Bordeaux : quatre adolescents arrêtés après avoir volé un tracteur mini-pelle dans un quartier cossu

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Le Parisien

14 minutes ago

• Le Parisien

« Frappé, menacé, dénudé » : quatre jeunes hommes arrêtés pour un enlèvement dans le XXe arrondissement de Paris

Omerta dans le XXe arrondissement. Quatre jeunes hommes, âgés de 19 et 20 ans, ont été mis en examen, jeudi 14 août à Paris, pour « enlèvement, séquestration et tentative d'extorsion », avant d'être écroués. Ils sont soupçonnés d'avoir, dans la nuit du 13 au 14 août, malmené une de leurs connaissances de quartier pour une affaire d'argent qu'eux seuls connaissent. Il est 3h30 cette nuit-là, près de la place de la Nation quand une patrouille de police est alertée par des témoins qui auraient surpris un groupe en train de s'emparer de force d'un jeune homme. Les fonctionnaires arrivent rapidement rue de Lagny (XXe) et découvrent une victime blessée et ensanglantée, qui vient d'être relâchée par ses ravisseurs. Dix minutes plus tard, les policiers entrent dans un parking souterrain et arrêtent, tour à tour, quatre suspects. Un pistolet de calibre 7.65 avec une cartouche engagée est également découvert sur les lieux de la séquestration. La victime est brièvement interrogée et confirme qu'elle a été coincée dans la rue, menacée avec un pistolet et traînée de force dans ce lieu. « Là, elle aurait été frappée, ligotée avec des liens en plastique, dénudée et menacée avec le pistolet et un couteau », raconte une source proche de l'affaire. Victime et auteurs se connaissent très bien Ses agresseurs auraient tenté de lui extorquer de l'argent avant de la libérer, en la menaçant de représailles, si elle parlait. La victime, un homme de 22 ans, est convoquée au deuxième district de police judiciaire, chargé de mener la suite des investigations. Mais il refuse d'y déposer plainte et affirme qu'il ne connaît pas le quatuor interpellé. [4/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Les quatre malfaiteurs présumés sont placés en garde à vue dans les locaux de la PJ de la rue Louis-Blanc. Lors de leurs auditions, ils gardent le silence. Mais l'exploitation des images de vidéosurveillance permet de se faire une idée claire de ce qui s'est passé. « On y distingue clairement les quatre suspects, tenant un pistolet, une batte de base-ball et un couteau. Ils entraînent leur proie de force vers le parking », décrit une source proche du dossier.

Le Parisien

14 minutes ago

• Le Parisien

Cadavres dans la Seine à Choisy-le-Roi : un homme en garde à vue

L'enquête vient de faire un pas depuis la macabre découverte de quatre corps dans la Seine, mercredi 13 août à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne). Selon nos informations, un homme a été arrêté ce mercredi matin. Il a été placé en garde à vue pour « meurtre » dans les locaux de la Brigade criminelle, à Paris. Sur les quatre victimes repêchées, une est morte par strangulation, une autre présentait des « lésions de violences ».

Le Figaro

44 minutes ago

• Le Figaro

Mort de Jean Pormanove : «l'Arcom n'a pas les moyens de sa mission», déplore le président de la commission d'enquête TikTok

Le gendarme du numérique «devra expliquer pourquoi il ne s'est rien passé depuis» qu'il a été saisi après une enquête de Mediapart en décembre dernier, estime le député socialiste du Calvados Arthur Delaporte. Les autorités auraient-elles pu éviter la mort du streamer français «Jean Pormanove», décédé dans la nuit de dimanche à lundi ? Depuis sa mort en direct sur internet, de nombreuses voix s'interrogent sur les mauvais traitements infligés à Raphaël Graven de son vrai nom, frappé et humilié à maintes reprises dans des vidéos diffusées en direct sur la plateforme Kick. «L'Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, NDLR) a été saisie après une enquête de Mediapart en décembre dernier et elle devra expliquer pourquoi il ne s'est rien passé depuis», pointe Arthur Delaporte, député PS du Calvados et président de la commission d'enquête parlementaire sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs. À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech L'élu de gauche souligne par ailleurs que l'«enquête de police en parallèle» n'a pas, non plus, évité ce «drame tragique». Si Arthur Delaporte se dit «choqué et sidéré» par cette nouvelle, il déplore la «défaillance dans la modération des plateformes, Kick en particulier, et des pouvoirs publics qui n'ont pas su protéger cet homme». Pour le député socialiste, «l'Arcom n'a pas les moyens de sa mission, avec seulement 23 personnes pour appliquer le 'Digital Services Act', contre 60 en Allemagne». Ce règlement européen, adopté en octobre 2022, vise une responsabilisation des plateformes, notamment envers les contenus haineux, le cyberharcèlement ou encore la désinformation. À lire aussi Qui était «Jean Pormanove», ce streamer français décédé en direct ? Publicité «Économie du sordide» Arthur Delaporte remet en cause le modèle économique de ces plateformes : «Il faut empêcher qu'on puisse faire de l'argent avec ce type de contenus. On est dans une forme d'économie du sordide, qui est née de ces réseaux sociaux et encouragée par les plateformes elles-mêmes.» Le député socialiste va même plus loin, estimant qu'il y a un «sujet aussi au niveau du renforcement des moyens de la police» et «un problème de moyens humains» des autorités françaises. Autant de sujets pris en compte par Clara Chappaz, ministre déléguée à l'IA et au Numérique. Sur X, elle a précisé avoir signalé sur Pharos ces images et avoir demandé à Kick «des explications». «Jean Pormanove a été humilié et maltraité pendant des mois en direct sur la plateforme Kick. [...] La responsabilité des plateformes en ligne sur la diffusion de contenus illicites n'est pas une option : c'est la loi. Ce type de défaillances peut conduire au pire et n'a pas sa place en France, en Europe ni ailleurs», a écrit Clara Chappaz. Le gouvernement a par ailleurs indiqué avoir saisi l'Arcom, dont le rôle est notamment d'«intervenir sur des problématiques liées à l'activité des plateformes en ligne en matière notamment de lutte contre la manipulation de l'information ou contre la haine en ligne». Un problème encore très loin d'être résolu sur les réseaux sociaux, et qui touche à la fois les mineurs et les adultes.