
«107 jours» : Kamala Harris va raconter dans un livre sa campagne présidentielle perdue face à Donald Trump
L'ancienne vice-présidente américaine Kamala Harris a annoncé jeudi la parution en septembre d'un livre, intitulé «107 Days» («107 jours»), où elle doit détailler «les coulisses» de sa campagne présidentielle de 2024, menée au pas de charge et finalement perdue face à Donald Trump. «Il y a un peu plus d'un an, j'ai lancé ma campagne pour devenir présidente des États-Unis; 107 jours à parcourir le pays, à se battre pour notre avenir - la campagne présidentielle la plus courte de l'histoire moderne» des États-Unis, explique Kamala Harris dans une vidéo sur les réseaux sociaux.
Le livre, publié aux éditions Simon & Schuster, paraîtra le 23 septembre aux États-Unis. Première femme à accéder à la vice-présidence américaine en 2021, elle avait été propulsée candidate du Parti démocrate à l'élection de 2024 après l'abandon de Joe Biden en juillet. Le président, âgé alors de 81 ans, avait été contraint de renoncer à ses espoirs de réélection en raison d'inquiétudes pressantes sur son état de santé. Kamala Harris dit avoir écrit son livre «avec sincérité et introspection», et promet «un récit des coulisses de ce parcours» de campagne.
Publicité
Trump ironise
Alors qu'elle avait quasi disparu du débat public après sa défaite face à Donald Trump, Kamala Harris marque ainsi son retour. La démocrate fera également jeudi soir une apparition dans le «Late Show» de Stephen Colbert, l'un des talk-shows phares de la télévision américaine. La chaîne CBS a récemment annoncé qu'elle mettait un terme à l'émission, dont l'animateur est un critique notoire de Donald Trump, l'an prochain, officiellement pour des raisons économiques.
Interrogé jeudi par la presse sur l'avenir politique de Kamala Harris, Donald Trump n'a pas été tendre avec son ex-rivale. «Elle ne sait pas s'exprimer, elle ne sait pas parler, elle n'arrive pas à faire d'interviews», a déclaré le président républicain depuis la Maison-Blanche. «Ce n'était pas une personne douée», a-t-il asséné, affirmant que la démocrate n'avait pas mené «une bonne campagne», tout en concédant qu'elle avait été «mise dans une position très compliquée». «Oui, je pense que je vais l'acheter, j'adorerais le voir maintenant», a aussi ironisé Donald Trump à propos de «107 Days».
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
5 hours ago
- Le Parisien
Législative partielle à Paris : la gauche investit Frédérique Bredin contre la « comédie de boulevard » Barnier-Dati
Une candidate de plus dans la bataille de la rive gauche. Ce mercredi soir, le bureau du Parti socialiste parisien, réuni en conseil fédéral, a décidé d'investir Frédérique Bredin et Marine Rosset (suppléante) pour l'élection législative partielle de la 2e circonscription (Ve ainsi qu'une partie des VIe et du VIIe arrondissements). Pour l'heure, elle devra faire face à la maire du VIIe et ministre de la Culture, Rachida Dati, qui a refusé de se désister au profit de l'ex-Premier ministre Michel Barnier, investi fin juillet par Les Républicains. Un psychodrame à droite auquel s'ajoute la candidature de l'eurodéputé Thierry Mariani du Rassemblement national. Frédérique Bredin (PS), 69 ans, ministre de la Jeunesse et des Sports sous Mitterrand, a aussi été députée de Seine-Maritime et eurodéputée. Plus récemment, elle a été présidente du Centre national du cinéma (CNC). Si elle, aussi, comptait s'engager « pour Paris, pour garder Paris à gauche, dans les arrondissements que je connais parfaitement depuis l'enfance, aux municipales », elle sera déjà en campagne dès cette fin d'été. À voir aussi Elle a vécu 30 ans dans ce territoire « Je connais particulièrement les Ve, VIe et VIIe pour y avoir vécu plus de 30 ans. Cette portion de la rive gauche, c'est le quartier où j'ai grandi, où j'ai étudié et où j'ai vécu la plus grande partie de ma vie (…). Comme députée et maire (de Fécamp, Seine-Maritime), j'ai eu l'honneur de servir notre pays en m'investissant avec énergie pour développer un territoire en grande difficulté et pour améliorer concrètement la vie de ses habitants », explique-t-elle au Parisien. Investie peu après le duel amorcé entre ses concurrents de droite, la sexagénaire fustige « une guerre d'egos incroyable entre Michel Barnier et Rachida Dati, son ancienne ministre de la Culture ». « Les Parisiens ne peuvent pas assister à cela, une comédie de boulevard difficile à regarder, sans réagir. Le sens de l'engagement, c'est d'agir pour les autres. Paris ne peut pas être le territoire d'une guerre fratricide, où les habitants sont oubliés ou méprisés », tacle-t-elle. Aux dernières législatives provoquées par la dissolution de l'Assemblée nationale en juillet 2024, sa suppléante Marine Rosset, élue du Ve alors candidate, était arrivée en tête face à une droite divisée. Avant de perdre face à Jean Laussucq, ancien adjoint de Rachida Dati dont l'élection vient d'être invalidée. Un scrutin en pleine rentrée « L'électorat de la gauche et du centre saura prendre cette opportunité pour envoyer un signal très fort. Marine Rosset a obtenu un résultat extraordinaire en 2024. Je ne crois pas que l'on sera en septembre prochain dans un débat droite-gauche classique », anticipe l'ancienne ministre en vue du scrutin, les 21 et 28 septembre. À lire aussi Législatives à Paris : dans la 2e circonscription, la gauche profite des dissensions adverses pour virer en tête Mais dans la circonscription historiquement la plus à droite de Paris, la partie, même avec le soutien des autres formations de gauche, ne sera pas simple pour la gauche. « En ces temps où tout vacille, le combat doit se mener partout, avec la même vigueur. Les Parisiennes et les Parisiens sont pragmatiques, ils veulent des élus responsables, sérieux et engagés pour la qualité de vie des habitants et non des représentants dont la seule boussole semble être l'ambition personnelle », juge Frédérique Bredin.


Le Figaro
5 hours ago
- Le Figaro
André Kaspi : «L'étonnant succès de Zohran Mamdani, candidat démocrate à la mairie, chez les Juifs de New York»
Réservé aux abonnés TRIBUNE - Vainqueur de la primaire démocrate pour la mairie de New York, le candidat qui dénonce le génocide à Gaza bénéficie de fortes sympathies dans la communauté juive new-yorkaise, notamment au sein de la jeunesse, explique l'historien*. *André Kaspi est historien, spécialiste reconnu des États-Unis, auxquels il a consacré de nombreux ouvrages de référence. Il a récemment publié « Le Watergate. La démocratie américaine à l'épreuve » (Archipoche, 2024). À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Les New-Yorkais éliront leur maire en novembre. À l'intérieur de chaque parti, ils viennent de désigner leur candidat. Les primaires démocrates ont donné la victoire à un socialiste, encore inconnu il y a quelques semaines. Une surprise qui a provoqué bien des commentaires. Zohran Mamdani, un élu local de 33 ans, né en Ouganda, naturalisé américain en 2018, défend les positions de l'extrême gauche. Il bénéficie du soutien de Bernie Sanders, le sénateur juif du Vermont, et d'Alexandria Ocasio-Cortez, qui, parmi les élus démocrates à la Chambre des représentants, siège à l'extrême gauche. Mamdani a mené une campagne innovante et dynamique. Outre son approbation proclamée du wokisme, il propose la gratuité des transports urbains (soit une dépense de 630 millions de dollars…


Le Figaro
5 hours ago
- Le Figaro
L'armée soudanaise affirme avoir détruit un avion émirati transportant des mercenaires colombiens
L'armée de l'air soudanaise a détruit un avion des Émirats arabes unis convoyant des mercenaires colombiens à son atterrissage dans un aéroport contrôlé par les paramilitaires dans la région du Darfour (ouest), ont rapporté mercredi la télévision d'État et une source militaire. L'appareil «a été bombardé et complètement détruit» lors de son atterrissage à l'aéroport de Nyala, dans le Darfour-Sud, a déclaré à l'AFP la source militaire, sous couvert d'anonymat. Cet aéroport a récemment été visé à plusieurs reprises par des frappes aériennes de l'armée soudanaise, en guerre contre les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) depuis avril 2023.