
Le relais français 6e en finale du 4x200 m des Mondiaux de Singapour, les Britanniques en or
Léon Marchand n'aura pas suffi. Qualifié avec le huitième temps des séries (7'6''88) ce vendredi, aux Mondiaux de Singapour, le relais 4x200m français a vu débarquer le quadruple champion olympique dans son effectif pour la grande finale de l'après-midi.
Dernier relayeur, le recordman du monde du 200m 4 nages et ses compatriotes - Roman Fuchs, Yann Le Goff et Rafael Fente-Damers - sont allés chercher la 6e place (7'3''69). La Grande-Bretagne, déjà médaillée d'or aux Jeux Olympiques de Paris, a enlevé le titre (6'59''84), devant la Chine (7'0'91) et l'Australie (7'0'98). Les États-Unis terminent au pied du podium.
Après un premier 200 m canon de Roman Fuchs (1'46''11), qui a atomisé son record personnel pour passer le premier relais en 4e position, Le Goff et Fente-Damers ont peu à peu chuté au 7e rang, loin derrière le peloton de tête. Marchand, meilleur élément du contingent français, avide de progresser en crawl, avait face à lui une mission de remontée impossible. Parti (très) fort, le Toulousain est parvenu à grappiller une place (6e).
« Le dernier 50m, c'était un carnage »
Léon Marchand
« C'était une course magnifique, a félicité Roman Fuchs. J'ai adoré la partager avec Léon, Rafael et Yann. » Pour Femte-Damers, même si ça n'était « pas aussi fluide que ce matin », l'enthousiasme était total : « J'ai joué aux jeux vidéo avec Roman, j'ai fait le bizutage avec Yann et je pars au Texas avec Léon, alors je crois que, entouré d'amis comme ça, c'est que du plaisir. Un esprit d'équipe qui ne peut que nous faire mieux nager. »
Ce que confirme Léon Marchand : « C'est trop bien. C'est une pression qui est différente parce qu'on ne nage pas seulement pour soi-même. Mais c'est que le début et ça annonce de bonnes choses pour Los Angeles 2028. » La star des JO de Paris a reconnu s'être un peu emballée sur son départ : « Je suis parti beaucoup trop vite, et trop sur les jambes. Je voulais essayer de rattraper. Mais le dernier 50m, c'était un carnage. Je n'ai pas été très intelligent sur cette course. »
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