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États-Unis : un avion fait demi-tour après un SMS «RIP» reçu par un passager

États-Unis : un avion fait demi-tour après un SMS «RIP» reçu par un passager

Le Figaro08-07-2025
Le commandant de bord d'un avion reliant Dallas à Puerto Rico a dû faire demi-tour après qu'un passager a reçu un message suspect.
Un vol American Airlines reliant Dallas à Puerto Rico a dû faire demi-tour jeudi 3 juillet après qu'une passagère a signalé à l'équipage un SMS pour le moins inquiétant reçu par son voisin de siège. Il s'agissait de l'acronyme «RIP», peut-on lire dans les colonnes de Nice-matin .
Le message, aperçu sur l'écran du téléphone du passager suspect, a suffi à déclencher l'alerte. La femme assise à ses côtés, craignant un possible attentat, a immédiatement informé les membres de l'équipage. Après une rapide évaluation de la situation, le commandant de bord a décidé de revenir se poser à Dallas, une demi-heure seulement après le décollage.
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Un message qui ne décolle pas
À l'atterrissage, la sécurité a pris le relais. Rapidement, le voile a été levé sur la raison de ce macabre SMS. Il était question des obsèques d'un proche du passager. «Il s'agissait d'une confusion qui a été gérée conformément aux protocoles de sécurité. Il n'y avait aucune menace réelle pour le vol ou ses passagers» a déclaré le directeur des opérations d'Aero Star, la compagnie gestionnaire de l'aéroport. L'avion a finalement redécollé après plus de trois heures d'attente.
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Speedy, Norauto, Point S : alors que le gouvernement a serré la vis fin juillet sur les mesures de sécurité, certains garagistes franchisés refusent toute prise de risque. Le scandale des airbags Takata n'a pas fini d'embêter les automobilistes. Depuis quelques jours, plusieurs enseignes de réparation automobile refusent toute intervention sur les véhicules concernés par le rappel massif, tant que les airbags défectueux n'ont pas été remplacés. De quoi compliquer la tâche pour les quelque 1,7 million de propriétaires dont les véhicules sont frappés par la directive «stop drive», c'est-à-dire interdit de circulation. Sur son site, Speedy a donné le ton, le vendredi 1er août : « Il vous appartient de vérifier si votre véhicule fait l'objet d'un rappel constructeur avant toute intervention dans nos centres. Ce contrôle est strictement personnel et ne peut être réalisé par les équipes SPEEDY ». Et de prévenir : « En cas de rappel constructeur avéré de votre véhicule , nos centres ne pourront procéder à l'entretien ou à la réparation tant que les airbags concernés n'auront pas été remplacés. » Même une simple vidange ou un changement d'essuie-glace sont donc exclus. Publicité La décision s'explique par le danger que représentent ces équipements de protection, qui peuvent littéralement exploser. En raison d'un gaz propulseur qui vieillit mal, en particulier dans les climats chauds et humides, les airbags Takata sont susceptibles de projeter des éclats métalliques au visage des conducteurs. Plusieurs accidents mortels ont été recensés dans le monde. Les garagistes y sont donc également exposés. Remplacement sous quinze jours Au total, en France, 2,5 millions de véhicules sont concernés par un rappel, dont 1,7 million sont formellement interdits à l'usage en l'état. Dans un arrêté publié mardi 29 juillet, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a imposé aux constructeurs de fournir gratuitement une solution de mobilité, comme un véhicule de courtoisie, si le remplacement ne peut avoir lieu dans les quinze jours. Dans ce contexte, d'autres enseignes emboîtent le pas à Speedy. Interrogé par Le Figaro, Norauto a confirmé « dans le cadre des rappels constructeurs liés aux airbags Takata, nous avons pris la décision de ne pas accepter en atelier les véhicules concernés par la directive "stop drive".» Cette mesure vise à «garantir la sécurité des collaborateurs en centre», précise l'enseigne. Seules les 600.000 voitures rappelées mais non immobilisées peuvent ainsi encore être reçues pour des réparations limitées. Et parmi eux, «seuls ceux présentant un certificat de mise en conformité délivré par le constructeur pourront être pris en charge dans les centres Norauto». Les autres réseaux prudents Chez Feu Vert, la ligne est claire : « Le remplacement de l'airbag est obligatoire et doit être effectué avant tout déplacement dans l'un de nos centres. Ce n'est pas un refus, mais un devoir de sécurité. » L'enseigne insiste sur la pédagogie auprès des clients pour leur rappeler l'interdiction de circuler avec ces véhicules, conformément aux recommandations officielles. Chez Feu vert, comme chez Norauto, un dispositif d'information est d'ailleurs en cours de déploiement afin d'accompagner les clients dans leurs démarches. Publicité Contactés par Le Figaro, Midas et Point S n'ont pas encore détaillé officiellement leurs mesures. Point S aurait toutefois rejoint le mouvement de refus, selon Libération. En attendant, les automobilistes doivent donc se tourner vers leur constructeur. Comme le résume Speedy, « à l'issue du remplacement des airbags et sur présentation d'un justificatif de l'intervention, nous pourrons entretenir vos véhicules dans les meilleures conditions pour poursuivre votre mobilité ».

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