
«L'impact potentiel des chaleurs estivales extrêmes pourrait doubler d'ici 2030» : quelles conséquences pour l'économie ? Les réponses d'Allianz Trade
Il faut s'habituer à vivre avec des canicules de plus en plus fréquentes. Mais leurs conséquences négatives sur l'économie, qui seront bien réelles, peuvent heureusement être atténuées.
«Canicules, sécheresses et incendies de forêts s'érigent en nouvelle norme, ce qui a des incidences économiques considérables », avertit Ludovic Subran, directeur des investissements d'Allianz Trade, filiale de l'assureur allemand du même nom.
Un jour de canicule = une demi-journée de grève
Selon le spécialiste, «une journée de chaleur extrême (au-dessus de 32 °C) équivaut à une demi-journée de grève». Au-delà de cette température, la capacité physique de travail dégringole de 40% et à partir de 38 °C, la chute est de l'ordre des deux tiers. Pour cette raison, le nombre d'heures potentiellement travaillées pourrait reculer de 2,2% au niveau mondial.
Le PIB de 2025 risque d'en prendre pour son grade : selon Allianz Trade, les dernières vagues de chaleur pourraient cette année coûter 1,4 point de croissance à l'économie de l'Espagne, et jusqu'à 0,3 point en France, mais seulement 0,1 point en Allemagne, soit globalement 0,5 point pour l'Union européenne. Sans oublier le reste du monde : 1 point pour la Chine et 0,6 point pour les…
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