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Droits de douane : l'UE valide des représailles à 93 milliards d'euros en cas d'échec des négociations avec les États-Unis

Droits de douane : l'UE valide des représailles à 93 milliards d'euros en cas d'échec des négociations avec les États-Unis

Le Figaro24-07-2025
L'UE a préparé une liste de marchandises américaines, du Bourbon aux voitures en passant par les avions, qui pourraient être taxées à partir du 7 août prochain.
L'Union européenne a donné jeudi son feu vert à des représailles à hauteur de 93 milliards d'euros, qui s'appliqueraient dès le 7 août si les négociations commerciales avec les États-Unis devaient échouer, ont indiqué jeudi des diplomates européens.
L'UE a préparé une liste de marchandises américaines, du Bourbon aux voitures en passant par les avions, qui seraient taxées si les États-Unis de Donald Trump devaient appliquer des droits de douane de 30% sur les importations européennes, comme ils ont menacé de le faire, à compter du 1er août.
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Dans le deuxième épisode de «FB direct», le premier ministre met l'accent sur la nécessité d'accroître la production nationale pour sortir la France de l'impasse budgétaire. Il défend à nouveau, avec prudence, sa proposition pour réduire le nombre de jours fériés. François Bayrou poursuit sa campagne de pédagogie économique. Dans le deuxième épisode de son podcast «FB direct», mis en ligne ce mercredi 6 août, le premier ministre développe le second volet de ses annonces du 15 juillet dernier : après avoir plaidé pour «dépenser moins et mieux», il appelle désormais la France à «produire plus» afin de rétablir l'équilibre budgétaire. «Si on essaie de comprendre pourquoi la France se trouve dans cette impasse, alors les choses apparaissent aveuglantes», estime François Bayrou. Selon lui, le pays produit «entre 10 et 15% de mois par habitant» que ses voisins européens. Un écart qui se répercute à la fois sur les salaires et sur les recettes de l'État. «Si nous étions au même niveau de production que nos voisins, les familles auraient des revenus supérieurs de 10 à 15%, et l'État disposerait de ressources équivalentes», fait-il valoir. Publicité Le chef du gouvernement fixe trois priorités : mettre au travail davantage de jeunes, simplifier la vie des entreprises et relancer l'activité. «Le chômage des jeunes augmente : un jeune sur cinq est au chômage, et certaines entreprises ferment faute de main-d'œuvre», souligne-t-il. Il plaide pour «un plan d'urgence» permettant aux jeunes de mettre «un pied à l'étrier». À lire aussi «Bayrou démission», «populisme», «nullissime»... Les débuts poussifs du premier ministre sur Youtube «Reconquérir la production» Autre levier : les aides aux entreprises. François Bayrou rappelle que 211 milliards d'euros leur sont consacrés chaque année, principalement via des allègements de charges. «Il faut probablement dépenser mieux et compenser par plus de liberté, de facilité et de simplification», propose-t-il, en appelant à définir ces simplifications «avec les entreprises elles-mêmes». C'est dans ce cadre qu'il a relancé sa proposition controversée de réduire le nombre de jours fériés. «Si on travaille un ou deux jours de plus, le pays entier produit plus», insiste François Bayrou, qui se dit «ouvert» sur le choix des jours concernés. Il assure que cet effort «ne demande pas de renoncer à notre modèle social ou à la vie de famille», surtout si des jours «plus adaptés» que ceux initialement évoqués sont retenus. Le premier ministre entend également «reconquérir la production » dans les secteurs où la France est devenue dépendante des importations, pour rééquilibrer sa balance commerciale. Avec ce nouvel épisode, François Bayrou continue de préparer l'opinion à un discours de rigueur, où la production nationale devient l'axe central.

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