
« Une manière de fonctionner très spéciale, très fatigante » : aux municipales, les écologistes sous pression du PS et de LFI
r Raquel Garrido, Alexis Corbières
et Clémentine Autain), à la conquête de la ville gérée depuis 2020 par le socialiste Michaël Delafosse. Un casus belli pour le parti à la rose.
« Quand une partie de la gauche n'a comme ambition que de faire perdre la gauche, elle se perd et sert de marche-pied à la droite et à l'extrême droite » a sermonné mardi, sur X,
Pierre Jouvet
, le secrétaire général du PS et bras droit d'
Olivier Faure,
qui a apporté son soutien au maire sortant.
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Le HuffPost France
3 hours ago
- Le HuffPost France
Marine Le Pen, déboutée en justice, aura bien à régler l'ardoise de son père auprès de l'UE
POLITIQUE - Nouvelle illustration du rapport, disons compliqué, entretenu par le Rassemblement national à l'égard de l'argent public, qui plus est européen. Dans un communiqué diffusé ce mercredi 16 juillet, le Tribunal de l'Union européenne a rejeté le recours des héritières de Jean-Marie Le Pen contre une décision exigeant de l'ancien leader du Front national qu'il rembourse plus de 300 000 euros. Dit autrement, Marine Le Pen devra rembourser l'ardoise laissée par son père au Parlement européen. Celle-ci correspond aux sommes indûment dépensées par le fondateur du FN, qui avait déclaré comme frais de mandats des dépenses purement personnelles, comme l'achat d'une balance de cuisine ou plus d'une centaine de bouteilles de vin. L'astuce : déclarer ces emplettes « sous la ligne budgétaire 400 », relatives aux frais de mandat. Montant total de ces dépenses abusives réclamées par le Parlement ? 303 200 euros (et des centimes). En 2024, Jean-Marie Le Pen avait saisi la justice pour faire annuler la décision du secrétaire général du Parlement européen, ordonnant le recouvrement de la somme. À la s uite de son décès début janvier, ce sont ses filles, Marine Le Pen, Yann Maréchal et Marie-Caroline Olivier qui ont poursuivi la procédure visant à effacer l'ardoise. En vain. « Le Tribunal juge que la procédure ayant conduit le Parlement à l'adoption de la décision de recouvrement et à l'émission de la note de débit n'est pas contraire aux principes de sécurité juridique et de protection de la confiance légitime. Il constate que, dès le 23 janvier 2024, le secrétaire général du Parlement avait informé Jean-Marie Le Pen des irrégularités qui lui étaient reprochées et l'avait invité à présenter ses éventuelles observations dans un délai de deux moi s », souligne le communiqué. En annexe, l'institution souligne qu'un recours « limité aux questions de droit » devant la Cour de justice de l'UE est toujours possible. Celui-ci « peut être formé, devant la Cour, à l'encontre de la décision du Tribunal, dans un délai de deux mois et dix jours à compter de sa notification ». Mais sur le fond, Marine Le Pen et ses sœurs, en leur qualité d'ayants droit, sont donc invitées à régler les sommes indûment perçues par leur père. À noter que ce dossier est totalement distinct de l' affaire des assistants parlementaires européens, pour laquelle Marine Le Pen a été condamnée en première instance pour détournement de fonds publics.


Le Figaro
3 hours ago
- Le Figaro
«Je n'en ai rien à péter de leur rentabilité», lance Sandrine Rousseau à propos des agriculteurs
La députée LFI était interrogée le 11 juillet dernier sur le média d'extrême gauche Le Média au sujet de l'adoption de la loi Duplomb décriée par la gauche car elle ouvre la voie à la réintroduction dérogatoire de plusieurs insecticides. Trois jours après l'adoption définitive de la loi Duplomb à l'Assemblée nationale, la députée écologiste Sandrine Rousseau s'en est prise aux agriculteurs sur le plateau de la Contre Matinale, du média d'extrême gauche Le Média, co-fondé par la députée LFI Sophia Chikirou, le 11 juillet dernier. «Je n'en ai rien à péter de leur rentabilité», a-t-elle lancé, d'un ton catégorique, ne laissant pas la journaliste terminer sa question. «Je pense que ce n'est pas le sujet. La rentabilité de l'agriculture par des produits chimiques au détriment des sols, de la biodiversité et de notre santé, ce n'est pas de la rentabilité en fait, c'est de l'argent sale», a ensuite détaillé l'élue de gauche, fermement opposée à la loi Duplomb. Publicité «Je suis très très en colère» Le texte est largement décrié par la gauche pour ses «reculs environnementaux» car elle ouvre la voie à la réintroduction dérogatoire de plusieurs insecticides pourtant interdits depuis quelques années, comme l'acétamipride, un produit de la famille des néonicotinoïdes. Dans son entretien filmé d'une vingtaine de minutes dans Le Média, Sandrine Rousseau revient donc en longueur sur sa «colère» après l'adoption de ce texte. Elle se dit notamment «révoltée» face au risque d'explosion de cancers «pour satisfaire Arnaud Rousseau (président de la FNSEA), un type qui a une entreprise qui fait des millions de chiffre d'affaires». «Je suis extrêmement choquée et très très en colère, et cette colère il va falloir qu'elle sorte», a-t-elle ajouté dans un rire nerveux, comme le montre le début de l'extrait vidéo qui fait polémique, repris par Boulevard Voltaire sur X et qui fait depuis le tour des réseaux sociaux. «Les écologistes détestent nos campagnes» Les propos de Sandrine Rousseau ont rapidement suscité l'indignation de plusieurs élus du Rassemblement national. À l'instar d'Hélène Laporte, vice-présidente du parti à la flamme, qui qualifie d'«incroyable» «cette haine de ceux qui nourrissent les Français». Avant de s'adresser aux agriculteurs dans son tweet : «N'oubliez pas...» Julien Odoul, député RN de l'Yonne, a quant à lui estimé sur X que «les écologistes détestent nos campagnes, nos fermes et nos éleveurs». Et de poursuivre : «L'extrême gauche qui crache à la figure de nos agriculteurs : DEHORS !» Le discours de Sandrine Rousseau intervient alors que le revenu moyen des agriculteurs a baissé de 40% en 30 ans et que 18% d'entre eux vivent sous le seuil de pauvreté. Ces conditions en poussent certains au suicide, comme Sébastien Solans, 40 ans, qui a mis fin à ses jours en janvier dernier alors qu'il venait de reprendre l'intégralité de l'exploitation familiale. Les derniers chiffres disponibles datent de 2016, 529 décès avaient été recensés par la Mutualité Sociale Agricole (MSA). Cela correspond à environ 1,5 suicide par jour, un chiffre sous-estimé en raison de possibles cas non comptabilisés.


Le Parisien
3 hours ago
- Le Parisien
Val-d'Oise : ils font descendre chauffeur et passagers avant d'incendier un bus Noctilien à Garges-lès-Gonesse
Les troubles liés aux 13 et 14 juillet se sont prolongés à Garges-lès-Gonesse où un Noctilien de la ligne 43 a été incendié par un groupe de personnes, sans faire de blessés, la nuit dernière. Les premiers incidents ont éclaté aux alentours de minuit lorsque une trentaine de personnes se sont rassemblées, dans la nuit de mardi à mercredi dans l'avenue Frédéric Joliot-Curie, munies pour certaines de mortiers. L'intervention des forces de l'ordre a permis de disperser le groupe mais vers 3 heures du matin, celui-ci s'est reconstitué dans le quartier. Une quinzaine de personnes étaient ainsi à nouveau rassemblées sur l'avenue. Plusieurs ont mis le feu à une poubelle au milieu de la chaussée, obligeant un bus de la RATP à stopper à l'arrêt « Jean-Baptiste Camille Corot – Lamartine ». Le chauffeur a été forcé à descendre de son véhicule. « Il a procédé à l'évacuation des voyageurs et à leur mise en sécurité », relève la RATP, contactée ce mercredi matin. Les émeutiers, qui étaient munis d'un jerrican d'essence, ont alors incendié volontairement le bus avant de prendre la fuite. Les pompiers sont alors intervenus, mettant en œuvre trois lances à eau pour éteindre l'incendie qui n'a pas fait de victime. Le conducteur n'a pas été blessé, selon les secours dont l'intervention s'est déroulée avec la présence d'un important dispositif mis en place par la police nationale pour la sécuriser. Selon la RATP, le véhicule a été entièrement détruit par l'incendie. « Il n'y a pas eu de blessé, l'ensemble des usagers a pu être pris en charge par les forces de l'ordre et le machiniste, choqué, a été pris en charge par son encadrement », précise la RATP qui indique condamner « avec la plus grande fermeté cet acte inacceptable sur des biens essentiels au fonctionnement du service public » et apporte « tout son soutien à son conducteur et aux voyageurs présents dans le bus ». La RATP indique que plusieurs plaintes seront déposées dans le cadre de l'enquête à laquelle elle précise « participer activement ». Selon les premiers éléments recueillis, aucune interpellation n'a pu être effectuée dans le cadre de cet incendie criminel. En revanche, plusieurs personnes ont été appréhendées par les forces de l'ordre plus tôt dans la soirée, notamment pour détention de mortiers d'artifice.