
Puces de sable, fourmis agressives... Quelles sont ces petites bêtes qui font vivre un cauchemar aux vacanciers cet été ?
Si les vacances d'été sont généralement l'occasion de partir à la découverte d'une nouvelle destination, de changer d'air à la mer ou à la montagne et de passer de précieux moments en famille, elles peuvent parfois s'avérer plus mouvementées en cas de mauvaise rencontre.
Plus méconnues que les guêpes, les taons ou encore les tiques, de petites bêtes s'invitent cet été sur les plages et en ville à proximité des habitations, un peu partout en France. Si aucune de leurs piqûres n'est mortelle pour l'homme, elles causent toutefois de nombreux désagréments.
Les physalies
Les physalies, redoutables organismes marins aux tentacules urticants, s'invitent sur les plages françaises, transformant la baignade en danger potentiel.
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Déjà observée au large des côtes de la Catalogne l'été dernier, la physalie (ou «vessie de mer») s'est déjà invitée sur plusieurs plages françaises cette année. Depuis fin juillet, la baignade a notamment été interdite à Anglet, Biarritz et Bidart. Semblable à une méduse, cet animal marin translucide aux reflets bleus et roses dispose d'impressionnants tentacules urticants pouvant atteindre les 20 mètres.
Son venin est mortel pour les poissons et peut être dangereux pour l'humain. Si vous croisez une physalie, même morte, il est conseillé de ne pas s'en approcher et de ne pas la toucher. En cas de contact, rincez généreusement la zone touchée avec de l'eau de mer, sans frotter, afin d'éviter que le venin ne s'infiltre davantage dans la peau.
Les puces de sable
Les puces de sable peuvent transformer une journée à la plage en souvenir piquant si l'on ne prend pas quelques précautions.
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Présentes majoritairement sur les plages de la Manche et de la Méditerranée, ces bêtes d'à peine 25 millimètres hibernent entre l'automne et le printemps pour réapparaître aux beaux jours. Leur particularité ? Nichées dans de petites galeries qu'elles creusent dans le sable, elles sortent plutôt le matin et en fin d'après-midi.
Même si elles sont la plupart du temps bénignes, leurs piqûres peuvent provoquer des gonflements, des boutons, des démangeaisons intenses voire des réactions allergiques. Une astuce pour éviter de s'y frotter : appliquer de l'huile de coco sur les pieds et les chevilles, l'odeur les repoussant. Si vous êtes piqués par des puces de sable, évitez au maximum de vous gratter afin d'éviter inflammations et autres infections plus graves. Le mieux est alors d'appliquer un antihistaminique, de l'aloe vera ou de l'huile essentielle de lavande.
Les fourmis agressives
Malgré l'usage de répulsifs classiques, rien n'enraye la progression des Tapinoma darioi.
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Si l'activité des fourmis, en quête de nourriture et d'eau, est bien connue durant la période estivale, plusieurs espèces plus invasives prolifèrent en France cet été. Dans l'Hérault, plus précisément à Carnon, à Saint-Aunès et dans un quartier de Montpellier, la Tapinoma darioi a envahi les maisons, les jardins et même les dunes et les plages du littoral.
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Si elles ne représentent pas de réel danger pour l'homme, elles forment toutefois des «super-colonies» avec plusieurs reines, ce qui leur permet de proliférer rapidement et de s'étendre ainsi sur plusieurs hectares. Ces fourmis agressives se caractérisent par leur grande variabilité de taille, entre 1 et 5 mm, et par l'odeur de beurre rance qu'elles dégagent lorsqu'elles sont écrasées. Pour ne pas les attirer, mieux vaut ranger fruits et aliments sucrés dans des placards et boucher tous les accès potentiels au logement, comme des interstices ou de petits trous dans les murs.
Les moustiques tigres
Cet été, le moustique tigre s'installe durablement dans plusieurs régions de France, même en bord de mer.
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Hausse des températures, humidité... Durant l'été, toutes les conditions sont réunies à la prolifération des moustiques dans l'Hexagone, et notamment du moustique tigre présent dans pas moins de 600 communes. Selon Vigilance-moustiques, les départements de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA), c'est-à-dire les Alpes-Maritimes, le Var, les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse, sont parmi les plus concernés cette année.
Le moustique tigre provoque des piqûres douloureuses avec de fortes démangeaisons et peut véhiculer des maladies virales (dengue, chikungunya, Zika) en piquant une personne contaminée par exemple durant un voyage dans les zones tropicales où circulent ces virus. Afin d'éviter tout désagrément, prenez le temps d'éliminer les eaux stagnantes, utilisez des répulsifs adaptés et installez des moustiquaires quand cela est possible.
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