
Accord de 800 millions de dollars entre Damas et une société émiratie pour le port de Tartous
Après la destitution de l'ancien président Bachar al-Assad en décembre, les nouvelles autorités islamistes ont travaillé à renouer les liens avec des entreprises à travers le monde. «En présence du président Ahmad Al-Chareh, un accord a été signé entre l'Autorité générale des ports terrestres et maritimes et DP World, d'une valeur de 800 millions de dollars, comme étape stratégique visant à améliorer les infrastructures portuaires et les services logistiques en Syrie», a annoncé l'agence de presse officielle Sana.
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Après cette signature, le PDG de DP World, Sultan Bin Sulayem, a déclaré que l'économie syrienne avait «des atouts significatifs, y compris le port de Tartous, qui représente une opportunité pour transporter et exporter de nombreuses industries syriennes». Il a affirmé que Tartous, le deuxième port du pays après Lattaquié, deviendrait «l'un des meilleurs ports au monde».
La guerre civile qui a éclaté en 2011 a dévasté les infrastructures de la Syrie et les nouvelles autorités espèrent tirer profit de la levée des sanctions occidentales pour attirer des investissements. Le chef de l'Autorité générale des ports terrestres et maritimes, Qutaiba Badawi, a déclaré que cet accord n'était pas seulement «technique» mais qu'il s'inscrivait dans le cadre des efforts de la Syrie pour se «repositionner sur la carte économique régionale et internationale».
En mai, Damas a signé un contrat de 30 ans avec le géant français du transport maritime CMA-CGM pour développer et gérer le port de Lattaquié. La Syrie a également signé un accord de 7 milliards de dollars avec un consortium d'entreprises qataries, turques et américaines visant à reconstruire son secteur de l'énergie.
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