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Sac Pigeon, chaise Winston, pulls à message : JW Anderson se réinvente

Sac Pigeon, chaise Winston, pulls à message : JW Anderson se réinvente

Le Figaro09-07-2025
Nouvellement nommé à la tête des collections Dior, Jonathan Anderson revampe la marque qu'il a fondée en 2008, en mettant en valeur ses goûts personnels autour de la mode, de la décoration et de l'artisanat.
La caravane de la mode se presse ce lundi dans un showroom en plein cœur du Marais. Dans l'espace minimaliste mais chaleureux, tout le monde y va de sa photo du service à thé bleu layette, de la chaise en bois façon Winston Chair sur laquelle est négligemment posé un plaid rouge à motifs gallois ou un sac en forme de pigeon, des ustensiles de jardins anciens en regard d'une robe à sequins et d'une paire de Chelsea Boots en cuir patiné. Des images qui feront le tour des réseaux sociaux en une journée. Il faut dire que ce n'est pas n'importe quelle céramique (de Lucie Rie), pas n'importe quel meuble (signé Jason Mosseri) et pas n'importe quelle robe. Mais de futurs collectors signés JW Anderson, la marque lancée par Jonathan Anderson en 2008. Celui qui a récemment pris la direction artistique de Dior a ainsi décidé de revamper ce projet de jeunesse devenu un label pointu.
À lire aussi Les débuts de Jonathan Anderson chez Dior Homme, notre verdict
« L'idée est de créer une start-up à partir de ma propre marque, nous explique-t-il avec son débit de mitraillette. Quand je l'ai fondée, je n'avais pas le même âge qu'aujourd'hui. Je viens d'avoir 40 ans, je ne suis plus la même personne. Je voulais donc repenser qui je suis. Avec mon équipe, nous avons commencé à y réfléchir il y a un peu plus d'un an et en sommes venus à l'idée qu'il fallait 'recontextualiser' mes créations avec tout ce qui m'intéresse en termes d'art contemporain, d'artisanat et d'art de vivre au sein de nouvelles boutiques que nous avons l'intention d'ouvrir au fur et à mesure. Dans chaque pays, nous essayerons de vendre des produits fabriqués localement. Nous aurons deux assortiments par an répartis en quatre livraisons. Je ne veux pas tout changer à chaque saison pour autant, chaque chose que nous vendrons doit avoir un sens, être pensé sur le long terme et sortir de ce système de la mode où l'on met en vente des vêtements pour les écouler durant les soldes quelques semaines après. Il faut croire dans les objets qu'on propose et s'y tenir. »
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Un projet ambitieux mais drôlement désirable. Car, outre les sweat-shirts à messages, les manteaux d'hommes et les robes en dentelle plissée qui nous font de l'œil, on songerait presque à lâcher notre café matinal pour un de ces Postcard Teas développés spécialement pour le designer, qui, après avoir reçu ordre du médecin d'arrêter la caféine, aurait demandé au magasin de Mayfair de lui imaginer un thé au goût similaire.
Chaise en bois Hope Spring Chair de Jason Mosseri, 4 300€.
JW Anderson
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Chronique des années de braise, l'unique palme d'or africaine et algérienne de retour au cinéma
Chronique des années de braise, l'unique palme d'or africaine et algérienne de retour au cinéma

Le Figaro

time18 minutes ago

  • Le Figaro

Chronique des années de braise, l'unique palme d'or africaine et algérienne de retour au cinéma

Pour son 50e anniversaire, cette épopée de Mohamed Lakhdar-Hamina revient sur la guerre d'indépendance d'Algérie. Sa diffusion sur la Croisette en 1975 avait été perturbée par des menaces de mort envers le cinéaste et des alertes à la bombe. Le long-métrage s'est imposé face à celui de Martin Scorsese, Werner Herzog, Shūji Terayama, Sergueï Bondartchouk, Dino Risi ou encore Costa-Gavras lors de la 28e édition du Festival de Cannes en 1975. Chronique des années de braise, la fresque historique et grandiose de Mohammed Lakhdar-Hamina sur la lutte pour l'indépendance de l'Algérie ressort en salles dès ce mercredi 6 août. Il sera pour la première fois présenté en version restaurée à l'occasion de son cinquantième anniversaire. « À sa sortie, il a été diffusé dans deux salles à Paris, aujourd'hui il est projeté dans quatre salles dans la capitale et dans 24 dans tout le pays », se réjouit le fils du cinéaste, Malik-Lakhdar-Hamina, invité sur TV5 Monde. Le film de trois heures a marqué les esprits puisqu'il est encore à ce jour, la seule œuvre africaine et algérienne à être primé de la Palme d'or. Chronique des années de braise raconte en six tableaux, de 1939 à 1954, « la naissance d'une nation avec le cheminement du peuple algérien jusqu'à l'embrasement contre la colonisation française et la guerre d'indépendance ». Le premier chapitre se concentre sur Les Années de Cendre avec la sécheresse, la misère et l'abandon de la terre par les paysans. Le second sur L'Année de la Charrette avec l'arrivée de la Seconde Guerre mondiale. Le troisième sur Les Années de Braise avec la fin de la guerre. Le quatrième, L'Année de la Charge revient sur les élections de 1947 avec le choix entre le légalisme et le soulèvement. Le cinquième sur les Années de Feu avec la révolte dans les campagnes. Le bouquet final se termine par le déclenchement de la guerre d'Algérie le 1er novembre 1954, qui durera jusqu'en 1962. Publicité Menacé de mort La tête d'affiche est composée de Yorgo Voyagis, Mohammed Lakhdar-Hamina, Leila Shenna, Sid Ali Kouiret ou encore de Yahia Benmabrouk. Mais la force du film repose sur sa quantité de figurants très impressionnante pour l'époque. « C'était la période socialiste de l'Algérie, c'était douze ans après l'indépendance, les figurants se sentaient engagés », raconte le fils du cinéaste. La sortie du film se déroule, elle, dans des conditions houleuses. Son réalisateur, Mohammed Lakhdar-Hamina est menacé de mort par des anciens membres de l'Organisation de l'armée secrète (OAS). Plusieurs alertes à la bombe sont également déclenchées lors de l'événement. Tout le monde ressortira sain et sauf de cette messe du cinéma. 1975 n'était pas la première apparition de Mohammed Lakhdar-Hamina au Festival de Cannes. Huit ans plus tôt, l'Algérien avait fait une entrée remarquée à Cannes avec Le Vent des Aurès, récit d'une mère à la recherche de son fils enlevé par l'armée française pendant la guerre d'Algérie. Le film avait alors remporté le Prix de la Première œuvre. Ironie du sort, le cinéaste s'est éteint le 23 mai 2025, alors qu'il devait fêter le cinquantième anniversaire de sa Palme d'or pour Chronique des années de braise.

L'actrice de « Grey's Anatomy » Camilla Luddington annonce être atteinte d'une maladie auto-immune
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L'actrice de « Grey's Anatomy » Camilla Luddington annonce être atteinte d'une maladie auto-immune

PEOPLE - Après Mark Sloan, c'est au tour de Jo Wilson d'être atteint d'une maladie auto-immune. Camilla Luddington, qui interprète la chirurgienne obstétrique depuis la saison 9 de Grey's Anatomy, a annoncé mercredi 6 août souffrir de la maladie de Hashimoto, une pathologie commune qui s'attaque à la thyroïde. C'est au micro de son propre podcast intitulé Call It What It Is que l'actrice en a parlé. Au cours d'une discussion avec sa coprésentatrice Jessica Capshaw (qui a joué la Docteure Arizona Robbins dans la série médicale), Camilla Luddington a raconté qu'elle aimait plaisanter « sur le fait d'être paresseuse » et qu'elle adorait « faire la sieste ». « Je n'avais jamais pensé qu'il pouvait y avoir une raison médicale à cela », a-t-elle poursuivi. Et c'est après des analyses médicales qu'elle n'arrêtait pas de repousser que la comédienne a appris la nouvelle. « Je me souviens avoir entendu les mots 'maladie auto-immune' et m'être dit : 'C'est quoi ce bordel ?' », a-t-elle expliqué aux auditeurs avant d'ajouter plus tard : « Quand les médecins ont dit que c'était très commun, je me suis dit : 'Bon, c'est dommage mais c'est comme ça'. » « Soulagée » par le diagnostic « Honnêtement, j'ai été soulagée, indique celle qui a prêté son corps et sa voix à Lara Croft. J'avais l'impression d'avoir trouvé la réponse à quelque chose dont j'étais consciente depuis longtemps. Je suis très anxieuse par rapport à la santé. Une partie de moi se demandait donc si je ne me manipulais pas moi-même », a indiqué Camilla Luddington. Sa coprésentatrice et amie a confirmé le bon état d'esprit de l'actrice en ajoutant qu'elle n'avait pas l'air « effrayée ou complètement dépassée » par le diagnostic. Tout comme son personnage de Jo Wilson, Camilla Luddington a ensuite présenté plus en détail cette pathologie. « La maladie de Hashimoto se produit lorsque le système immunitaire de votre corps attaque accidentellement votre thyroïde, une petite glande située dans votre cou qui aide à contrôler votre énergie. Au fil du temps, les dommages causés ralentissent la thyroïde et l'empêchent de produire suffisamment d'hormones », a-t-elle décrit. Pour ce qui est des symptômes, l'Institut Français de Micro-immunothérapie précise sur son site qu'ils peuvent être nombreux, « ce qui rend parfois difficile le diagnostic »: gonflement indolore du cou, sensation de pression légère, fatigue et sensibilité au froid, épuisement, troubles de l'humeur, dépression, dysfonctionnements digestifs, chute des cheveux, problèmes de peau ou douleurs articulaires. « On se sent magnifique » avec de tels symptômes, a ironisé la comédienne.

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