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Une attaque israélienne dans le nord du Liban fait deux morts

Une attaque israélienne dans le nord du Liban fait deux morts

La Presse08-07-2025
Des personnes se rassemblent près d'une voiture ayant été touchée par une frappe israélienne à Ayrounieh, dans le nord du Liban, le 8 juillet 2025.
Une attaque israélienne dans le nord du Liban fait deux morts
(Jérusalem) Le ministère libanais de la Santé a fait état mardi de deux personnes tuées par une attaque israélienne dans le nord du Liban, l'armée israélienne disant avoir pris pour cible un activiste du mouvement palestinien Hamas.
Agence France-Presse
« L'attaque aérienne de l'ennemi israélien contre un véhicule », près de la ville de Tripoli, « a fait deux morts et trois blessés, selon un bilan préliminaire », a indiqué le ministère dans un communiqué.
Il s'agit de la première frappe israélienne sur le nord du Liban depuis le cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah le 27 novembre 2024.
Malgré ce cessez-le-feu, qui a mis fin à plus d'un an d'hostilités, dont deux mois de guerre ouverte ayant fortement affaibli le mouvement pro-iranien, Israël mène régulièrement des frappes sur le Liban, mais principalement dans le sud.
L'armée israélienne affirme viser le Hezbollah dans ses bombardements et accuse les autorités libanaises de ne pas agir suffisamment pour le désarmer.
En vertu de l'accord de trêve, le Hezbollah devait retirer ses combattants au nord du fleuve Litani, à quelque 30 kilomètres de la frontière israélienne, seules l'armée libanaise et les forces de maintien de la paix des Nations unies devant être déployées dans le secteur.
Israël, qui devait de son côté retirer complètement ses troupes du Liban, les maintient toutefois dans cinq positions du sud du pays, qu'il juge stratégiques.
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time17 hours ago

  • La Presse

Éteindre l'enfer de Gaza

Enfants palestiniens attendant de recevoir de l'aide alimentaire dans le sud de la bande de Gaza Ce sont des images qui font monter les larmes aux yeux. Des enfants tellement décharnés qu'on dirait que leurs omoplates vont leur percer la peau, que leurs yeux vont s'enfoncer dans les orbites de leur petit visage émacié. Dans la souricière humaine de Gaza, la population crève littéralement de faim. Et les enfants sont les premières victimes de la malnutrition aiguë, témoignent l'Organisation mondiale de la santé1 et les Nations unies2. Cette catastrophe humanitaire est le résultat du blocage de l'aide humanitaire par Israël qui utilise la faim comme arme de guerre. Pour assurer la sécurité de sa population, l'État hébreu avait le droit de répondre aux actes terroristes ignobles du Hamas qui a tué 1200 des leurs et fait 250 otages, le 7 octobre 2023. Mais sa riposte a dépassé les bornes. PHOTO RAMADAN ABED, ARCHIVES REUTERS Une infirmière examine un enfant souffrant de malnutrition dans un hôpital de Gaza. Elle peut être qualifiée de « crime de guerre » et de « crime contre l'humanité », soutient un groupe de plus de 150 professeurs de droit international, dont une vingtaine de Canadiens, dans une tribune publiée par Libération3. Dans un mouvement d'indignation planétaire, le Canada s'est engagé la semaine dernière à reconnaître la Palestine comme un État à part entière, sous certaines conditions, emboîtant le pas à la France et au Royaume-Uni. Il s'agit d'un geste symbolique courageux et nécessaire. Mais loin de freiner Israël, les déclarations des trois pays du G7 semblent avoir incité Benyamin Nétanyahou à s'enfoncer encore plus loin dans la guerre. Le premier ministre israélien veut maintenant prendre le contrôle permanent de la bande de Gaza, en confiant éventuellement l'administration à un pays arabe. Cette politique jusqu'au-boutiste mérite d'être fermement condamnée. Premièrement, l'offensive militaire rendra la situation encore plus catastrophique à Gaza, qui est devenue un champ de ruine aux allures postapocalyptiques où les bombardements ont fait plus de 60 000 morts. PHOTO LEO CORREA, ASSOCIATED PRESS Les ruines des immeubles détruits par des missiles israéliens composent une bonne partie des paysages de la bande de Gaza. Deuxièmement, l'occupation permanente de Gaza est en contravention flagrante avec le droit international. La Cour internationale de justice a déjà établi que l'occupation des territoires palestiniens depuis plus de 50 ans est illégale. Elle jugeait qu'Israël devait « cesser immédiatement toute nouvelle activité de colonisation, et évacuer tous les colons du Territoire palestinien occupé ». Or, c'est exactement l'inverse qui se produit. Troisièmement, la nouvelle offensive que prépare Benyamin Nétanyahou n'est pas nécessaire pour assurer la sécurité d'Israël. « Le Hamas ne représente plus une menace stratégique pour Israël », a d'ailleurs écrit un groupe de 600 ex-responsables de la sécurité à Israël, dans une lettre demandant à Donald Trump de mettre fin à la guerre. Mais pour l'instant, ni Trump ni Nétanyahou ne semblent vouloir reculer, même si l'opinion publique n'est plus de leur côté. En Israël, des milliers de manifestants, dont des otages libérés, ont imploré le gouvernement de ne pas mettre son plan à exécution. Aux États-Unis, la vaste majorité de la population (78 %) est en faveur d'un cessez-le-feu immédiat, selon un sondage YouGov. Même la base MAGA, si fidèle à Donald Trump, ne se gêne plus pour critiquer les attaques d'Israël, à commencer par la représentante Marjorie Taylor Greene, qui a parlé de « génocide ». 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(Ottawa) Le premier ministre Mark Carney condamne à son tour la décision du gouvernement d'Israël de prendre le contrôle de la ville de Gaza, joignant ainsi sa voix au concert de critiques à l'échelle internationale devant cette autre offensive du premier ministre Benyamin Nétanyahou. De passage à Trenton, où il a annoncé qu'Ottawa va consacrer deux milliards de dollars en hausses salariales pour les membres Forces armées canadiennes dès cette année, le premier ministre a affirmé que cette décision du gouvernement israélien va empirer une situation déjà catastrophique. « Nous nous joignons à beaucoup d'autres pays pour affirmer que c'est une erreur et que cette action ne contribuera pas à une amélioration de la situation humanitaire sur le terrain », a affirmé le premier ministre en conférence de presse. Cela va mettre la vie des otages en plus grand danger plutôt que de réduire les risques. Nous réitérons notre appel à un cessez-le-feu immédiat. Nous réitérons notre appel au Hamas pour qu'il restitue immédiatement tous les otages. Nous réitérons que le Hamas n'a aucun rôle à jouer à l'avenir et on continuera à travailler avec nos alliés pour contribuer autant que possible à la réalisation de ces résultats. Mark Carney, premier ministre du Canada Selon le plan approuvé par le cabinet de sécurité israélien, l'armée se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza, une agglomération en partie détruite dans le nord du territoire, tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat. Outre le désarmement du Hamas et le retour de tous les otages, vivants et morts, le plan vise à démilitariser la bande de Gaza et la placer sous contrôle israélien avant la mise en place d'une administration civile qui ne soit ni le Hamas ni l'Autorité palestinienne, a précisé vendredi le bureau de M. Nétanyahou. Interrogé plus tard pour savoir si son gouvernement envisageait d'imposer des sanctions contre Israël, M. Carney n'a pas voulu se prononcer. « Nous travaillons sur plusieurs fronts pour essayer d'apporter un niveau de stabilité à la région, puis de sécurité, puis de paix dans la région et, sur ces fronts, oui, nous travaillons avec nos alliés, avec les Français, avec les Britanniques, avec nos partenaires au Moyen-Orient, pour œuvrer à la stabilisation de la situation », a-t-il commenté. Au cours des dernières semaines, le gouvernement Carney a considérablement durci le ton envers le gouvernement d'Israël, notamment en raison de la famine qui sévit dans la bande de Gaza en raison des obstacles érigés par le gouvernement qui limitent la distribution de l'aide humanitaire. La semaine dernière, le premier ministre a aussi annoncé que le Canada compte reconnaître l'État de la Palestine en septembre, sous certaines conditions, emboîtant ainsi le pas à des pays alliés comme la France et la Grande-Bretagne. Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra samedi à 15 h une réunion d'urgence sur Gaza, ont indiqué vendredi à l'AFP plusieurs sources diplomatiques. Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a mis en garde Israël, par la voix d'une porte-parole, contre « une escalade dangereuse » qui « risque d'aggraver les conséquences déjà catastrophiques pour des millions de Palestiniens ». Avec l'Agence France-Presse

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