pour Fajardo, qui a retrouvé un rôle de partant. N'empêche qu'avec Alexander sur les lignes de côté, blessée, la présence de Fajardo serait plus que bienvenue chez les Alouettes. Car soyons clair, il aurait été facile de débuter ce texte en parlant de la performance catastrophique de McLeod Bethel-Thompson. Seule la peur d'être redondant nous a dissuadée. Déployé dans ce qui a semblé son ultime audition, le vétéran a complété 66 % de ses passes, pour 79 verges de gain. Compte tenu de ses performances, l'entraîneur Jason Maas lui a préféré Caleb Evans en deuxième demie. Dans le vestiaire, Bethel-Thompson a expliqué la raison pour laquelle on l'a sorti du match, l'air dépité, comme un enfant forcé d'expliquer son mauvais coup à ses parents. PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE À gauche, Mcleod Bethel-Thompson « J'ai lancé la balle à l'autre équipe et ils ont marqué un touché », a-t-il décrit, le regard vide. La séquence s'est passée 10 secondes avant la fin du deuxième quart. Bethel-Thompson menait une poussée prometteuse. Les Alouettes étaient près de la zone payante. Puis, Bethel-Thompson a lancé une passe à six verges derrière Charlston Rambo. Les Elks ont intercepté, puis retourné pour inscrire un touché. « Je me sens terriblement mal », a laissé tomber Bethel-Thompson. « Je dois être meilleur. Je ne peux pas faire mal à notre équipe de la sorte. On traverse des moments difficiles en ce moment. » Jason Maas a été plus indulgent envers son quart-arrière. « Au bout de la ligne, c'est une défaite d'équipe », a-t-il estimé, en rappelant que d'autres moments critiques ont mené à la perte des Alouettes. On peut faire référence, ici, à une autre séquence clef. Les Elks ont tenté un placement, 10 minutes avant la fin du quatrième quart, que Tyler Snead a attrapé. Il a cependant échappé le ballon, recouvert par Edmonton. Les visiteurs ont inscrit un placement dans les instants suivants. Les Alouettes avaient pourtant inscrit quelques bons coups. Travis Theis a notamment marqué le premier touché sur un botté de dégagement montréalais depuis septembre 2024. Il s'agissait de son premier majeur en carrière. Montréal s'est donc incliné devant la pire équipe de la CFL. Il faut dire que les Alouettes étaient amoindris : ils devaient composer avec l'absence de Tyson Philpot, Austin Mack, en plus de leur quart partant. Sans oublier Justin Lawrence, Marc-Antoine Dequoy et Kabion Ento, toujours absents. Comme si ça n'allait pas déjà assez mal, durant le match, Sean Thomas Erlington s'est aussi blessé. Les Alouettes affronteront les Lions, à Vancouver, samedi prochain.