Comment ses prises de risque au service ont aidé Jannik Sinner à remporter la finale de Wimbledon
On n'ira pas jusqu'à dire que ces trois points ont tout changé tant Jannik Sinner, à l'exception d'une fin de premier set mal maîtrisée alors qu'il menait 4-2, a dominé son sujet et son adversaire, Carlos Alcaraz, ce dimanche en finale de Wimbledon (4-6, 6-4, 6-4, 6-4). Mais ces trois moments symbolisent les prises de risque répétées et souvent payantes de l'Italien au service dans sa quête de quatrième sacre en Grand Chelem, le premier à Londres.
Troisième set : 4-3, 30A
Nous sommes dans la troisième manche, Sinner a pris un petit ascendant depuis le milieu du deuxième set mais Alcaraz, qui a écarté deux balles de break dès l'entame du troisième, résiste et mène 4-3. À 30-15 sur le service de l'Italien, l'Espagnol réussit un merveilleux enchaînement amortie-lob et revient à 30A. Sinner frappe une première balle extérieure à 199 km/h qui échoue dans le couloir.
Face à un relanceur de la qualité du numéro 2 mondial et à un moment aussi charnière du set, le danger est réel. Alors, plutôt que de jouer la sécurité, l'Italien ose une deuxième balle très appuyée, 188 km/h, qui accroche la ligne extérieure et laisse l'Espagnol sans réaction. « Sinner sait que s'il sert un peu court, Alcaraz va l'agresser voire tenter le retour-volée. C'est une prise de risque calculée », analyse l'entraîneur et ex-135e mondial Julien Varlet. Cet ace à 30A sera suivi d'un autre, sur première cette fois, puis d'un break à 4-4 en faveur de Sinner qui empochera la troisième manche dans la foulée.
Quatrième set : 4-3, 15-40
Sinner possède maintenant un set et un break d'avance et n'est plus qu'à deux jeux du sacre. Mais à 4-3, sur son engagement, son bras se crispe légèrement. L'Italien commet plusieurs fautes, notamment un vilain coup droit boisé, et doit faire face à deux balles de débreak, les premières depuis le deuxième jeu du deuxième set. À 15-40, sa première balle au corps à 211 km/h est trop longue.
Comme lors de la manche précédente, Sinner décide de s'engager dans la seconde balle. Claquée à 177 km/h extérieure, elle surprend Alcaraz qui manque son retour de coup droit. « Sinner ne veut plus jouer de coup droit ou de revers, donc il va forcer son destin au service, sur première de préférence, mais pourquoi pas sur deuxième service », commente Fabrice Santoro sur beIn Sports.
Quatrième set : 4-3, avantage Sinner
Deux points plus tard, Sinner a écarté la seconde balle de débreak et il a l'occasion de conclure son jeu de service pour mener 5-3. Sa première est à nouveau manquée, mais sur la seconde, il frappe un énorme service sur le T à 190 km/h. Alcaraz est battu. « Comme souvent dans cette finale, il prend des risques énormes sur deuxièmes balles pour seulement deux doubles fautes dans ce match », admire Santoro.
« La qualité de service de Sinner a été phénoménale. (...) Il a su servir extrêmement bien en deuxièmes avec beaucoup de longueur. »
Julien Varlet, entraîneur et ex-135e mondial
« Sa qualité de service a été phénoménale, ajoute Varlet. Ça se grippe en fin de match en premières balles, mais il a su servir extrêmement bien en deuxièmes avec beaucoup de longueur. Le service extérieur côté égalité, avec un slice qui sort l'adversaire du court, il le fait très bien. Le service extérieur à plat côté avantages aussi. »
Pour Mats Wilander, septuple vainqueur en Grand Chelem (mais jamais à Wimbledon), « Sinner n'a pas été fabuleux en premier service sur cette finale, comme Alcaraz d'ailleurs ». Mais le Suédois loue lui aussi la qualité de la deuxième balle du n°1 mondial. « Elle est à l'image du reste de son tennis, avec le même état d'esprit : "Je vais jouer mon jeu, à ma façon, c'est-à-dire en m'engageant à fond sur chaque frappe. Je ne m'inquiète pas vraiment de ce qui reviendra d'en face, et je m'applique tout simplement à disputer le meilleur match possible." Ça demande de se faire une grande confiance, à la fois en soi et en sa philosophie de jeu. »
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33 minutes ago
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« Je me sens toujours appelée par l'eau » : la légende américaine Katie Ledecky ambitieuse lors des Mondiaux de Singapour
À vingt-huit ans, Katie Ledecky, la nonuple championne olympique aux vingt et un titres mondiaux reste une référence qui étonne par sa longévité. Ce jour d'avril, dans la moiteur floridienne, elle nous interpelle de l'autre côté de la rue. En short et casquette, Katie Ledecky ne fait pas cas de son extraordinaire palmarès. Pendant près d'une heure, elle balaie sa carrière depuis qu'elle a été sacrée championne olympique à quinze ans, sur 800 m, aux Jeux de Londres (2012). Une longévité rare dans la natation, d'autant plus pour une femme. Ses neuf titres olympiques et vingt et un mondiaux ne semblent pas éroder ses qualités. En atteste son record du monde du 800 m amélioré le 3 mai dernier (8'4''12). Et même si, en ouverture des Mondiaux à Singapour (séries dans la nuit de samedi à dimanche), la jeune femme de vingt-huit ans devrait subir la loi sur 400 m de la Canadienne Summer McIntosh, qui lui rend dix ans, l'aînée reste plus motivée que jamais. Les chiffres marquants sur Katie Ledecky « Il y a un an, vous remportiez quatre médailles dont deux d'or aux Jeux Olympiques de défi dans l'eau s'est mieux déroulé que mon français à l'oral (elle rit). Sérieusement, j'ai adoré. À Paris, vous avez organisé de superbes Jeux, l'ambiance à la piscine était incroyable, la compétition formidable. Tout ce que l'on pouvait rêver de mieux. Et je suis plutôt satisfaite de mes performances. Je me suis autorisée un mois de repos, j'ai pas mal voyagé en septembre et octobre pour différents événements, en reprenant progressivement l'entraînement. Et fin octobre, j'étais de retour ici, avec ma routine. « J'adore l'entraînement. Je m'amuse en compétition mais j'aime surtout les défis que pose l'entraînement » N'est-ce pas difficile de plonger dans la routine après de tels événements ?Non, j'adore ça ! J'adore l'entraînement. Je m'amuse en compétition mais j'aime surtout les défis que pose l'entraînement, avec cet objectif de toujours s'améliorer. Les hauts et les bas, les bons et les mauvais jours, ça y participe. J'ai à la fois besoin de défis et d'un cadre routinier, mais en étant toujours entourée des personnes qui aspirent aux mêmes objectifs que moi. Quels étaient vos rêves de petite fille ?Sûrement pas de devenir une championne ! Je me souviens d'avoir regardé les Jeux de 2004 à la télé, j'avais commencé la natation un an plus tôt, mais ce n'était pas un rêve. Même en 2008, j'encourageais les nageurs américains, mais sans m'y voir quatre ans plus tard. Ce n'est qu'à treize ans, que tu commences à comprendre ce que ça représente, ce qu'il faut faire pour se rapprocher des chronos des meilleures, que la bascule s'est opérée. En natation, qui vous a inspirée ?Mon frère, qui avait trois ans de plus que moi. Je l'admirais et je l'ai suivi à la piscine. Michael Phelps aussi, parce que j'ai grandi dans le Maryland, dont il est originaire. Comme Katie Hoff (7 titres mondiaux). Je me souviens aussi de Kate Ziegler (4 titres mondiaux, elle a fait tomber le plus vieux record du monde en 2007, sur 1 500 m), la première olympienne que j'ai croisée dans une compétition réunissant les États de Washington, du Maryland et de Virginie. J'ai été bercée par ces champions, qui venaient nous montrer leurs médailles ou organiser des stages, ou les nageurs plus âgés de mon club qui étaient vraiment gentils avec moi. Ça m'a incité, toutes ces années, à accepter ce rôle de modèle pour les plus jeunes. Et c'est encore une motivation. « J'ai lu que Léon Marchand considérait l'eau comme un espace protecteur ; pour moi, ce serait plus un espace de jeu » Quelles ont été vos premières sensations dans l'eau ?J'adorais ça ! Je jouais beaucoup, j'apprenais les mouvements. Mais je ne savais pas encore respirer, je m'arrêtais sur la ligne d'eau, je m'essuyais le nez, je respirais, puis je faisais deux mouvements de plus et je rattrapais la ligne (elle grimace). À la fin de mon tout premier été, je me suis fixé de nager 25 mètres sans m'arrêter. Mon premier exploit ! À l'automne, j'ai commencé à beaucoup progresser, à participer à des compétitions. Mais ce que j'aimais, c'étaient les entraînements très tôt, quand on faisait les fous dans l'eau. J'ai lu que Léon Marchand considérait l'eau comme un espace protecteur ; pour moi, ce serait plus un espace de jeu. On joue avec l'eau, on cherche à s'unir à elle, à la travailler. Elle nous est familière. Je suppose que cela explique que j'aie choisi les longues distances. Même si je crois qu'elles m'ont choisie plutôt que l'inverse. Mes coéquipiers redoutaient ces épreuves ; moi, j'étais plutôt bonne, je les battais régulièrement, et je me suis dit que je devrais probablement m'obstiner là-dessus. Ça me plaisait et correspondait à ma mentalité, à une certaine éthique de travail. Katie Ledecky, héritière et singulière Pourtant, nageurs et spectateurs préfèrent souvent le sprint, estimant que les longues distances ne sont pas très comprends que certains considèrent les épreuves longues comme fatigantes et ennuyeuses, mais elles peuvent être très intéressantes. L'idée qu'elles nécessitent d'adopter et ressentir un certain rythme, de gérer son énergie autant que les adversaires, de réfléchir pour comprendre chaque étape... « A mesure que je progressais sur les 100 et 200 m, j'ai essayé d'appliquer les mêmes principes aux épreuves de fond, sur le départ, les virages, les coulées. Ca m'a donné confiance pour le 800 m et le 1 500 m » En même temps, vous vous aventurez sur 200 m. Pourquoi ?Au début, c'était dans l'espoir d'entrer dans le relais américain. Je voulais vivre ce moment de partage. Ensuite, j'ai commencé à me qualifier individuellement pour cette épreuve. Et j'ai même gagné (championne du monde en 2015). Mais l'objectif reste d'être aussi rapide que possible pour aider le relais. En travaillant sur le 200, mon 100 m a progressé aussi. À l'époque, le 1 500 m n'était pas encore une épreuve olympique (c'est le cas depuis 2021). Dès la fin des Jeux de Londres et mon premier titre, je me suis dit que ce serait génial de disputer d'autres courses à Rio (en 2016). J'ai adoré le défi de nager du 200 m au 1 500 m aux Mondiaux. En revanche, depuis que le 1 500 m est olympique, même si je souhaite toujours contribuer au relais, je privilégie les distances individuelles longues. Vous dîtes que la confrontation directe est un moteur...C'est génial de pouvoir courir contre des filles qui ont la même vitesse que vous, ou sont plus rapides. D'observer comment elles s'y prennent. Ces dernières années, c'est ce que j'ai vécu avec Ariarne Titmus ou Summer McIntosh. 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Mais j'ai cette capacité à me projeter vers la suite. Attention, je célèbre mes victoires, je profite de l'instant présent et je m'accorde des pauses de temps en temps. Mais je me sens toujours appelée par l'eau pour me remettre au travail. Le deuxième facteur important, ce sont les gens qui m'entourent, mes coéquipiers, mes entraîneurs, qui me donnent envie d'aller à la piscine et me mettent au défi pour rendre le processus toujours ludique. Et puis, depuis mes tout premiers Jeux, je me suis imposée de rejeter l'étiquette de « star » qu'on m'a collée. Je suis restée comme j'ai toujours été, à vouloir battre mes records, quels qu'ils soient. Mes parents ou mes entraîneurs ont très bien réussi à m'inculquer qu'après ma première médaille d'or olympique, à laquelle je ne croyais pas, le reste de ma carrière serait comme une cerise sur le gâteau. J'avais déjà accompli plus que je ne l'aurais imaginé. Avoir changé d'entraîneur ou de lieu de préparation, était-ce aussi une façon de se renouveler ?Oui, même si c'était involontaire. Je trouve assez unique d'avoir eu quatre entraîneurs au cours des quatre Jeux auxquels j'ai participé. Ils m'ont aidée à garder de la fraîcheur, une approche originale en changeant à la marge ma vision du sport, avec des partenaires, un environnement et des ambiances suffisamment différents pour raviver ma curiosité. Ma chance, c'est que ça n'a jamais été un bouleversement : après mes premiers Jeux, Yuri Suguiyama a été recruté par une université et c'était un souhait. Bruce Gemmel est arrivé, qui était le coach idéal à ce moment de ma carrière. Après Rio, je suis allée à Stanford (avec Greg Meehan), et après Tokyo, ayant fini mes études universitaires et comme j'avais un fort désir de revenir dans l'Est du pays, mais avec du soleil, j'ai choisi Gainesville et Anthony Nesty. « C'est rare pour un athlète d'avoir l'opportunité de disputer des Jeux à domicile. La carrière de Michael Phelps n'a pas coïncidé avec cette chance. Je ne veux pas la laisser passer » Quelle épreuve considérez-vous comme "votre "course ?Peut-être le 800 m ça reste ma première médaille d'or olympique. Et à Paris, j'ai ressenti une pression inédite, parce qu'elle venait de moi. Je n'aime pas me focaliser sur des chiffres, mais je ne pouvais pas m'empêcher de penser à quel point ce serait spécial. Quand j'ai touché le mur, j'ai ressenti beaucoup de soulagement. C'est difficile à admettre, car je préfère de loin la joie et l'excitation. Je vous rassure, le bonheur a pris le dessus dès que j'ai vu ma famille devenir folle. Et puis, le 800 m de Paris était le 3 août, comme aux Jeux de Londres. J'avais coché cette date comme un anniversaire à ne pas manquer. À quoi pensez-vous lorsque vous nagez ?Ça varie. C'est même très différent quand il s'agit d'une séance ou d'une compétition. En course, je compte les tours, je pense à mon rythme, à ma nage, à ce que mon corps ressent, à tout ce qui m'entoure. J'essaie d'identifier les sensations, bonnes ou mauvaises. Parce que ça fait très mal, et qu'il faut s'imposer une voix positive dans sa tête, comme un conférencier qui vous motiverait. Au milieu du 1 500 m de Tokyo, j'ai soudain pensé à mes grands-parents et ça m'a remplie d'amour. Ça a joué comme un mécanisme de distraction de la douleur. J'y ai réfléchi après, j'ai voulu m'en souvenir pour Paris. Et j'ai anticipé ce moment. Quand il a surgi, j'ai pensé à mes coéquipiers, j'ai répété leurs noms en boucle. C'était une astuce pour me souvenir de tout le travail fourni, qui devait me conforter dans ma capacité à aller au bout. Ça m'a donné un sacré coup de boost. Vous avez déjà annoncé que vous continueriez jusqu'aux Jeux de Los l'espère, oui. C'est rare pour un athlète d'avoir l'opportunité de disputer des Jeux à domicile. La carrière de Michael Phelps n'a pas coïncidé avec cette chance. Je ne veux pas la laisser passer. Même si ce n'est que sur une épreuve, dans un relais, avec une médaille ou pas. 2028 serait une excellente façon de conclure ma carrière olympique. Et ce serait une victoire, non ? »


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