
Expéditive face à Clara Tauson, Iga Swiatek se qualifie facilement pour les quarts de finale de Wimbledon
Le sans faute continue pour Iga Swiatek. La Polonaise, désormais classée quatrième mondiale, s'est facilement imposée (6-4, 6-1) en huitièmes de finale Wimbledon en à peine 1h05 de jeu face à la Danoise Clara Tauson (22e) qui a semblé perdue ce lundi soir sur le court n°1. La Polonaise rejoint les quarts de finale du gazon londonien pour la deuxième fois de sa carrière où elle affrontera la Russe Liudmila Samsonova.
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Le Figaro
30 minutes ago
- Le Figaro
Wimbledon : «J'ai quitté le court la tête haute», assure Alcaraz
Pour la toute première fois de sa jeune mais prolifique carrière, l'Espagnol a perdu une finale de Grand Chelem. Loin d'être abattu, il a admis la supériorité du jour de Jannik Sinner. Sa première défaite en finale de Grand Chelem «C'est toujours un mauvais sentiment de perdre des matches. Je pense que c'est encore pire quand on perd en finale. Mais je quitte Wimbledon la tête haute, parce que j'ai fait tout ce que je pouvais aujourd'hui. Jannik a eu un niveau de jeu incroyable. L'année dernière, aux Jeux olympiques, j'ai eu beaucoup de mal à accepter la défaite. Je viens de perdre une finale dans un tournoi du Grand Chelem, mais je suis très fier d'avoir participé à une finale. Je veux juste garder les bons moments et oublier les mauvais.» Ses difficultés au service «Aujourd'hui, c'était un peu compliqué. J'ai eu un faible pourcentage de premiers services. Et c'est l'un des meilleurs retourneurs du circuit, sans aucun doute. C'est une arme que j'aimerais améliorer, mais aujourd'hui avec la nervosité et tout le reste, c'était difficile de mieux servir. Il faut que je m'améliore.» À lire aussi Wimbledon : nouveau maître du gazon, Sinner tient sa revanche contre Alcaraz Publicité La revanche de Sinner «Les champions apprennent des défaites. Je ne suis pas surpris. Je savais dès le début qu'il allait apprendre de cette finale, qu'il n'allait pas commettre les mêmes erreurs que lors de la finale de Roland-Garros. Il m'a poussé vers mes limites sur chaque point. Quand tu vois ton adversaire jouer à un tel niveau, à un moment donné, tu ne sais plus quoi faire. Du fond de court, je sentais qu'il était meilleur que moi et je ne pouvais rien y faire. La clé était mon deuxième service, et il le retournait bien. C'est difficile quand tu sens que tu ne fais que défendre.» Jannik Sinner et Carlos Alcaraz après la victoire de l'Italien en finale de Wimbledon. Stephanie Lecocq / REUTERS Sa rivalité avec Sinner Tout d'abord, je suis très heureux d'avoir cette rivalité avec Jannik. Je pense que c'est bon pour nous et pour le tennis. Chaque fois que nous nous affrontons, je pense que notre niveau est très élevé. Je ne vois aucun joueur jouant contre un autre, avec le même niveau que nous avons lorsque nous nous affrontons. Cette rivalité ne cesse de s'améliorer. Nous sommes en train de construire une très grande rivalité, parce que nous jouons la finale d'un Grand Chelem, la finale d'un Masters. J'en suis très reconnaissant. Cela me donne l'occasion de me donner à 100% à chaque entraînement et chaque jour. C'est grâce à cela. Le niveau que je dois maintenir et élever si je veux battre Jannik est très élevé.« Son édition 2025 «Au début de saison, j'ai pas mal lutté, que ce soit sur le court ou en dehors. Puis, soudainement, j'ai commencé à retrouver de la joie sur le court, à être heureux à nouveau, et cette envie à chaque fois que j'entre sur un court. C'était un beau parcours ici dont je suis fier. Je veux juste continuer ainsi, et apporter de la joie sur le terrain.»

L'Équipe
32 minutes ago
- L'Équipe
Comment ses prises de risque au service ont aidé Jannik Sinner à remporter la finale de Wimbledon
Face à un relanceur aussi dangereux que Carlos Alcaraz, le numéro 1 mondial Jannik Sinner n'a pas hésité à prendre des risques au service, notamment en deuxièmes balles, à certains moments clés qui lui ont permis de remporter la finale de Wimbledon (4-6, 6-4, 6-4, 6-4) ce dimanche. On n'ira pas jusqu'à dire que ces trois points ont tout changé tant Jannik Sinner, à l'exception d'une fin de premier set mal maîtrisée alors qu'il menait 4-2, a dominé son sujet et son adversaire, Carlos Alcaraz, ce dimanche en finale de Wimbledon (4-6, 6-4, 6-4, 6-4). Mais ces trois moments symbolisent les prises de risque répétées et souvent payantes de l'Italien au service dans sa quête de quatrième sacre en Grand Chelem, le premier à Londres. Troisième set : 4-3, 30A Nous sommes dans la troisième manche, Sinner a pris un petit ascendant depuis le milieu du deuxième set mais Alcaraz, qui a écarté deux balles de break dès l'entame du troisième, résiste et mène 4-3. À 30-15 sur le service de l'Italien, l'Espagnol réussit un merveilleux enchaînement amortie-lob et revient à 30A. Sinner frappe une première balle extérieure à 199 km/h qui échoue dans le couloir. Face à un relanceur de la qualité du numéro 2 mondial et à un moment aussi charnière du set, le danger est réel. Alors, plutôt que de jouer la sécurité, l'Italien ose une deuxième balle très appuyée, 188 km/h, qui accroche la ligne extérieure et laisse l'Espagnol sans réaction. « Sinner sait que s'il sert un peu court, Alcaraz va l'agresser voire tenter le retour-volée. C'est une prise de risque calculée », analyse l'entraîneur et ex-135e mondial Julien Varlet. Cet ace à 30A sera suivi d'un autre, sur première cette fois, puis d'un break à 4-4 en faveur de Sinner qui empochera la troisième manche dans la foulée. Quatrième set : 4-3, 15-40 Sinner possède maintenant un set et un break d'avance et n'est plus qu'à deux jeux du sacre. Mais à 4-3, sur son engagement, son bras se crispe légèrement. L'Italien commet plusieurs fautes, notamment un vilain coup droit boisé, et doit faire face à deux balles de débreak, les premières depuis le deuxième jeu du deuxième set. À 15-40, sa première balle au corps à 211 km/h est trop longue. Comme lors de la manche précédente, Sinner décide de s'engager dans la seconde balle. Claquée à 177 km/h extérieure, elle surprend Alcaraz qui manque son retour de coup droit. « Sinner ne veut plus jouer de coup droit ou de revers, donc il va forcer son destin au service, sur première de préférence, mais pourquoi pas sur deuxième service », commente Fabrice Santoro sur beIn Sports. Quatrième set : 4-3, avantage Sinner Deux points plus tard, Sinner a écarté la seconde balle de débreak et il a l'occasion de conclure son jeu de service pour mener 5-3. Sa première est à nouveau manquée, mais sur la seconde, il frappe un énorme service sur le T à 190 km/h. Alcaraz est battu. « Comme souvent dans cette finale, il prend des risques énormes sur deuxièmes balles pour seulement deux doubles fautes dans ce match », admire Santoro. « La qualité de service de Sinner a été phénoménale. (...) Il a su servir extrêmement bien en deuxièmes avec beaucoup de longueur. » Julien Varlet, entraîneur et ex-135e mondial « Sa qualité de service a été phénoménale, ajoute Varlet. Ça se grippe en fin de match en premières balles, mais il a su servir extrêmement bien en deuxièmes avec beaucoup de longueur. Le service extérieur côté égalité, avec un slice qui sort l'adversaire du court, il le fait très bien. Le service extérieur à plat côté avantages aussi. » Pour Mats Wilander, septuple vainqueur en Grand Chelem (mais jamais à Wimbledon), « Sinner n'a pas été fabuleux en premier service sur cette finale, comme Alcaraz d'ailleurs ». Mais le Suédois loue lui aussi la qualité de la deuxième balle du n°1 mondial. « Elle est à l'image du reste de son tennis, avec le même état d'esprit : "Je vais jouer mon jeu, à ma façon, c'est-à-dire en m'engageant à fond sur chaque frappe. Je ne m'inquiète pas vraiment de ce qui reviendra d'en face, et je m'applique tout simplement à disputer le meilleur match possible." Ça demande de se faire une grande confiance, à la fois en soi et en sa philosophie de jeu. » À lire aussi «Jannik peut gagner tous les Grands Chelems» Igargantuesque, un chef-d'oeuvre et un Grand Chelem personnel Sinner-Alcaraz, la voie royale Comment Alcaraz est devenu redoutable au service


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
« Je ne suis pas une machine » : comment le vainqueur de Wimbledon Jannik Sinner tente de conquérir les cœurs
Cette fois, Jannik Sinner n'a pas cédé. Le n° 1 mondial, qui restait sur cinq défaites face à son plus grand rival, Carlos Alcaraz (dont une douloureuse il y a cinq semaines en finale de Roland-Garros), est le nouveau roi de Londres. Dimanche soir, sur le Center Court, l'Italien a décroché sa première couronne sur le sol britannique (4-6, 6-4, 6-4, 6-4 en 3h04) et soulevé son quatrième trophée du Grand Chelem, après deux Open d'Australie et un US Open. Faisant briller un peu plus son statut éclatant de meilleur tennisman de la planète et d'implacable automate à gagner sur un gazon dont la lenteur ne sacre plus guère les joueurs en herbe.