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Un Américain se tue en base jump à la Dent de Morcles

Un Américain se tue en base jump à la Dent de Morcles

24 Heures22-07-2025
Le touriste de 33 ans a été déstabilisé par une rafale de vent. Les secours n'ont pu que constater son décès après sa chute contre la paroi. Publié aujourd'hui à 11h54
Un touriste américain de 33 ans est décédé dimanche dans la région de la Dent de Morcles après un accident grave de base jump.
KEYSTONE/Laurent Gillieron
Un touriste américain de 33 ans est décédé dimanche dans la région de la Dent de Morcles, après un accident grave de base jump, rapporte la police cantonale vaudoise ce mardi. Les faits ont eu lieu aux alentours de 13 h, détaille le communiqué .
Selon les premiers éléments de l'enquête, le groupe de quatre amateurs de base jump, «équipés de wingsuit», s'est rendu «au sommet de la Petite Dent de Morcles pour pratiquer ce sport». Mais «lors du saut, un des participants a été déstabilisé par une rafale de vent», expliquent les forces de l'ordre. Il aurait alors heurté la montagne, «une centaine de mètres plus bas».
Les secours n'ont «pu que constater le décès» du trentenaire une fois sur place. Le Ministère public de la Confédération a ouvert une enquête et «les investigations ont été confiées aux intervenants judiciaires spécialisés du peloton de montagne de la gendarmerie vaudoise».
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Laure Schmidt est journaliste stagiaire au sein de la rubrique Suisse-Monde-Economie de la rédaction Tamedia depuis septembre 2023. Elle a étudié les sciences sociales et la psychologie à l'Université de Lausanne. Plus d'infos
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Des députés vaudois souhaitent que le Canton marque chaque année le jour symbolique où les ressources naturellement disponibles ont été épuisées. La proposition divise. Publié aujourd'hui à 06h53 Le Grand Conseil vaudois débattra d'une proposition pour officialiser le «jour du dépassement». Cette année, ce dernier est tombé le 7 mai, contre le 27 mai en 2024. Christian Brun/Archives VQH En bref: Faut-il inscrire chaque année le « jour du dépassement » au calendrier vaudois pour mieux sensibiliser la population à sa consommation? La question sera prochainement débattue au Grand Conseil. Elle fait suite à la proposition de la députée Elodie Lopez (EP) et consorts, qui souhaitent que le Canton marque la date à partir de laquelle la Suisse vit «à crédit» sur les ressources naturelles de la planète. Cette année, le fameux jour est tombé le 7 mai. «Mettre en évidence ce jour symbolique (ndlr: défini grâce au calcul parfois controversé de l'ONG Global Footprint Network ) viserait à donner une dimension culturelle à la transition écologique», explique l'élue, qui établit notamment une comparaison avec la tradition du Bonhomme Hiver. «Cette démarche permettrait aussi de définir un objectif commun: chaque année, nous tenterions de progresser et de repousser collectivement cette date.» «Manque d'efficacité» pointé du doigt Déposé en mai 2024, le postulat divise la commission thématique de l'environnement et de l'énergie, qui a rendu deux rapports aux conclusions distinctes. «À quoi est-ce que cela servirait?» s'interroge d'emblée Grégory Bovay (PLR), rapporteur de minorité . Lui et quatre autres membres redoutent surtout le «manque d'efficacité» de la mesure. «La symbolique, c'est bien, mais le concret, c'est mieux. Il existe déjà suffisamment d'outils ambitieux (il cite notamment la future loi sur l'énergie ) pour faire évoluer les comportements et réduire les émissions.» Personne ne semble contester les bonnes intentions de l'initiative. Le Conseil d'État partage ce point de vue: il trouve l'idée «sympathique», mais doute de l'efficacité d'une journée symbolique organisée par l'État, préférant investir les ressources dans des actions tangibles et ciblées, selon les deux rapports. «À défaut d'études prouvant son inefficacité, tentons l'expérience», rétorque Sébastien Humbert (VL), rapporteur de la majorité . «Après quelques années de mise en œuvre, nous pourrons évaluer l'impact réel.» Selon lui, ce type d'événement – comme les journées consacrées aux droits humains ou à la lutte contre le racisme – stimule campagnes et initiatives. Population déjà informée Autre argument contre le postulat: le «jour du dépassement» étant déjà relayé par des initiatives privées, la population serait bien informée par d'autres biais. «Le problème, c'est que les communications des ONG n'atteignent généralement que les personnes déjà convaincues, appuie Sébastien Humbert, du côté des partisans. Si c'est le Canton qui lance une campagne, par exemple dans les écoles, l'ensemble de la population y sera exposée, qu'elle soit intéressée ou non.» D'autres articles sur la transition écologique Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Marine Dupasquier est journaliste à la rubrique Vaud & Régions depuis 2020 et couvre essentiellement la région de Nyon. Sensible aux thématiques locales, elle a effectué ses premières piges au Journal de Morges. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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Faut-il un maillage de réseaux piétons sur tout le territoire ou concentrer les efforts pour faciliter les déplacements des personnes à mobilité réduite? Votation le 28 septembre. Publié aujourd'hui à 06h54 L'initiative des Verts entend augmenter l'espace de la voirie dévolu aux piétons, estimant que la marche est le parent pauvre de la planification de la mobilité et du territoire à Genève. Ses détracteurs jugent ce texte jusqu'au-boutiste et estiment qu'il vise à «pourrir la vie» des automobilistes. TDG En bref: Genève, champion des déplacements piétons en Suisse, votera le 28 septembre sur l'«Initiative piétonne: pour un canton qui marche», déposée par les Verts. Le peuple choisira entre ce texte et son contre-projet, adopté par la majorité de droite du Grand Conseil. La gauche recommande de rejeter le contre-projet, d'accepter l'initiative et de la privilégier dans la question subsidiaire. C'est l'inverse pour la droite parlementaire (MCG, LJS, Le Centre, PLR et UDC), sur laquelle le Conseil d'État est aligné. Les Vert'libéraux appellent, eux, au double oui en privilégiant l'initiative. Celle-ci prévoit, sur tout le territoire, un maillage d'aménagements spécifiques aux piétons dans et entre les quartiers et les communes. Ils devront être continus, directs, confortables et sécurisés. Leur accessibilité universelle, c'est-à-dire pour les personnes à mobilité réduite, sera garantie. Les flux entre piétons et cyclistes seront séparés. Des axes forts piétons seront développés, ainsi que davantage de zones piétonnes et à priorité piétonne. Au moins 40 millions de francs seront budgétés chaque année pour réaliser des projets. Les premières actions devraient voir le jour deux ans après l'adoption du texte. Gymkhana à Genève Mais le canton de Genève est-il vraiment l'as des déplacements piétons? 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Sans compter les risques pour la sécurité: «Il n'y a pas de trottoirs dans la rue qui traverse Choulex où je vis, illustre Cédric Jeanneret, les enfants se pressent contre les murs pour aller à l'école, ce qui pousse des parents à les y emmener en voiture.» En incitant à laisser au garage son véhicule motorisé, l'initiative diminuera les bouchons au profit de ceux qui ne peuvent se priver de leur voiture, à commencer par les professionnels du transport et les entreprises, insiste l'écologiste. Qui ajoute: «La marche, c'est aussi moins de pollution et de bruit, c'est bon pour la santé et c'est plus de sécurité, de lien social et d'attractivité pour le canton.» Vu sous cet angle, «les aménagements piétons rapportent davantage qu'ils ne coûtent». «Initiative piétonne inutile» Tous ne sont de loin pas de cet avis! «Le but est de pourrir la vie des gens qui n'ont pas d'autre choix que de se déplacer en véhicule motorisé», réplique le député PLR Murat Julian Alder, auteur du contre-projet. Car l'initiative impliquera de supprimer des places de parking, d'empiéter sur les voies routières ou même sur la zone agricole en campagne, s'insurge la droite. «Cela viole la liberté du choix du mode de transport et le principe de leur complémentarité», martèle l'élu PLR. L'initiative prévoit notamment de séparer les flux entre piétons et cyclistes. LUCIEN FORTUNATI/TDG Selon lui, le succès de la marche à Genève prouve que «l'initiative est inutile et qu'elle ne diminuera pas le recours à la voiture. Car il est déjà possible de se déplacer à pied presque partout, à l'exception de certaines communes éloignées.» Lors des débats parlementaires, plusieurs interventions ont en outre pointé «l'absurdité» de vouloir des trottoirs sur les routes de campagne. Reconnaissant des points noirs, Murat Julian Alder estime qu'il s'agit de cibler les améliorations plutôt que d'imposer une solution globale «technocratique et complexe». Il qualifie encore d'«irresponsable et disproportionné» de budgétiser 40 millions par an sans savoir à quoi ils seront concrètement affectés. Des «magistrales»… En revanche, «les auditions des représentants des milieux du handicap ont souligné la nécessité d'améliorer l'accessibilité des aménagements pour les personnes en fauteuil roulant», poursuit le PLR. C'est donc sur cet aspect que s'est concentré le contre-projet. Il stipule que les cheminements piétons devront «tenir compte» des besoins des personnes à mobilité réduite et que l'État «favorise» leur mobilité. Au plus tard huit ans après l'adoption du plan d'actions pour les mobilités actives (PAMA), deux axes majeurs pour piétons (des «magistrales») devront aussi être réalisés, respectant la norme sur les «espaces de circulation sans obstacles» . Ce qui projette ces aménagements en 2028, puisque le Grand Conseil a déjà adopté le PAMA 2024-2028, élaboré par le Département de la santé et des mobilités. Le contre-projet prévoit aussi dans ce délai une «signalétique piétonne claire» dans l'ensemble des communes. À cet égard, Murat Julian Alder comme le PAMA proposent de s'inspirer de Thônex, qui a installé des panneaux indiquant les temps de déplacement à pied et à vélo vers les principales infrastructures de la commune. «Voilà qui, concrètement et à moindres frais, incitera à marcher», affirme le député. «Alibi et redondant» «C'est bien, mais ces panneaux, c'est minimaliste», commente Cédric Jeanneret, pour qui «seule la qualité des aménagements peut faire la différence». Pour les défenseurs de l'initiative, ce contre-projet est un alibi pour la faire couler: redondant avec le PAMA, il ne permettra rien de plus que cette feuille de route. Celle-ci prévoit déjà de créer plus de 80 km d'aménagements pour les piétons et les cyclistes, dont au moins deux magistrales piétonnes. Deux corridors continus, sécurisés et balisés ont été identifiés: un cheminement par les parcs, des Pâquis à l'aéroport; et un axe passant par Cornavin, Bel-Air, Rive et la gare des Eaux-Vives. Il s'agira encore, notamment, d'assurer la continuité des itinéraires cyclables et piétons aux points de passage douaniers. Au Grand Conseil, le conseiller d'État chargé des Mobilités, Pierre Maudet, a souligné les avancées que ce plan a déjà permises depuis le dépôt de l'initiative. Il a aussi insisté sur l'importance d'une bonne collaboration avec les communes pour aboutir à des progrès concrets, une collaboration que l'initiative, imposée par le haut, risquerait de mettre à mal. Au contraire, rétorque Cédric Jeanneret, l'initiative «permettra de réaliser de nombreux aménagements piétons dans les communes que ces dernières souhaitent, mais qui sont trop souvent bloqués par le Canton». 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Le PLR Murat Julian Alder s'inscrit en faux: «Une loi spécifique est davantage contraignante et permettra d'aller plus loin que le statu quo ou que l'initiative, dont la formulation est vague.» Cyril Mizrahi renvoie le «compliment» à son expéditeur: «L'initiative garantit l'accès universel sur l'ensemble des aménagements piétons, tandis que le contre-projet parle seulement de tenir compte des besoins particuliers des personnes à mobilité réduite, ce qui n'est absolument pas contraignant. 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Ce tunnel à 133 millions va chambouler la vie de ce village chablaisien
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Après des années de travaux, l'ouvrage de contournement des Évouettes s'apprête à soulager les habitants, mais fait craindre pour l'économie locale. Reportage. Publié aujourd'hui à 06h53 Pascal Schürmann, directeur de PS Consulting, devant son entreprise aux Évouettes, une route très fréquentée où le trafic sera détourné avec un nouveau tunnel. Chantal Dervey En bref: C'est un grand bouleversement qui attend le village des Évouettes et ses 900 habitants, le mois prochain. Après des années de travaux – premier coup de pioche en 2016 – le tunnel à son nom va être mis en service le 15 septembre. La fin d'un chantier à 133 millions, consenti par le Canton du Valais . Objectif: soulager ce hameau de Port-Valais situé au pied du Grammont, qui voit près de 18'000 véhicules le traverser chaque jour, créant bouchons et pollution. Il aura fallu extraire 130'000 m³ de matériaux pour pouvoir tracer ce tube bidirectionnel long de 740 mètres, qui s'ouvre au sud du rond-point de la route H144 jusqu'à sa sortie nord. Une centaine d'entreprises ont œuvré sur le site avec un total de 350 ouvriers. La route traversant Les Évouettes en sens unique La route cantonale traversant Les Évouettes deviendra communale et sera mise en sens unique (nord-sud). Pour les véhicules provenant du Bouveret ou de Saint-Gingolph, il faudra donc obligatoirement passer par le tunnel pour retourner dans le hameau. Forcément, dévier hors du village le flux de véhicules devrait améliorer la qualité de vie des Évouettouds, mais a un revers de médaille. Cela fait craindre pour la vitalité économique du village. Une bonne poignée de commerces y propose des services divers. «Nous n'avons pas encore pris de décision, mais nous ne sommes pas sûrs de rester, avance Marianne Jacquemet, cogérante de la Vapothèque. Cela dépendra aussi des aménagements qui seront installés par la commune.» Les autorités présenteront en effet un concept à la population en septembre. Des espaces verts seraient, au minimum, créés. Déjà présente à Aigle et Montreux, l'enseigne active dans les cigarettes électroniques est la dernière venue aux Évouettes: «Nous nous sommes installés il y a treize mois et ça marche assez bien, un peu moins qu'espéré quand même», indique Marianne Jacquemet. «La cible des frontaliers n'est pas vraiment atteinte. Nos clients sont des habitants d'ici ou des gens de passage.» Le tunnel des Évouettes sera inauguré le 13 septembre et ouvrira à la circulation la semaine suivante. Chantal Dervey Le tunnel pourrait également pousser «indirectement» Pascal Schürmann à aller prodiguer ses conseils ailleurs. Le patron de PS Consulting est actif dans la vente et le suivi en informatique et téléphonie depuis vingt-huit ans, et au cœur des Évouettes depuis 2017. «Je dis indirectement, car il est possible que le propriétaire envisage une autre affectation pour son bien. Le local est aussi devenu trop grand pour l'utilité que j'en ai désormais.» Certains de ses clients lui ont indiqué qu'ils ne feraient peut-être pas le détour une fois la route communale placée sous le régime du sens unique. «Donc je regarde un peu à droite. Je resterai dans un village. Ce pourrait être Le Bouveret…» «Heu-reux!» les habitant des Évouettes «Nous sommes heu-reux», clame à l'inverse Pierrette Le Maguet en train de peler des patates bouillies dans la cuisine du restaurant qu'elle gère depuis quarante-deux ans avec le chef, son mari Olivier Le Maguet. Véronique, sœur de Pierrette, est aussi là depuis le début. Depuis son piano, en train d'ajuster son tablier et d'aiguiser ses lames, Olivier Le Maguet développe: «Nos clients, principalement, mais aussi nous allons entendre à nouveau le silence et moins respirer d'hydrocarbures. En toute sécurité.» Le contournement du village va confirmer le changement d'ouverture de l'adresse culinaire: ce sera désormais du mercredi au samedi. Véronique, Pierrette et Olivier, au four et au moulin du restaurant Maison Le Maguet. Christophe Boillat Mais tout cela ne pénalisera-t-il pas à terme leur chiffre d'affaires? «Pas du tout, avance Pierrette Le Maguet. Nous avons des clients fidèles.» Et le chef d'ajouter: «Ils viennent souvent, de partout. Soit du fond du Valais et de Genève. Et même de France!» Le hameau compte encore deux autres restaurants, actuellement fermés: L'Oxalis et Le Grammont. Sur cette route, on trouve aussi la colonne de ravitaillement Avia. «Nous anticipons une légère diminution du chiffre d'affaires, mais celle-ci devrait rester modérée, résume un membre de sa direction. En effet, les automobilistes ne redouteront plus d'être bloqués dans le trafic et la station restera facilement accessible, à seulement 350 mètres du rond-point de la sortie du tunnel.» Tunnel percé Newsletter «La semaine valaisanne» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton du Valais, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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