
La villa au cœur de l'affaire Kiabi vendue, un déjeuner Pécresse-Retailleau annulé… Nos indiscrétions de la semaine
Cette somptueuse villa de 650 m2 à Miami avait été achetée par Aurélie B.
avec les 100 millions d'euros qu'elle aurait détournés dans les comptes du spécialiste de « La mode à petit prix » à l'été 2023.
Le produit de la vente de la propriété va être placé sous séquestre, en attendant que l'affaire au civil soit réglée aux États-Unis. L'audience est prévue pour juin 2026. Deux appartements luxueux, toujours à Miami, doivent d'ici là être également vendus. Mise en examen pour escroquerie et blanchiment en bande organisée, Aurélie B. est en détention provisoire depuis près d'un an en France.
C'était l'une des stars du plan de réindustrialisation en 2023. Ce grand patron se réjouissait alors d'injecter plusieurs centaines de millions d'euros dans ses usines en France. Las, deux ans plus tard, l'enthousiasme a cédé la place à l'amertume. « Le contexte a complètement changé depuis, confie-t-il. On a subi un gros choc fiscal auquel on ne s'attendait pas à l'époque. » Au point de regretter son investissement aujourd'hui ? « Si on me demandait de le faire aujourd'hui, je ne sais pas ce que je répondrais… »
Depuis l'élection du nouveau président des Républicains,
Bruno Retailleau et Valérie Pécresse
ne sont pas sur la même longueur d'onde. Alors que la présidente de région aurait aimé la présidence de la Commission nationale d'investiture du parti, Bruno Retailleau lui a préféré Annie Genevard. Mercredi, les deux élus devaient déjeuner ensemble. Mais le rendez-vous a été annulé. « Problème d'agenda », assure-t-on au ministère de l'Intérieur.
Certains jugent que l'annulation du déjeuner serait surtout liée aux critiques formulées par la patronne de l'Ile-de-France après la tribune de Bruno Retailleau dans Le Figaro sur l'environnement. « Nous refusons la guerre stérile entre nucléaire et énergies renouvelables. Nous parions sur les deux », avait jugé Valérie Pécresse… en prenant soin de ne pas citer le patron des LR.
Une dizaine de jours après avoir annoncé la création d'une « plate-forme progressiste »,
Pascal Canfin
, l'eurodéputé (Renew), se réjouit des près de 2000 inscriptions sur le site. Ces citoyens 2.0 sont actuellement consultés pour dégager les dix thèmes prioritaires qui seront dévoilés la semaine prochaine. Celui qui a pris ses distances avec Emmanuel Macron souhaite « recréer une culture commune » entre le bloc central et la gauche.
Les socialistes Carole Delga et Nicolas Mayer-Rossignol soutiennent l'initiative, tout comme la ministre Agnès Pannier-Runacher et le vice-président Renaissance de l'Assemblée, Roland Lescure. En revanche, l'élu européen n'a pas « eu de retour » du patron du PS, Olivier Faure, et de ceux des écologistes, Marine Tondelier. Pascal Canfin alerte sur des divisions mortifères : « L'arc progressiste devra faire 20 à 25 % au premier tour de la présidentielle, sinon il sera effacé. »
La nouvelle
présidente du CIO, Kirsty Coventry
, sera à Paris le samedi 26 juillet dans le cadre d'une journée de célébration du premier anniversaire des Jeux de Paris 2024. Elue cette année à la succession de Thomas Bach, qui sera lui aussi présent, elle participera à plusieurs séquences tout au long de la journée, dont un déjeuner au Grand Palais à l'invitation de Rachida Dati et Marie Barsacq, respectivement ministre de la Culture et des Sports, où elle donnera un discours. Coventry assistera aussi, dans la soirée, à
l'envol de la vasque olympique
au jardin des Tuileries.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
2 hours ago
- Le Parisien
Belgique : perquisitions dans l'enquête pour blanchiment visant un ancien commissaire européen
Le parquet général de Bruxelles (Belgique) confirme ce lundi que des perquisitions ont été menées en juin dernier dans le cadre de l'enquête pour blanchiment visant l'ex-ministre et ex-commissaire européen Didier Reynders, comme l'a révélé le média d'investigation Nationale 4 . Habitué des controverses , l'ex-ministre belge et ancien commissaire européen (2019-2024) est visé depuis qu'il a quitté la Commission dans une affaire de blanchiment d'argent, suspecté d'avoir acheté quotidiennement des jeux de hasard pour justifier la possession d'un million d'euros qu'il aurait accumulé alors qu'il était ministre fédéral. Les enquêteurs avaient dû attendre la fin de son mandat de commissaire européen chargé de la Justice et de l'état du Droit dans l'Union européenne pour éviter qu'il ne soit couvert par une immunité. Une instruction judiciaire a été ouverte par le parquet général de Bruxelles en décembre dernier contre l'homme politique, désormais sans mandat. Le 3 décembre 2024, la police fédérale avait perquisitionné son domicile, à Uccle, et sa résidence secondaire, dans la province de Liège. La justice avait été alertée par la Loterie nationale et les services antifraude. Deux adresses liées à un antiquaire bruxellois, Olivier Theunissen, ont été visitées ce lundi, a indiqué à l'agence Belga Anja Bijnens, porte-parole du parquet. Elle n'a pas donné plus de précisions. Selon Nationale 4, il s'agirait de sa galerie bruxelloise et de son domicile, à Lasne. Le lien entre Theunissen et Reynders ? Selon le média d'investigation, il passe par Jean-Claude Fontinoy. Cet homme, octogénaire, qui fut longtemps administrateur de la Société nationale des chemins de fer belges, aurait acheté presque quotidiennement, et durant plusieurs années des objets d'art et des antiquités auprès de marchands à Bruxelles, principalement dans la boutique d'Olivier Theunissen. Considéré pendant des années comme le bras droit de Didier Reynders, connaîtrait-il l'origine de la chance, rare, aux jeux de hasard de son ami ? gé de 66 ans, Didier Reynders a présidé le parti de centre droit Mouvement réformateur. Outre son mandat de commissaire européen, il a été ministres des Finances, des Affaires étrangères , de la Défense et vice-Premier ministre du royaume belge.


Le Parisien
8 hours ago
- Le Parisien
États-Unis : une fusillade dans une église fait trois morts, dont le tireur
Deux femmes ont été abattues dimanche en fin de matinée dans une église du Kentucky, un État agricole de l'est des États-Unis réputé pour ses élevages de chevaux. Vers 11h35, heure locale (17h35, heure française), un suspect a tiré sur un agent de police qui voulait l'arrêter sur l'avenue de Terminal Drive, proche l'aéroport Blue Grass à Lexington, la capitale d'État . Le policier avait reçu une alerte du lecteur de plaque d'immatriculation. Le conducteur s'est enfui vers une Église baptiste, située à une vingtaine de kilomètres, dans un quartier rural, près d'un centre équestre et d'un élevage d'alpagas. Il a tiré sur quatre personnes avant que la police ne l'abatte sur la pelouse attenante. Deux des fidèles, deux femmes ont été tuées. Il s'agit de Christina Combs, 34 ans, et Beverly Gumm, 72 ans. Cette dernière pourrait être la mère ou une tante du pasteur, Jerry Gumm. Les deux autres victimes, des hommes, ont été transportées à l'hôpital pour y être soignées. L'un des blessés est dans un état critique, il pourrait s'agir du pasteur lui-même. L'autre est stable. Le policier blessé à l'aéroport a rapidement été pris en charge, deux témoins de la scène ont alerté les secours et donné le signalement du véhicule. « Quelque chose comme ça a un impact énorme sur notre communauté », a déclaré le chef de la police de Lexington, Lawrence Weathers, lors d'une conférence de presse dimanche après-midi. C'est en localisant la voiture que la police s'est rendue à l'église de Richmond Road. Le suspect a été abattu par les forces de l'ordre et déclaré mort sur place. Son identité sera révélée une fois que sa famille aura été prévenue, a précisé la police. Lors de la conférence de presse, le coroner du comté de Fayette Gary Ginn a déclaré que l'église était une petite communauté et que la majorité des personnes présentes à l'église étaient liées biologiquement ou « étaient amies depuis de nombreuses années ». « C'est un groupe de personnes très soudées », a-t-il dit. De ce fait, les autorités pensent que le suspect avait des liens avec des personnes présentes dans l'église. Les premières informations suggèrent que le suspect pourrait avoir eu des liens avec des personnes présentes à l'église, a déclaré Weathers sans plus de précisions. Mais le mobile de la fusillade reste flou. Selon des témoignages recueillis par le Herald Leader de Lexington , Beverly Gumm et sa fille, Star Rutherford, préparaient le déjeuner au sous-sol de l'église lorsqu'un homme est entré par la porte arrière et a demandé après l'une des sœurs de Star Rutherford. Elles lui ont dit qu'elle n'était pas là. « Eh bien, quelqu'un va devoir mourir, alors », aurait-il répondu, avant de tirer dans leur direction. Le gouverneur du Kentucky, Andy Beshear (démocrate), a déclaré qu'il avait « le cœur brisé » par la nouvelle des deux décès. « Une telle violence n'a pas sa place dans notre Commonwealth ni dans notre pays. Kentucky, soyons forts et soutenons nos voisins de Lexington en cette période difficile », a déclaré Beshear dans un message partagé sur X. Dans son message sur X , le sénateur du Kentucky Rand Paul (républicain) a déclaré qu'il était « attristé d'apprendre la fusillade tragique ». « Nous sommes reconnaissants envers les courageux premiers intervenants. Une telle violence n'a pas sa place dans le Kentucky », a déclaré le sénateur.


Le Figaro
a day ago
- Le Figaro
«Si le Liban ne bouge pas, ce sera à nouveau 'Bilad el-Cham'» : polémique après les propos de l'émissaire américain pour la Syrie
Tom Barrack a affirmé que le Liban pourrait disparaître et redevenir une partie de «la Grande Syrie», s'il ne désarmait pas le Hezbollah. Des propos qu'il a ensuite clarifiés pour éviter toute polémique. «Le Liban risque de disparaître s'il ne désarme pas le Hezbollah », a assuré l'émissaire américain pour la Syrie, Tom Barrack, ce vendredi 11 juillet. Dans un entretien accordé au journal émirati The National, Tom Barrack a déclaré que le Liban fait actuellement face à «un danger existentiel» s'il ne s'attaque pas aux stocks d'armes du Hezbollah. «Vous avez Israël d'un côté, vous avez l'Iran de l'autre, et maintenant vous avez la Syrie qui se manifeste si rapidement que si le Liban ne bouge pas, ce sera à nouveau Bilad el-Cham», a-t-il affirmé, en faisant référence à l'ancien nom du territoire syrien, qui comprend aujourd'hui la Syrie, la Jordanie, le Liban, la Palestine et Israël. Tom Barrack a alors ensuite proposé l'aide des États-Unis, de l'Arabie saoudite et du Qatar, pour que le Liban intervienne et désarme le mouvement chiite. Publicité «Soutenir cette relation entre deux voisins égaux et souverains» Des propos qui n'ont pas manqué d'attirer l'attention. À tel point que l'émissaire américain s'est ensuite exprimé pour calmer les tensions. «Mes commentaires d'hier ont salué les avancées impressionnantes de la Syrie, et non une menace pour le Liban», a-t-il écrit ce samedi 12 juillet sur X. Avant de poursuivre : «J'ai constaté que la Syrie avance à toute vitesse pour saisir l'opportunité historique offerte par la levée des sanctions par le président américain» permettant des «investissements de la Turquie et du Golfe» et «l'ouverture diplomatique avec les pays voisins». «Je peux assurer que les dirigeants syriens ne souhaitent que la coexistence et la prospérité mutuelle avec le Liban, et les États-Unis s'engagent à soutenir cette relation entre deux voisins égaux et souverains, jouissant de la paix et de la prospérité», a ajouté l'émissaire pour la Syrie, également ambassadeur des États-Unis en Turquie. «La menace ne nous fera pas capituler» Le 6 juillet dernier, le chef du Hezbollah déclarait ne pas vouloir capituler, alors que l'organisation est sous forte pression pour rendre les armes sous la menace d'Israël. «La menace ne nous fera pas capituler (...) qu'on ne nous dise pas aujourd'hui assouplissez vos positions (...) rendez vos armes», avait affirmé Naïm Qassem dans un discours télévisé retransmis devant des milliers de ses partisans rassemblés dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, à l'occasion de la commémoration religieuse chiite de l'Achoura. Naïm Qassem avait alors indiqué qu'Israël devait d'abord appliquer l'accord de cessez-le-feu avec le Liban, c'est-à-dire «se retirer des territoires occupés, arrêter son agression (...), libérer les prisonniers» libanais, mais aussi reconstruire les zones dévastées par la guerre qui a pris fin en novembre dernier. À ce moment, «nous serons prêts pour la deuxième étape, qui est de discuter de la sécurité nationale et de la stratégie de défense» du Liban, un terme qui inclut la question du désarmement du Hezbollah, avait-il ajouté.