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Nos suggestions de livres jeunesse

Nos suggestions de livres jeunesse

La Presse4 days ago
Entre deux baignades, voici six suggestions de livres pour enfants ou adolescents dans lesquels se plonger cet été.
À la plage
Cet album signé par la prolifique autrice jeunesse Pierrette Dubé renferme trois jolies histoires, dont l'une est parfaite pour la belle saison. Dans Lola et la plage, l'attachante Lola Tamia se rend sur le sable chaud en compagnie de son ami Anatole. Malheureusement pour les deux vacanciers, l'endroit est bondé. De retour chez elle, l'ingénieuse héroïne a une idée : aller à la plage une fois la nuit tombée pour prendre un « bain de lune » bien mérité.
Les aventures de Lola Tamia
Texte de Pierrette Dubé, illustrations de Laura Horrocks-Denis
Éditions La courte échelle
Dès 3 ans
À hauteur de fourmi
IMAGE FOURNIE PAR LES 400 COUPS
Extrait de La fourmilière. Texte de Michaël Escoffier, illustrations d'Agathe Bray-Bourret.
Comment se déroule la construction d'une fourmilière ? C'est ce qu'imagine Michaël Escoffier dans cet album rigolo dans lequel la vaniteuse reine des fourmis fait ériger le plus beau des nids… à plus d'une reprise. C'est qu'après chaque inauguration, un malheur arrive. Après cette lecture amusante, on ne voit plus ces insectes fort travaillants de la même manière.
La fourmilière
Texte de Michaël Escoffier, illustrations d'Agathe Bray-Bourret
Éditions Les 400 coups
Dès 4 ans
Invitation à ralentir
IMAGE FOURNIE PAR LES ÉDITIONS DE L'ISATIS
Extrait de Rien du tout ! Texte de Marie-Hélène Jarry, illustrations d'Amélie Dubois.
Dans cette rubrique, on n'a pas l'habitude de parler de la réédition d'un album. Toutefois, la douce invitation à ralentir que lancent Marie-Hélène Jarry et Amélie Dubois dans ce livre, d'abord paru en 2016, mérite, à nos yeux, d'être répétée. Alors que son père lui propose mille et une activités, Clara n'a qu'un plan : ne rien faire. La fillette observe les nuages, écoute la mélodie du vent dans les arbres, découvre les parfums de la nature… Un album qui évoque joliment la beauté des petites choses.
Rien du tout !
Texte de Marie-Hélène Jarry, illustrations d'Amélie Dubois
Éditions de l'Isatis
Dès 4 ans
Un camp de jour fantastique
IMAGE FOURNIE PAR LA BAGNOLE
Extrait de Camp de jour, tome 1 – L'éveil du kraken. Texte d'Annie Bacon, illustrations de Camille Maestracci.
Les joyeux passagers n'est pas un camp de jour comme les autres. Ce qui le rend si différent ? Ses deux moniteurs… qui ne sont pas humains. Zarki, un gobelin, et Candelina, une dryade, feront découvrir aux jeunes campeurs les créatures féeriques de Montréal… et les entraîneront dans une aventure plus dangereuse que prévu. Un roman rempli d'imaginaire qui fait voir la métropole d'un autre œil.
Camp de jour, tome 1 – L'éveil du kraken
Texte d'Annie Bacon, illustrations de Camille Maestracci
Éditions La Bagnole
Dès 9 ans
Bienvenue sur la Côte-Nord
IMAGE FOURNIE PAR BAYARD CANADA
Extrait de Ce que j'aimerais trouver sur la plage, de Rhéa Dufresne
Les parents de Charlotte ont pris la décision de déménager sans même la consulter. « Comment ont-ils pu ? », se demande l'adolescente, qui n'avait aucune envie d'aller vivre sur la Côte-Nord. À travers les pages de ce roman écrit en vers libres, on suit les pensées de Charlotte alors qu'elle s'adapte avec difficulté à sa nouvelle vie. La découverte d'une intrigante photo sur la plage permettra tranquillement à cette passionnée de photographie de retrouver le sourire. Une histoire touchante de laquelle se dégage un parfum d'air marin.
Ce que j'aimerais trouver sur la plage
Rhéa Dufresne
Éditions Bayard Canada
Dès 12 ans
Perdus dans la forêt amazonienne
IMAGE FOURNIE PAR HUGO ROMAN
Extrait de Vert comme l'enfer, de Camille Bouchard
Au printemps 2023, quatre enfants ont survécu seuls dans la forêt amazonienne pendant 40 jours à la suite d'un écrasement d'avion. Dans ce roman palpitant, l'auteur Camille Bouchard raconte en détail cette histoire qui a fait la manchette partout dans le monde. On suit, d'un côté, les efforts des nombreux secouristes pour repérer l'appareil et d'éventuels survivants, et de l'autre, les courageux jeunes, âgés de 11 mois à 13 ans, alors qu'ils tentent de retrouver leur chemin dans cet environnement hostile.
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C'est toujours une question de vie ou de mort
C'est toujours une question de vie ou de mort

La Presse

time3 hours ago

  • La Presse

C'est toujours une question de vie ou de mort

Ne dites surtout pas à Claude Legault que ça va bien aller. Pas sur un plateau de tournage, en tout cas. Surtout pas si vous êtes réalisateur. « Quand j'entends ça, man, je deviens nerveux », lance l'acteur avec son habituel franc-parler, qui fait toujours autant de bien. « Ça veut dire qu'ils ne le savent pas plus que moi. Ils font semblant qu'ils le savent, en se croisant les doigts. C'est vraiment de la marde. » Tout le contraire de son ami Podz qui, durant le tournage de la série Minuit, le soir, lui a insufflé la confiance nécessaire à fouiller dans les recoins les moins éclairés de son âme, sans que Claude ait besoin de lui dire explicitement qu'il n'était pas convaincu d'avoir ce qu'il faut pour incarner ce personnage. Personnage qu'il avait pourtant lui-même coécrit avec son partenaire Pierre-Yves Bernard. Ne pas être sûr de son affaire ? Ça lui arrive encore, à Claude Legault, comme pendant le récent tournage de la série La collecte, elle aussi signée Podz. « Des fois, je travaille une scène et je me dis : 'Comment on va faire ça ?' Et Podz me répond : 'Je ne sais pas, mais on va trouver.' Moi, ça me suffit. Ça veut dire qu'il ne me lâchera pas en chemin. On va la faire ensemble et on va passer au travers. » PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Claude Legault en entrevue S'il n'a pas de formation formelle en jeu, Claude Legault est diplômé d'une école où on apprend vite, celle de l'impro. « Et dès le départ, je me suis fixé un objectif : la recherche de la vérité », se souvient le gars de 62 ans, qui n'a toujours pas guéri son allergie à la bullshit – tant mieux. « Je me suis toujours enligné là-dessus en impro. Pour moi, chaque impro, c'est une question de vie ou de mort. Si je joue, c'est vrai, ce qui m'arrive. Même si je suis en train de chevaucher un cheval, dans un édifice en feu, et de me faire pourchasser par une gang de skinheads, c'est vrai. Je te le fais vrai. Je ne joue pas au gars qui joue. » Les beaux yeux tristes de Julien Dans Minuit, le soir, la série qui a donné son impulsion à la Claude Legault-mania en 2005, c'est-à-dire il y a maintenant 20 ans, il aura non seulement été épaulé par Podz, mais aussi par une distribution tout étoiles, dont le regretté Julien Poulin. Un comédien qu'on avait peu vu dans ce genre de rôle grave, tout en circonspection et en intériorité. PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE Julien Poulin, Louis Champagne, Julie Perreault et Claude Legault en novembre 2006 Claude Legault reconnaît avoir été étonné en apercevant son nom sur la feuille des acteurs appelés en audition. « Je vois le line-up et je fais : ah ouain ? Julien Poulin ! » Il aura même dû pousser dans ses derniers retranchements ce « gentil bonhomme » afin qu'il montre qu'il saurait, le moment venu, déployer l'agressivité dont font parfois preuve les portiers de bar. J'ai tellement eu de fun avec Julien [Poulin]. Je n'ai pas eu de vraie conversation, d'homme à homme, avec mon père. Jamais. Ce n'est pas arrivé, comme pour beaucoup de gars de mon âge. Mais avec Julien, j'en avais. C'était un peu notre paternel, à Louis [Champagne] et à moi. Claude Legault De celui qu'il qualifie de « candeur sur deux pattes », « qui ne voulait pas faire de bruit, qui ne voulait jamais déranger », Claude Legault se souvient d'une ambivalence quant à l'amour que lui portaient les Québécois. « Il avait de la misère à prendre ça, dit-il. Il n'avait pas de misère à t'en donner, parce que nous, il nous en donnait en masse, de l'amour, il était enveloppant. Mais lui, de recevoir de l'amour, c'était difficile. Je pense qu'il a toujours été mal à l'aise avec Elvis [Gratton]. C'était devenu quelque chose de bien trop gros pour lui. Il capotait, mais en même temps, quand le monde ne le reconnaissait plus, sans qu'il le dise, ça lui faisait mal. Ce n'était pas quelqu'un qui avait le bonheur facile, Julien. Je l'appelais les beaux yeux tristes. » Pas le choix de s'en occuper Claude Legault va mieux, jure-t-il. En 2020, l'acteur a dû se stationner sur l'accotement – l'accotement de la vie – afin de soigner un épuisement professionnel. « Quand c'est arrivé, il était temps que je rentre au garage. Le bouton rouge était allumé depuis longtemps. Le niveau d'essence était bas. Les pneus étaient fesse. » PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE Claude Legault, qui va mieux Son année 2025 est au contraire déjà à placer sous le signe du plaisir, pour ne pas dire du gros fun : en plus d'animer un gala Juste pour rire à Québec le 16 août prochain, il vient tout juste de déposer devant les instances de financement le scénario d'un troisième film de la franchise Dans une galaxie près de chez vous. Il sourit, visiblement fier d'avoir eu la sagesse de prendre soin de lui. « Ces moments de faiblesse là sont naturellement bons, assure-t-il au sujet de sa pause forcée, parce que tous tes problèmes que tu pellettes sur le côté depuis des années, ils te remontent en pleine face, et comme tu n'as plus la force de les rejeter dans le fossé, ils rentrent, ils font la file et t'as pas le choix de t'en occuper. » Gala Juste pour rire de Claude Legault, le 16 août au Grand Théâtre de Québec Consultez la page du spectacle

Juste entre toi et moi avec Claude Legault
Juste entre toi et moi avec Claude Legault

La Presse

time11 hours ago

  • La Presse

Juste entre toi et moi avec Claude Legault

Dans un entretien aussi drôle qu'intense, à son image, Claude Legault revient sur la série Minuit, le soir et sur son amitié avec le regretté Julien Poulin. Il se confie aussi sur la liberté de parole des vedettes du petit écran et sur les circonstances qui ont mené à son épuisement professionnel. Épisode 4 : Claude Legault PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE L'acteur Claude Legault avec l'animateur de Juste entre toi et moi Dominic Tardif Trois citations tirées de notre entretien À propos du financement de la télé québécoise « La télé québécoise se fait ponctionner depuis des années. Elle devient de plus en plus famélique. On voudrait faire 19-2 aujourd'hui ? Oublie ça ! Parce qu'aujourd'hui, presque toutes les séries se font dans des huis clos. Ça ne sort pas beaucoup, ça ne jase beaucoup. Il y a le fameux adage « Oui, mais souvent les contraintes amènent une créativité. « Mangez de la marde ! Ça, c'est des phrases à 1000 piastres pour te faire gober que c'est correct qu'on vienne couper dans ton budget. » Au sujet de ses déclarations durant la grève étudiante de 2012 « Camille, mon agente, qui est très préoccupée par ses ouailles, m'avait dit : « Claude, il y a une affaire qu'il faut que tu comprennes : Toi, dans ta tête, t'es encore Ti-Claude, mais pour les gens, t'es Claude Legault. T'es dans le salon du monde. Ta parole, maintenant, elle est scrutée à la loupe, peu importe ce que tu vas dire. Faque il faut que tu fasses vraiment attention. « » Et c'est là que j'ai compris que je venais de perdre une partie de ma liberté. Mais c'est correct. Ça vient avec. » Au sujet du film Gas Bar Blues (2003) et de Serge Thériault « C'est sûr que Serge était particulier. Il y a des moments où il n'arrivait juste pas. On ne savait pas trop ce qui se passait, où il était, puis finalement, il arrivait. C'était toute une gestion. Mais moi, comme je savais qu'il était de même, j'avais décidé d'être dans le care avec lui. Surtout que Serge, c'était comme une idole pour moi. J'allais lui chercher des cafés, je lui jasais. Tout le monde était ben fin avec lui. Il est superbe dans le film. Formidable. »

Quatre suggestions d'œuvre sur les saveurs
Quatre suggestions d'œuvre sur les saveurs

La Presse

timea day ago

  • La Presse

Quatre suggestions d'œuvre sur les saveurs

Les beaux jours se prêtent à merveille à la détente, mais pas besoin de mettre son cerveau en vacances pour autant. Voici quatre suggestions de nos chroniqueurs pour se divertir et réfléchir sous le soleil, un thème à la fois. Cette semaine, les saveurs. Le plongeur IMAGE FOURNIE PAR L'ÉDITEUR Le plongeur, de Stéphane Larue C'est l'un de mes romans préférés. Dans cette histoire autobiographique, l'auteur Stéphane Larue nous transporte dans les cuisines d'un resto huppé du Plateau Mont-Royal. Stéphane, un cégépien de 19 ans qui a des problèmes de jeu, y travaille comme plongeur pour payer ses dettes. Sous l'ambiance feutrée du resto, on y découvre les conditions de travail difficiles, les rushs d'adrénaline et les excès de ce mode de vie. Les descriptions des rushs en cuisine ouvrent forcément un peu l'appétit ! Le roman, qui a remporté le Prix des libraires du Québec en 2017, a été transposé au grand écran avec sensibilité par le réalisateur Francis Leclerc. Mais le livre est encore meilleur ! Vincent Brousseau-Pouliot, La Presse Le plongeur, de Stéphane Larue, Éditions Le Quartanier, 568 pages, 2016 Somebody Feed Phil PHOTO FOURNIE PAR NETFLIX Phil Rosenthal (à droite), animateur de l'émission gourmande Somebody Feed Phil, à La boîte aux huîtres du marché Jean-Talon, en compagnie du chef Antonio Park lors d'un épisode sur Montréal. Du pur bonheur ! Phil Rosenthal, un scénariste dans la soixantaine, fait dans cette série Netflix le tour du monde en quête d'expériences culinaires extraordinaires. Impossible de résister à son charme ; il a la bouille la plus sympathique du petit écran. Il essaie tout, tout, tout avec candeur et enthousiasme. En huit saisons, il a visité plus de 40 villes, dont Montréal. Parmi les meilleurs épisodes : ceux à Bangkok, Rio et Kyoto. Alexandre Pratt, La Presse La série est offerte sur Netflix Le bestiaire des fruits IMAGE FOURNIE PAR L'ÉDITEUR Le bestiaire des fruits, de Zviane Elle est délicieusement sympathique, cette bande dessinée de Zviane. Elle regroupe une quinzaine de courtes chroniques sur autant de fruits « bizarres » dégustés et évalués par la bédéiste québécoise : kaki, ramboutan, tamarin, mangoustan, etc. Le tout est raconté avec beaucoup d'humour (parfois scabreux) et d'authenticité. Si elle trouve qu'un fruit goûte « le pyjama » ou « le congélateur », elle va nous le dire. L'utilité de ce petit livre, c'est aussi qu'il va forcément vous pousser à explorer les rayons des fruits exotiques et à imiter l'autrice. Vous deviendrez alors comme elle, vous et possiblement les autres membres de votre famille : des samouraïs des fruits ! Alexandre Sirois, La Presse Le bestiaire des fruits, de Zviane, La Pastèque, 118 pages, 2014 Falastin, un livre de recettes IMAGE FOURNIE PAR L'ÉDITEUR Falastin, un livre de recettes, de Sami Tamimi Ce magnifique ouvrage est beaucoup plus qu'un livre de recettes, c'est un hommage à la Palestine, sa culture, sa gastronomie, son histoire. Il est l'œuvre de Sami Tamimi, propriétaire de plusieurs restaurants courus à Londres avec le chef Yotam Ottolenghi. Les deux hommes ont d'ailleurs consacré tout un livre à la gastronomie de Jérusalem, où ils sont nés tous les deux, dans des quartiers bien différents. Dans Falastin, Sami Tamimi nous rappelle que malgré les évènements désastreux qui frappent le peuple palestinien en ce moment, une immense culture, elle, continue de se transmettre. Laura-Julie Perreault, La Presse Falastin, un livre de recettes (édition québécoise), de Sami Tamimi, KO éditions, 352 pages, 2020

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