
Pourquoi les quarts de finale ne peuvent pas échapper à la Suisse
L'équipe de Suisse bluffe son monde et embarque avec elle le public à l'Euro. Son destin se jouera jeudi à Genève contre la Finlande. L'optimisme est dans son camp. Publié aujourd'hui à 08h02
Smilla Vallotto et Alayah Pilgrim se sont-elles mises d'accord pour convenir que la Suisse allait se qualifier pour les quarts de finale?
Claudio de Capitani/freshfocus
Dans une forme de communion générale, l'équipe de Suisse a quitté Berne dimanche soir pour rejoindre sa tanière dans l'Oberland. Deuxième représentation d'une tournée idéalement orchestrée. Bâle a eu droit à son spectacle au premier jour de l'Euro, la capitale s'est prise au jeu dimanche, Genève goûtera à son tour à la folie rouge jeudi.
Cela incombe aux Romands de transmettre aux internationales la même énergie qui leur a été insufflée à Saint-Jacques et au Wankdorf. Un défi de taille, avec une carotte pour ne pas perdre le nord: la Suisse aura besoin d'un match nul contre la Finlande pour se qualifier en quarts de finale. La motivation est on ne peut plus palpable. Pour les joueuses autant que pour le public.
Jusqu'ici, la bluffante équipe nationale suisse fait honneur à son tournoi. De quoi croire en elle, malgré la fragilité du rêve éveillé qu'elle est en train de vivre. Et dans lequel elle embarque le reste du pays. Au sommet de leur potentiel à Genève
Géraldine Reuteler semble plus forte que jamais depuis le début de l'Euro. Ce n'est pas exactement une surprise, dans la mesure où la Swiss Football Night lui avait décerné le prix de la meilleure joueuse suisse de l'année 2024. Élue femme du match face à la Norvège, la Lucernoise a récidivé contre l'Islande. La voir terminer la phase de groupes avec une troisième distinction représenterait un accomplissement assez dingue, qui ne paraît même pas hors de sa portée.
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Capable de jouer au milieu comme devant, elle incarne cette équipe de Suisse épatante. Pas parfaite, évidemment loin du niveau des championnes du monde espagnoles, mais tellement vivante et au-dessus de ce qu'elle avait montré jusqu'ici en 2025.
Ce que la Suisse doit en partie à certaines joueuses qui ont choisi l'Euro pour présenter leur meilleur football. Lia Wälti excelle à mi-terrain, dans des proportions où il est vraiment souhaitable que la joueuse d'Arsenal ne soit pas trop en train de tirer sur la corde pour tenir sa place. Noelle Maritz impressionne dans l'axe de la défense, tout comme Iman Beney est Iman Beney, la liste des bonnes surprises s'étend jusqu'au banc de touche. De quoi inviter à l'optimisme. Tant que chacune parvient à encaisser l'effort. La Suisse utilise l'énergie du public comme carburant
C'était un moment chaud du Suisse – Islande de dimanche. Deux équipes dos à dos, la porte de sortie de l'Euro si proche pour celle qui encaisserait. C'est là que Nadine Riesen a alpagué le public du Wankdorf, après n'avoir pourtant obtenu qu'une banale touche à mi-terrain. Sans doute qu'il n'y avait rien de si banal, que la moindre petite victoire sur le terrain contribue à renforcer l'alchimie naissante entre l'équipe nationale et ses supporters. Parce qu'après 180 minutes de jeu, cela saute aux yeux: Lia Wälti et ses équipières emploient l'énergie des tribunes comme le plus efficace des carburants.
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Le doute était permis. Ces joueuses qui respirent, mangent, dorment et pensent Euro depuis des semaines, qui n'ont pour la plupart jamais évolué devant tant de monde, qui se retrouvent soudain centre de l'attention dans leur pays, sauraient-elles vivre avec cette pression populaire? Jouer au foot pour gagner sa vie ou avancer dans un tournoi, c'est une chose. Jouer en portant le lourd costume de porte-parole du football féminin, c'est autre chose. Le verdict des deux premiers matches dit que la Suisse exploite la tension plus qu'elle ne la subit, qu'elle joue avec le stress aussi bien qu'avec la balle. Ça n'a aucune raison de changer. L'Euro 2025, les fruits après le pain noir
Si Pia Sundhage a un projet pour l'équipe de Suisse, le voici: faire en sorte que ses internationales aient suffisamment confiance en elle et en son staff pour leur vouer une entière confiance. La sélectionneuse a insisté sur ce point après la victoire face à l'Islande, d'une façon qui laisse entendre que la Suédoise n'a pas encore pleinement convaincu l'ensemble de ses joueuses. C'est louable d'en parler publiquement. Et cela sous-entend aussi que la Suisse possède une marge d'amélioration bien identifiée.
Bien sûr, ces mots font référence aux critiques internes apparues avant l' Euro 2025 . Où il était question de charge de travail, d'autorité et de système de jeu. Est-ce que les deux premiers matches réussis et aboutis de la Suisse donnent raison à la «méthode Sundhage»? Ce serait user d'un raccourci de l'affirmer. Le fait est néanmoins que la Nati est en jambes, que son système de jeu en 3-5-2 au coup d'envoi fonctionne de manière beaucoup plus fluide et offensive qu'auparavant, et qu'elle a même développé la capacité d'en changer en cours de match. C'est d'ailleurs une fois installée en 4-4-2 que la Suisse a inscrit ses deux buts dimanche. Comme si l'équipe nationale était en train de récolter les fruits d'un long travail préparatoire. Une équipe de Suisse simplement trop contente d'être là
Dire d'une footballeuse qu'elle est «contente d'être là» n'est généralement pas le commentaire le plus valorisant qui soit. Cela le devient avec l'équipe de Suisse à l'Euro. Il faut voir les étoiles qui se sont dessinées dans les yeux des Suissesses au moment d'entrer sur le terrain à Bâle puis à Berne. Il faut voir ces sourires irrépressibles, ces coups de coude complices, ces regards qui semblent peiner à croire que cet Euro est bien réel. L'image d'un bonheur pur et simple, qui ressemble à une force plus qu'à de la naïveté.
Les Suissesses sont en train de partager quelque chose de fort depuis le début du tournoi.
Claudio de Capitani/freshfocus
Repris avec maestria à même le terrain par une chanteuse à la voix d'or, l'hymne national du match d'ouverture a enthousiasmé les joueuses comme si tout ça était trop beau, trop grand, trop fou. Entre joueuses et membres du staff, on se tombe dans les bras à tout-va: c'est plus agréable que de se pincer pour s'assurer qu'on ne rêve pas. Oui, l'équipe de Suisse est contente d'être là. Cela ne veut pas dire qu'elle s'en contente. À en croire ses performances, elle fait même tout pour être là le plus longtemps possible.
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Florian Vaney est journaliste au sein de la rédaction sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Formé dans la presse régionale, il suit de près le football suisse, des divisions «des talus» à la Super League. Il s'intéresse aux événements du terrain, mais plus encore aux histoires – belles et moins belles – qui naissent autour. Plus d'infos
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Ce joueur du FC Lucerne a appris la mort de son meilleur ami après son premier but en pro
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Surprise à Bâle! Même Roger Federer déménage son empire dans un paradis fiscal
Le groupe d'entreprises Tenro, propriété de la star du tennis, déménage à Wollerau, dans le canton de Schwytz. Une commune plus avantageuse fiscalement. Publié aujourd'hui à 10h22 Roger Federer était présent à Wimbledon au début du mois de juillet. IMAGO/Xinhua Roger Federer s'éloigne de sa région natale. Son groupe Tenro a en effet transféré son siège social de Bottmingen, dans le canton de Bâle-Campagne, à Wollerau, dans le canton de Schwytz, rapportent les journaux du groupe CH Media . Une région plus avantageuse fiscalement. D'après le registre « Moneyhouse », le changement d'adresse a été enregistré le 22 juillet dernier. Avec sa société Tenro Event, comprise dans Tenro AG, il organise notamment la Laver Cup , compétition où Roger Federer avait disputé son dernier match en carrière aux côtés de Rafael Nadal. Avantages fiscaux Dans le canton de Bâle-Campagne, l'impôt sur le bénéfice s'élève à 15.87%, et celui sur le capital à 0.16%. À Wollerau, l'empire du Bâlois verra ces taux baisser respectivement à 11.76% et 0.01%, compare «Blick». Seule trace restante de Roger Federer à Bâle, la «Roger Federer Foundation», disposant d'une fortune de 21 millions de francs, n'a pour le moment pas déménagé. Pour rappel, «Bloomberg» évaluait récemment la fortune du septuple vainqueur de Wimbledon à un milliard de francs. LIRE AUSSI SUR ROGER FEDERER Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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Pourquoi c'est déjà LE match de l'année pour Servette?
Le président Hervé Broch détaille l'importance d'une rencontre qui peut offrir mercredi soir (21 h) un automne européen aux Grenat. Publié aujourd'hui à 08h09 La tribune nord sera fermée mercredi soir (sanction de l'UEFA pour des fumigènes la saison passée). Mais il y a des places dans d'autres secteurs et Servette a besoin de ses supporters. BASTIEN GALLAY/GALLAYPHOTO En bref: Habité d'un bonheur en gestation, Servette est à mi-chemin entre cette joie à venir et la crainte de son espoir déçu. Délicatesse de l'instant: à Plzen, la victoire du courage qui a autorisé le rêve; au Stade de Genève, ce mercredi (21 h), la responsabilité du réel. Un monde ou l'autre. L'Europe en automne, ou la désillusion. Oh, bien sûr, il y aura encore au moins deux occasions en cas de revers. Mais ce choc-là, ce Servette – Plzen , est déjà le match de l'année. Il l'est pour les joueurs, bien sûr, qui s'assureraient a minima la phase de championnat de l'Europa League, s'ils ne perdent pas après le 1-0 arraché à l'aller. Mais il y a plus qu'une félicité sportive pour envelopper ce duel. Quelque chose qui dépasse les limites du terrain. Quelque chose de nécessaire pour qui veut grandir. Hervé Broch est prêt à en parler. Le président du Servette FC a précisément pour mission de faire grandir le club. À tous les niveaux. Et l'aspect financier, c'est son domaine d'expertise. L'Europe, ça rapporte combien? Un Servette européen est un Servette qui gagne de l'argent, avec l'UEFA qui verse une somme selon la compétition pour laquelle le club est qualifié en automne. Hervé Broch parle du budget et de sa tenue. De l'Europe, qui peut faire grandir Servette plus vite. BASTIEN GALLAY/GALLAYPHOTO «Le prize money de la Conference League est de 3 millions, précise Hervé Broch. Celui de l'Europa League est de 4 millions et celui de la Ligue des champions est de 18 millions. Ces montants sont importants, comme on peut le constater, mais ce n'est qu'un chiffre d'affaires, pas un bénéfice. Il faut déduire les frais, liés à la sécurité ou aux primes pour les joueurs, par exemple, afin d'estimer la recette.» À noter que le «prix de base» versé par l'UEFA peut vite augmenter en fonction des résultats obtenus: par exemple, lors de sa campagne européenne 2023-2024 (Europa League, puis jusqu'en 8es de finale de la Conference League), Servette avait empoché plus de 8 millions au total. L'importance d'être vite fixé Plus vite Servette saura sur quel pied danser, moins il se prendra les pieds dans le tapis. Autrement dit: les Grenat peuvent valider dès mercredi soir un automne européen et le plus tôt est toujours le mieux. Même pour oublier la défaite à Berne , samedi soir. En cas d'échec (qualification de Plzen), Servette serait basculé au troisième tour qualificatif de l'Europa League. Puis en barrage de Conference League si nouvel échec. Derrière Plzen, si cela se passe mal, il y a donc encore deux chances de s'offrir l'Europe. Mais pour planifier la trajectoire et l'effort de guerre, une qualification mercredi soir serait la bienvenue. «Pour schématiser, nous avons trois budgets prévus, détaille Hervé Broch. Le premier, c'est avec un Servette qui joue l'Europe cet automne. Le deuxième, c'est avec un Servette sans Europe, mais dans le top 6 en championnat. Le troisième, c'est un Servette hors du top 6, nous devons le prévoir aussi afin d'assurer la pérennité du club à long terme. L'Europe, c'est plus de matches à jouer et cela nécessite donc un contingent plus étoffé, pour y faire face avec un recrutement de qualité. En se qualifiant mercredi soir, Servette jouera a minima l'Europa League. 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La saison d'avant, avec l'Europe jusqu'en 8es de finale et la victoire en finale de la Coupe de Suisse, les comptes étaient négatifs. En raison des dépenses sous l'ancienne direction. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «C'est précisément la responsabilité de la direction de respecter le budget, dans un premier temps, rappelle Hervé Broch. Dans un second temps, il faut investir intelligemment les bénéfices réalisés. Il y a trois axes prioritaires pour le Servette. Le premier est de créer des fonds propres pour le club afin de le stabiliser sur le long terme. Le deuxième s'attache à améliorer nos infrastructures, pour l'équipe et pour le public. Le troisième, c'est le renforcement de l'équipe à travers du soutien à la formation et le mercato.» Tout est lié et même relié à la nécessité d'une campagne européenne en automne. Avec l'Europe, plus de moyens, un trésor de guerre qui se constitue, des conditions du quotidien qui s'améliorent et de quoi renforcer le groupe, donc de grandir pour tout dire. Cela ne signifie pas qu'un Servette qui n'est pas européen cet automne n'aura pas son mot à dire en Super League: on l'a vu la saison dernière avec la deuxième place finale au classement. Mais cela nuance forcément le processus de développement. Avec la commission sportive Quel budget, quels moyens? Ce sont les enjeux extrasportifs du Servette – Plzen de ce mercredi. Ils influencent un processus décisionnel, jusqu'à la commission sportive, bien sûr. Servette est en contact avec plusieurs joueurs. Un Maçon devait solidifier l'édifice? C'est lui qui était fragile (visite médicale pas concluante). 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En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Daniel Visentini est journaliste pour la Tribune de Genève, 24 Heures et le Matin Dimanche. Il a été durant sept ans le chef de la rubrique Sports de la Tribune de Genève. Il suit de près l'actualité du football, notamment celle du Servette FC et de l'équipe de Suisse. Il est juré du Ballon d'or pour la Suisse. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.