
Apple promet 100 milliards de dollars d'investissements
Agence France-Presse
L'annonce officielle doit être faite à 16 h 30 locale à la Maison-Blanche en présence de Donald Trump.
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2 days ago
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SpaceX signe un partenariat inédit avec l'Italie
(Washington) L'entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk a signé un partenariat inédit avec l'Agence spatiale italienne pour acheminer sur Mars des outils scientifiques, ont annoncé jeudi leurs responsables respectifs. Agence France-Presse « L'Italie va s'envoler pour Mars ! », a clamé le chef de l'agence italienne (ASI), Teodoro Valente, sur le réseau social X, annonçant cet accord qui doit permettre de « transporter des expériences italiennes lors des premiers vols commerciaux de Starship vers Mars ». Cette mégafusée développée par SpaceX pour aller sur la Lune et la planète rouge est toujours en cours de développement, et ses derniers vols d'essai en début d'année se sont soldés par de spectaculaires explosions. Elon Musk, qui ambitionne de « coloniser Mars » et qui est connu pour ses prévisions très optimistes, continue toutefois de tabler sur de premiers lancements dès 2026. « Embarquez ! Nous partons pour Mars ! SpaceX propose désormais ses services Starship vers la planète rouge », a lancé jeudi Gwynne Shotwell, présidente de SpaceX sur X, saluant le partenariat signé en ce sens avec l'Italie et promettant des annonces prochaines. Elon Musk, qui fut très proche de Donald Trump, a tissé une relation personnelle avec la cheffe du gouvernement ultraconservateur italien Giorgia Meloni, tout en apportant publiquement son soutien à d'autres partis d'extrême droite européens. Un projet de contrat de cybersécurité entre Rome et SpaceX avait été vivement critiqué par l'opposition italienne en début d'année.


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2 days ago
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Trump demande la démission de son PDG
L'action d'Intel a chuté jeudi après que le président Donald Trump a avancé sur les médias sociaux que le PDG du fabricant de puces devait démissionner. Michelle Chapman Associated Press « Le PDG d'Intel est en grande difficulté et doit démissionner immédiatement, a écrit M. Trump sur Truth Social. Il n'y a pas d'autre solution à ce problème. » M. Trump a publié ce message après que le sénateur Tom Cotton a envoyé une lettre au président du conseil d'administration d'Intel, Frank Yeary, exprimant son inquiétude quant aux investissements et aux liens du PDG Lip-Bu Tan avec des entreprises de semi-conducteurs qui seraient liées au Parti communiste chinois et à l'Armée populaire de libération. Il a demandé au conseil d'administration si M. Tan avait cédé ses participations dans ces entreprises afin d'éliminer tout conflit d'intérêts. CAPTURE D'ÉCRAN TRUTH SOCIAL Intel n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire ; il n'est donc pas encore clair si M. Tan a cédé ses participations dans ces entreprises. « En mars 2025, Intel a nommé M. Lip-Bu Tan au poste de PDG, a écrit M. Cotton dans sa lettre. M. Tan contrôlerait des dizaines d'entreprises chinoises et détiendrait des participations dans des centaines d'entreprises chinoises de fabrication de pointe et de puces électroniques. Au moins huit de ces entreprises seraient liées à l'Armée populaire de libération chinoise. » Président-directeur général depuis mars, M. Tan avait lancé en 1987 la société de capital-risque Walden International, spécialisée dans le financement de jeunes pousses technologiques, notamment de fabricants de puces électroniques. Les médias d'État chinois ont décrit M. Tan comme un acteur « actif » des marchés chinois et asiatiques, ayant investi non seulement dans la Taiwan Semiconductor Manufacturing Company, mais aussi dans l'entreprise publique chinoise SMIC, qui vise à développer les capacités de fabrication de puces électroniques du pays. Les exigences de M. Trump et de M. Cotton interviennent alors que les rivalités économiques et politiques entre les États-Unis et la Chine se concentrent de plus en plus sur la concurrence autour des puces électroniques, de l'intelligence artificielle et d'autres technologies numériques qui, selon les experts, façonneront les économies et les conflits militaires futurs. Tom Cotton, président de la commission sénatoriale du renseignement, a exprimé des inquiétudes quant à la possibilité que des espions chinois travaillent pour des entreprises technologiques et des entreprises du secteur de la défense, utilisant leurs fonctions pour voler des secrets ou implanter des portes dérobées numériques permettant à la Chine d'accéder à des systèmes et réseaux classifiés. Le républicain de l'Arkansas a écrit jeudi au département de la Défense pour exhorter le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, à interdire à tous les citoyens non américains d'occuper des emplois leur permettant d'accéder aux réseaux du département. Il a également exigé une enquête sur les citoyens chinois travaillant pour des entreprises du secteur de la défense. « Le gouvernement américain reconnaît que les capacités cybernétiques de la Chine constituent l'une des menaces les plus agressives et les plus dangereuses pour les États-Unis, comme en témoignent les infiltrations de nos infrastructures critiques, de nos réseaux de télécommunications et de nos chaînes d'approvisionnement », a écrit M. Cotton dans une lettre antérieure appelant le Pentagone à mener l'enquête. Des responsables de la sécurité nationale ont lié le gouvernement chinois à des campagnes de piratage informatique ciblant des personnalités américaines et des systèmes américains critiques. Intel avait bénéficié de la loi CHIPS de l'administration de Joe Biden, recevant plus de 8 milliards US de financement fédéral pour construire des usines de puces informatiques dans tout le pays. L'action de l'entreprise californienne a chuté de 3,5 %, tandis que les marchés, notamment le NASDAQ, très axé sur la technologie, ont progressé. Fondée en 1968, au début de la révolution des PC, Intel a manqué le virage technologique vers l'informatique mobile déclenché par la sortie de l'iPhone par Apple en 2007, et a pris du retard sur des fabricants de puces plus agiles. Les difficultés d'Intel se sont amplifiées depuis l'avènement de l'intelligence artificielle, un secteur en plein essor où les puces fabriquées par Nvidia, autrefois plus petit, sont devenues le produit phare de la technologie. Intel a licencié des milliers de salariés et réduit ses dépenses, notamment dans certaines capacités nationales de fabrication de semi-conducteurs, tandis que M. Tan tente de relancer le fabricant de puces en difficulté.


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2 days ago
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La fin des investissements américains, « un coup dur » pour l'OMS
La technologie du vaccin à ARN messager a été utilisée pendant la pandémie de COVID-19. (Genève) La décision de Donald Trump de mettre fin à 22 contrats qui finançaient le développement de vaccins à ARN messager (ARNm), porte « un coup dur » à une « technologie extrêmement prometteuse », a estimé jeudi un responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Agence France-Presse « Il s'agit bien sûr d'un coup dur », a regretté Joachim Hombach, secrétaire exécutif du groupe consultatif stratégique d'experts en vaccination de l'OMS, auprès de l'Acanu (l'association des correspondants de l'ONU). « Le vaccin à ARNm est une technologie très importante qui nous a été extrêmement utile pour lutter contre la COVID-19 », a souligné le M. Hombach, ajoutant que l'ARNm est « particulièrement utile pour développer des vaccins contre les menaces émergentes et pandémiques, car il peut être adapté très rapidement ». L'autorité américaine chargée de fournir au pays les moyens d'affronter les crises sanitaires (Barda) a mis fin mardi « à 22 investissements dans le développement de vaccins à ARNm, car les données montrent que ces vaccins ne protègent pas efficacement contre les infections des voies respiratoires supérieures, comme la COVID-19 et la grippe », a déclaré le ministre de la Santé, Robert Kennedy Jr. Il s'agit de la dernière tentative en date du ministre pour inscrire son scepticisme à l'égard des vaccins au cœur de la politique du gouvernement américain. Alors que les vaccins traditionnels utilisent souvent des formes affaiblies ou inactivées du virus ou de la bactérie ciblés, les vaccins à ARNm transmettent des instructions génétiques aux cellules de l'hôte, les incitant à produire un leurre inoffensif du pathogène et à entraîner le système immunitaire à combattre le véritable virus. Joachim Hombach a appelé à la poursuite des travaux sur le développement des vaccins à ARNm dans le monde entier : « il s'agit d'une décision malheureuse et inopportune, mais nous sommes convaincus que les efforts de recherche se poursuivront, car il s'agit d'une technologie extrêmement prometteuse », a-t-il souligné auprès des journalistes. Peu après son investiture en janvier, Trump avait signé un décret ordonnant aux États-Unis de se retirer de l'OMS, une organisation qu'il a critiquée à plusieurs reprises pour sa gestion de la pandémie de COVID-19.