
Mark Carney rencontre Valérie Plante à l'hôtel de ville de Montréal
L'administration Plante avait déroulé le tapis rouge pour l'occasion, rue Notre-Dame. Dès son arrivée, M. Carney s'est engouffré dans l'édifice municipal, suivi des nombreux médias présents. Le premier ministre a ensuite signé le livre d'or de la mairie avant de s'éclipser avec la mairesse.
PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE
Mark Carney et la mairesse de Montréal Valérie Plante
M. Carney a été accueilli par une foule bruyante, dont des manifestants propalestiniens qui réclamaient « plus de justice ».
Valérie Plante doit répondre aux questions des médias à la suite de cette rencontre, vers 14 h 15. Selon une source bien renseignée, il sera notamment question du financement d'au moins deux projets immobiliers : soit ceux des secteurs Bridge-Bonaventure et Namur-Hippodrome.
Ces projets nécessitent une entente avec le fédéral vu que la plupart des terrains appartiennent à la Société immobilière du Canada (SIC).
D'autres détails suivront.
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42 minutes ago
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Voici pourquoi Poutine a (lui aussi) de quoi s'inquiéter
Le président russe Vladimir Poutine en compagnie du président américain Donald Trump lors d'une conférence de presse, en Alaska, vendredi « Tout ne s'est pas passé comme Poutine l'espérait », lors de sa rencontre avec Donald Trump en Alaska. Et les évènements des derniers jours, en particulier « la résistance de la part de l'Europe », sont de nature à faire naître un sentiment d'inquiétude chez Vladimir Poutine. C'est l'avis de Catherine Belton, journaliste au Washington Post et spécialiste réputée du régime de Vladimir Poutine, avec qui j'ai fait le point sur les efforts diplomatiques de Donald Trump. PHOTO FOURNIE PAR CATHERINE BELTON Catherine Belton « Je crois que les dirigeants en Europe étaient très inquiets quand ils ont vu le tapis rouge déroulé pour Poutine, la grande poignée de main, l'accueil qu'il a reçu, explique-t-elle. Et je pense que Poutine était vraiment dans une offensive de charme totale. Il espérait réussir à rallier Trump à sa vision de la guerre, pour que Trump oblige ensuite l'Ukraine à accepter un accord aux conditions de la Russie. » Mais ce n'est pas exactement ce qui s'est produit. Le président américain a reçu son homologue russe avec des honneurs tels que c'en était gênant. C'est vrai. Mais le sommet en Alaska a été écourté. Et Donald Trump a expliqué qu'il devait consulter l'Ukraine avant qu'une entente ne soit conclue. Par la suite, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est déplacé à la Maison-Blanche avec du renfort : ses alliés européens. Et, ô miracle, cette fois, ça s'est plutôt bien passé ! « Le fait que Poutine n'a pas pu convaincre Trump de le soutenir pleinement en Alaska a créé une ouverture pour l'Europe, et [les dirigeants] en ont profité. Ils ont eu six heures, voire plus, pour vraiment façonner la vision de Trump sur ce à quoi des garanties de sécurité devraient ressembler, sur ce qui serait une solution juste et solide pour l'Ukraine. Donc, la balance a vraiment penché de l'autre côté », résume l'experte au sujet de la rencontre du 18 août à la Maison-Blanche. Catherine Belton, actuellement établie à Londres, écrit sur la Russie depuis la fin des années 1990. Il y a quelques années, elle a publié le livre Les hommes de Poutine – Comment le KGB s'est emparé de la Russie avant de s'attaquer à l'Ouest. Cet essai, où elle raconte notamment l'ascension de Vladimir Poutine, lui a valu des critiques élogieuses. Je lui ai demandé son avis sur l'état d'esprit du président russe dans la foulée des récents développements. « Je pense qu'il doit être un peu inquiet, parce qu'il sait que son pari n'a pas totalement porté ses fruits », estime-t-elle. L'état de l'économie russe a aussi de quoi l'inquiéter, précise la journaliste. Par exemple, entreprises et grandes banques russes préviennent désormais qu'il y aura des faillites imminentes. Dans ce contexte, Vladimir Poutine pourrait même avoir du mal, à long terme, à financer sa guerre. « Je viens de rédiger un article avec une collègue qui était à Moscou récemment et qui a parlé à un initié du Kremlin. On lui a dit que dans les semaines précédant le sommet, il y avait un véritable sentiment de crise à Moscou. Ils étaient très inquiets des sanctions plus dures que Trump menaçait d'imposer », signale-t-elle. « Donc, Poutine, en allant en Alaska, en faisant au moins semblant de s'engager dans des pourparlers de paix, a gagné un peu plus de temps. Mais pendant combien de temps peut-il continuer à faire traîner Trump ? » Bien sûr, les troupes russes gagnent du terrain en Ukraine. On sent aussi encore une arrogance certaine de la part du Kremlin. Un exemple parmi d'autres : à son arrivée en Alaska la semaine dernière, le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov portait un chandail sur lequel on lisait « CCCP », le sigle russe de l'ancienne URSS. Mais le vernis craque… « Je pense qu'au fond d'eux, il y a une incertitude. Ils s'inquiètent de l'imprévisibilité de Trump et ils savent qu'ils n'ont pas réussi à le contrôler complètement », affirme Catherine Belton. L'attention du président américain n'est-elle pas d'une durée limitée ? Ne risque-t-il pas de se désintéresser de la crise ukrainienne si Vladimir Poutine et son entourage parviennent à faire traîner les choses suffisamment longtemps ? « Ils espèrent certainement cela. Mais vous savez, Trump est tellement déterminé à gagner son prix Nobel de la paix, réplique-t-elle. Et je pense qu'il aime vraiment cette attention. Le fait que Poutine est venu à lui, que toute l'Europe est venue à lui, qu'il est vraiment le centre du monde. » Plus tôt cette semaine, un ancien ministre des Affaires étrangères de l'Ukraine, Pavlo Klimkine, disait croire qu'on ne peut pas faire confiance à Vladimir Poutine et à ses proches sur l'Ukraine, parce qu'ils ne croient pas que le pays existe, « qu'il s'agisse d'un État, d'une histoire ou d'une langue ». Selon lui, ils « n'abandonneront pas leurs efforts pour détruire l'Ukraine ». Catherine Belton ne lui donne pas tort. « Dans la toute première entrevue que Poutine a donnée, lorsqu'il a été nommé adjoint au maire de Saint-Pétersbourg, en 1992, il faisait déjà référence au passé impérial et précommuniste de la Russie, à l'époque où l'Ukraine faisait partie de l'empire de Russie. Et c'est ce qu'il a cherché à restaurer », souligne-t-elle. Non seulement le président russe a une vision déformée de l'histoire (il soutient que l'État ukrainien a été créé artificiellement), mais il a aussi une vision paranoïaque de l'Ukraine moderne. « Il est convaincu que si l'Ukraine ne fait pas partie de l'empire russe, les Occidentaux la manipulent et vont l'utiliser contre lui d'une manière ou d'une autre. Et que si l'Ukraine est une démocratie libre, cela constitue en quelque sorte une menace pour son pouvoir », ajoute-t-elle. Pour le démontrer, la journaliste rapporte ce que lui a dit Vladimir Iakounine, un oligarque russe et ancien du KGB, proche du président, qu'elle a longuement interviewé. « Il me disait par exemple – et je pense qu'ils le croient vraiment – que la CIA complote depuis les années 1960 sur une manière de séparer l'Ukraine de la Russie. Et que sans l'Ukraine, la Russie ne peut pas être une grande puissance ou un grand empire », raconte-t-elle. « C'est donc une sorte de lumière directrice pour eux. Et maintenant qu'ils se sont engagés dans cette voie, ils ne l'abandonneront pas. » Qui est Catherine Belton ? Après avoir été correspondante à Moscou pour le Financial Times de 2007 à 2013, Catherine Belton a consacré plus d'une demi-douzaine d'années à enquêter sur la montée au pouvoir de Vladimir Poutine et à décrypter « les réseaux d'influence et d'argent » liés à son régime. Elle en a tiré le livre Les hommes de Poutine – Comment le KGB s'est emparé de la Russie avant de s'attaquer à l'Ouest, publié en 2020. Depuis 2022, elle travaille au Washington Post, quotidien américain pour lequel elle couvre les affaires russes. Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue


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42 minutes ago
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Élection présidentielle en Bolivie
Le résultat du premier tour de l'élection présidentielle tenue dimanche en Bolivie marque un virage majeur pour le pays des Andes après 20 ans de gouvernance socialiste. Ce qu'il faut savoir Deux candidats de droite s'affronteront lors du second tour de l'élection présidentielle bolivienne qui se tiendra le 19 octobre. Le scénario représente une défaite cinglante pour la gauche après des décennies de gouvernance socialiste menée principalement par l'ex-président Evo Morales. Des tiraillements entre le politicien d'origine autochtone et son successeur à la tête du pays, Luis Arce, ainsi qu'une importante crise économique ont pesé lourdement sur le vote populaire. Sur fond de crise économique, deux candidats issus de la droite ont terminé en tête du scrutin, assurant un changement d'orientation majeur à l'issue du second tour prévu le 19 octobre. Gustavo Flores-Macías, spécialiste de l'Amérique latine rattaché à l'Université Cornell, note que la mauvaise performance des candidats de gauche, tous sous la barre des 10 %, était « prévisible ». Selon le chercheur, les querelles opposant l'ex-président Evo Morales, qui a dirigé le pays de 2006 à 2019 avant de se voir contraint de renoncer à un nouveau mandat sur fond d'allégations contestées de fraude électorale, et son ancien protégé Luis Arce, élu en 2020, ont alimenté un fort sentiment d'exaspération dans la population. Il a été amplifié par la flambée de l'inflation, qui atteint aujourd'hui 25 %, la chute des réserves de devises étrangères ainsi que des pénuries de carburant répétées dans un pays pourtant riche en hydrocarbures. « Même des gens qui avaient plus d'affinités idéologiques avec la gauche que la droite étaient réticents à lui confier un nouveau mandat dans les circonstances », relève M. Flores-Macías. Evo Morales, qui espérait solliciter un nouveau mandat malgré la limite fixée par la Constitution, avait appelé ses partisans à voter blanc en réaction à la décision des tribunaux de l'exclure du scrutin. PHOTO MAURO PIMENTEL, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Le président sortant de la Bolivie, Luis Arce Il s'est réjoui après l'élection du fait que près de 20 % des personnes ayant voté ont opté pour cette approche, y voyant une preuve de la légitimité de sa colère. « Notre protestation a été entendue : nous avons voté mais nous n'avons pas élu… », a-t-il déclaré sur X depuis la province du Chapare, dans le centre du pays, où il vit sous la protection de ses partisans. Allégations de viol sur mineure Le politicien d'origine autochtone, qui avait mis en œuvre comme président d'importantes réformes pour réduire la pauvreté et contrer l'influence de puissantes entreprises étrangères dans le pays, est visé par un mandat d'arrêt en lien avec des allégations de viol sur mineure. Il maintient qu'elles sont motivées politiquement et reflètent la volonté de Luis Arce, qui avait choisi de ne pas se représenter, de lui nuire. PHOTO FERNANDO CARTAGENA, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE L'ex-président de la Bolivie Evo Morales est visé par un mandat d'arrêt en lien avec des allégations de viol sur mineure. L'homme de 65 ans, qui s'est disputé ouvertement avec son successeur pour le contrôle du Mouvement vers le socialisme (MAS) avant de rompre définitivement avec la formation, continue depuis son fief d'exercer son influence et voudra peser sur la situation politique à distance s'il ne se retrouve pas aux prises avec la justice. La situation est un peu surréaliste. Il y a une part de calcul politique. Ses opposants savent qu'il y aurait un coût important à payer s'ils cherchaient à le faire appréhender en rompant le 'cordon sanitaire' en place pour le protéger. Gustavo Flores-Macías, spécialiste de l'Amérique latine rattaché à l'Université Cornell L'ancien président se fera fort, note le chercheur, de fustiger les politiques économiques libérales qui seront favorisées par le gouvernement à venir et tout rapprochement éventuel avec les États-Unis. Remettre l'économie sur les rails Le candidat de centre droit Rodrigo Paz, qui a terminé en tête du scrutin avec 32,1 % des voix, paraît moins radical sur ce plan que son adversaire du second tour, Jorge « Tuto » Quiroga, un ex-président, mais tous deux demeurent acquis à la nécessité de recourir à des mesures d'austérité pour tenter de remettre le pays sur les rails économiquement parlant. Le journaliste bolivien Raúl Peñaranda, dans une récente analyse relayée par Americas Quarterly, note que le chemin promet d'être « extrêmement ardu » alors que les déficits et la dette du pays atteignent des niveaux inquiétants illustrés par la cote de crédit CCC- attribuée par l'agence Fitch. PHOTO FREDDY BARRAGAN, ASSOCIATED PRESS Le candidat de centre droit Rodrigo Paz a terminé en tête du scrutin avec 32,1 % des voix. L'analyste souligne que la Bolivie a largement profité durant les premiers mandats d'Evo Morales des prix élevés des matières premières sur le marché international, en particulier dans le secteur énergétique. Ses exportations de gaz naturel ont chuté en continu depuis dix ans, réduisant les entrées de devises étrangères alors que le pays maintenait un important programme de subvention du carburant pour réduire le coût de l'énergie pour la population. M. Flores-Macías note que l'État, après avoir largement nationalisé la production d'hydrocarbures, a trop tardé à investir dans l'exploration et les nouvelles technologies pour assurer le maintien de la production nationale. Toute réforme visant à corriger la situation nécessitera « probablement un large consensus politique » pour être avalisée. PHOTO FREDDY BARRAGAN, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Jorge « Tuto » Quiroga est arrivé deuxième avec 26,8 % des voix. La réaction de la population face à d'éventuelles mesures d'austérité risque aussi d'être musclée, prévient M. Flores-Macías. « Il est loin d'être clair qu'une majorité de Boliviens seront d'accord avec l'idée de souffrir de douloureuses réformes à court terme en échange de promesses à long terme de mieux-être économique », relève l'universitaire.


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an hour ago
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Altercation impliquant Luc Boileau
Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Au royaume de la notoriété réelle ou imaginaire, la phrase « Sais-tu à qui tu t'adresses ? » n'a jamais clos le bec à qui que ce soit, bien au contraire. Le directeur national de santé publique (DNSP), Luc Boileau, l'a appris à la dure mardi midi lors d'une prise de bec avec un trottinettiste, au centre-ville de Montréal. Le Dr Boileau était dans son bon droit, traversant au feu piéton à l'angle de l'avenue Union et de la rue Sainte-Catherine Ouest. Le trottinettiste, en mode J'ai l'doua, roulait à contresens dans Sainte-Catherine. En plus, il s'est engagé dans l'intersection Union/Sainte-Catherine alors qu'il n'avait pas d'affaire à s'y engager, prêt à slalomer entre les piétons. Luc Boileau a été apeuré et a légèrement accéléré le pas, craignant d'être renversé par le trottinettiste (oui, j'aime écrire le mot trottinettiste). On sait tout cela parce que l'époque étant ce qu'elle est, le trottinettiste filmait ses déambulations au moyen d'une caméra embarquée sur son casque. Le DNSP n'a pas eu le temps de dire un mot, il a juste jeté un regard noir au trottinettiste qui, cherchant manifestement le trouble et résolument décidé à le trouver, a crié au piéton Boileau, je cite : « T'es ben laitte, toi, câlisse ! » Le trottinettiste a ensuite fait demi-tour pour aller se planter devant ce piéton qui avait osé lui jeter un mauvais regard face à ce comportement chiant et dangereux. Et ce fut l'escalade, disgracieuse par définition. De part et d'autre, de gros mots. Et le doc Boileau qui lâche ce fatidique « Sais-tu à qui tu t'adresses ? », comme s'il était l'adjoint du chef de police ou le proche cousin d'un capo de la mafia… J'ai parlé à Luc Boileau mardi soir, avant que les capos des communications du ministère de la Santé ne lui ordonnent de se soumettre à une omerta. Facile, pour les gens des coms : c'est pas leur gueule qui fait le tour du web… Le DNSP m'a expliqué avoir eu peur quand il a été frôlé par le trottinettiste et quand celui-ci a fait demi-tour pour le confronter avec une attitude agressive qui n'apparaît pas, selon lui, à la caméra. Il m'a aussi expliqué avoir été sous protection policière pendant la pandémie, quand les antivax jouaient aux révolutionnaires et fantasmaient sur la pendaison de gens comme lui : « Ils m'ont dit que si j'étais un jour apostrophé par quelqu'un en public, comme ce que j'ai vécu, je devrais leur dire qui je suis, les filmer et leur dire que j'appelle la police… » Et cela, pour le DNSP, explique pourquoi il a fait savoir au trottinettiste « à qui il s'adressait ». Bon, je vais donner une carte « Sortez de prison » au Dr Boileau pour cette explication légèrement chambranlante, mais de toute façon, comme j'ai dit au début de cette chronique, sortir la phrase « Savez-vous qui je suis ? », ça ne finit jamais bien : que cela serve de leçon à tous les gens pensant posséder quelque notoriété. Et c'est ainsi que notre DNSP a eu son moment de viralité nationale, un type de viralité auquel les cours de microbiologie des études en médecine ne vous préparent pas. On a vu le Dr Boileau, d'ordinaire calme et mesuré, que ce soit en entrevue ou en conférence de presse, s'exprimer comme… Vous pensiez que j'allais dire « comme un cocher en boisson », hein ? Même pas, non, je vais dire : comme n'importe qui peut s'exprimer quand il est en ta*****k. Avocates, médecins, comédiennes, échevins ou profs de philo ou de maternelle : nous sommes à peu près tous pareils, chacun a une mèche, plus ou moins courte, mèche qui peut allumer le baril de poudre qui sommeille au creux de notre cortex. Chacun a son lexique de gros mots prêts à faire des feux d'artifice… Et le Québec a découvert celui du DNSP. Forcément, l'époque étant – encore – ce qu'elle est, la séquence est devenue un référendum sur les individus. Ceux qui détestent l'État, la Santé publique, les vaccins en général et les « zélites » en particulier ont voté contre Luc Boileau en le ridiculisant. Mais peut-on parler du trottinettiste anonyme, une seconde ? Le gars se filme comme le font certains adeptes de la « mobilité active », souvent pour avoir des preuves vidéo au cas où un automobiliste fantasque leur causerait des blessures. Mais c'est lui qui met les gens en danger en remontant Sainte-Catherine à contresens, en fonçant dans une intersection pleine de piétons, surgissant d'un côté de la rue où personne n'a le réflexe de regarder puisque le trafic automobile, cycliste ou trottinettiste n'est pas censé aller d'est en ouest. Et c'est toujours lui, le trottinettiste, qui insulte un piéton qui ose lui jeter un regard noir quand il se fait frôler, guette la réaction de sa cible, quitte à regarder derrière lui en roulant, fait demi-tour dès que sa cible soutient son regard, puis vient se planter devant lui pour chercher l'affrontement… filmé. Désolé, mais le Dr Boileau a beau avoir dit des choses qu'il n'aurait pas dû dire, reste que le fauteur de trouble, ce n'est pas le DNSP. Et l'époque étant ce qu'elle est, le trottinettiste, lui, demeure inconnu. Il fout la merde, mais on ne sait pas qui il est, comme les trolls sur X ou sur Facebook. Je l'imagine depuis hier, ce troll à trottinette… Dans la pénombre du sous-sol de sa mère, il se touche, si fier de lui. Il regarde en boucle l'extrait qu'il a mis en ligne, comme si c'était sa scène porno préférée. C'est le plus beau jour de sa vie, en fait. Mes excuses aux gens de Québec J'aimerais offrir mes excuses aux gens de Québec, que j'ai offusqués mercredi avec une petite phrase échappée dans ma chronique où je déplorais qu'Air Canada ne soit pas assujettie à une loi sur les services essentiels, plantant là des milliers de personnes partout dans le monde. Je me cite : « Cependant, une vulgaire société de transport municipal est tenue dans cette province d'offrir des services essentiels, nommément un service minimum aux heures de pointe… » On m'apprend que le Réseau de transports de la Capitale (RTC) a subi une grève qui a privé les usagers de service, et ce, sans assurer le moindre service essentiel. Je m'excuse pour cette erreur. Je sais désormais que Québec est trop petit pour que son service d'autobus municipal soit un service essentiel ! Avant de me lancer des roches, amis de Québec, je n'ai qu'une seule chose à dire… Savez-vous qui je suis ? Merci à Taïeb, journaliste de Québec qui ne veut pas que je donne son nom de famille, qui m'a signalé mon erreur. Deux chats Voilà, nous avons désormais deux chatons à la maison. Le fils de Madame en a baptisé un : Cachou. Madame a trouvé le nom de l'autre : Foglia. Si on le perd dans la ruelle et qu'on le cherche en l'appelant frénétiquement par son nom, je pense que Pierre va trouver ça drôle.