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Matériel médical: la Chine réplique aux restrictions de l'Union européenne

Matériel médical: la Chine réplique aux restrictions de l'Union européenne

Le Figaro3 days ago
La Chine a exclu les entreprises européennes des appels d'offres de plus de cinq millions d'euros concernant le matériel médical. La Commission européenne avait pris la même décision le 20 juin.
La réponse du berger à la bergère. Le 20 juin dernier, la Commission européenne avait exclu les entreprises chinoises des commandes publiques de matériel médical dépassant cinq millions d'euros. Un moyen de faire pression sur Pékin pour mettre fin à sa « discrimination envers les dispositifs médicaux fabriqués dans l'Union européenne. » Raté : ce dimanche, la Chine a annoncé un dispositif symétrique, immédiatement applicable.
« Pour les dispositifs médicaux (…) dont le budget d'achat dépasse 45 millions de yuans (5,3 millions d'euros) (…) la participation des entreprises de l'Union européenne (à l'exception des entreprises à capitaux européens implantées en Chine) devra être exclue », a indiqué le ministère chinois des Finances dans un communiqué. La décision concerne notamment les instruments chirurgicaux, les endoscopes ou les organes artificiels.
À lire aussi L'Union européenne adopte jusqu'à 35% de surtaxes sur l'importation de voitures électriques depuis la Chine
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Un espoir d'accord
Cette réplique s'inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre les deux puissances commerciales. L'Union européenne applique depuis quelques mois des surtaxes aux voitures électriques chinoises qui arrivent sur le Vieux Continent. De son côté, en fin de semaine dernière, après des mois de négociations serrées, Pékin a renoncé à appliquer des surtaxes sur le cognac français, en échange de hausses de prix des alcooliers français.
Concernant les dispositifs médicaux, l'espoir d'un accord entre les deux parties demeure. Car la Chine a veillé à ce que les mesures de représailles ne s'appliquent pas uniformément : les appels d'offres dont l'avis d'attribution ou le résultat ont déjà été rendus publics en sont ainsi exemptés. Beaucoup espèrent désormais que le sommet prévu à Pékin ce mois-ci pour fêter le 50e anniversaire des relations diplomatiques entre la Chine et l'Union européenne permette d'aplanir des différends dans quelques secteurs.
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Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Alors que François Bayrou présentera le 15 juillet ses grandes orientations pour le budget 2026, Xavier Timbeau, Anne-Sophie Alsif, Olivier Redoulès, Stéphanie Villers et Jean-Baptiste Michau dévoilent au Figaro une idée originale de réduction des dépenses publiques. La Cour des comptes est catégorique : la France vient de traverser «deux années noires en matière de finances publiques». Pour sauver ce bateau à la dérive et ramener le déficit sous les 3% du PIB (produit intérieur brut), le gouvernement doit absolument s'engager à économiser 105 milliards d'euros d'ici à 2029, alertent les Sages de la rue Cambon. François Bayrou a promis de présenter une première salve de 40 milliards d'euros d'économies le 15 juillet prochain. Mais les premières idées avancées relèvent plutôt de la sempiternelle obsession pour les taxes et les impôts. Et dans le même temps, les pistes d'«année blanche» fiscale et de TVA sociale irritent les oppositions, qui laissent planer la menace d'une censure. Le budget 2026 sera-t-il à la hauteur des enjeux ? Pour Le Figaro, cinq économistes ont accepté de présenter les programmes qu'ils mettraient en œuvre à la place du premier ministre pour redresser la situation du pays. La consigne était la suivante : «Présentez une idée originale pour baisser les dépenses publiques et participer à l'effort de 40 milliards d'euros d'économies.»

Pourquoi planter des légumes tous les ans, alors qu'il existe des légumes perpétuels ?
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Pourquoi planter des légumes tous les ans, alors qu'il existe des légumes perpétuels ?

Ils s'enracinent profondément, résistent au froid, repartent aux beaux jours. Les légumes perpétuels permettent de faire des économies de temps et d'argent. Découvrez lesquels planter. Chaque printemps, c'est la même chose. Le retour des beaux jours, l'appel irrésistible du jardin… mais aussi cette longue liste de tâches : semer, planter, biner, arroser, recommencer. Vous avez envie de légumes frais, de verdure dans l'assiette, de ces petits bonheurs qui viennent du jardin, mais sans devoir y passer tous vos week-ends ? C'est tout l'intérêt de planter des légumes perpétuels. Qu'est-ce qu'un légume perpétuel ? Publicité Imaginez un potager qui ne demande pas à être recommencé chaque année. Où les légumes reviennent seuls, fidèles au poste, saison après saison. C'est ça, un potager perpétuel. Un jardin peu exigeant, mais généreux. Un coin de verdure intelligent, un brin rebelle, qui dit non à l'épuisement des semis et au stress du calendrier. Un légume perpétuel ou vivace est une plante qui, une fois installée, continue à produire d'année en année sans avoir besoin d'être replantée. Vous récoltez, elle repousse. Simple, non ? À la différence des légumes annuels (comme les tomates ou les courgettes) qui doivent être semés, repiqués, chouchoutés puis arrachés chaque saison, les légumes vivaces restent en place. Ils s'enracinent profondément, résistent au froid, repartent aux beaux jours. Certains se multiplient tout seuls, d'autres se divisent facilement. Certains s'étalent, d'autres repoussent depuis leurs racines. Et comme ils prennent le temps de s'installer, ils sont souvent plus robustes, plus autonomes, plus résistants aux maladies. Et voilà comment, en quelques gestes, vous créez un petit écosystème nourricier, durable qui fonctionne presque tout seul. Pourquoi se lancer dans le potager perpétuel ? Cultiver un potager peut être une source de joie, mais aussi d'épuisement. Avec les légumes vivaces, vous gagnez du temps. Mais ce n'est pas qu'une question de confort. C'est aussi : Publicité Faire des économies : une plante qui reste en place plusieurs années, c'est autant de graines ou de jeunes plants que vous n'avez pas à acheter. Et comme ces légumes s'enracinent profondément, ils vont chercher l'eau et les nutriments en profondeur : moins d'arrosage, moins d'engrais, moins de dépenses. Créer un jardin résilient : moins sensibles aux maladies, souvent plus rustiques, les vivaces ont l'art de se débrouiller. Et comme ils ne dépendent pas d'un calendrier rigide, ils permettent de lisser les récoltes sur toute l'année : de l'oseille en mars, des poireaux en hiver, des feuilles d'épinard bon-Henri presque toute l'année… Améliorer la terre : les légumes perpétuels évitent le labour et les remaniements constants du sol. Résultat : les micro-organismes restent bien en place, les couches de terre sont respectées, la vie souterraine s'épanouit. Un potager plus vivant, plus fertile. Récolter toute l'année : beaucoup de ces légumes se récoltent en décalé des annuels. Oseille au printemps, poireaux perpétuels en hiver, choux tout l'automne… En résumé, ce potager est plus naturel, plus proche du rythme des saisons. Publicité Concrètement, quels sont les légumes perpétuels ? Voici quelques stars du potager perpétuel : L'oseille : toujours prête dès la sortie de l'hiver. Acidulée, fraîche, idéale en poêlée ou en sauce. Le poireau perpétuel : il donne des petits fûts savoureux toute l'année, parfaits pour remplacer les poireaux classiques. Le chou Daubenton : une sorte de brocoli sauvage qui ne pomme pas, mais produit une infinité de jeunes pousses délicieuses. La roquette vivace : des feuilles prêtes à cueillir de mars à novembre, pour des salades fraîches et pleines de goût. L'ail des ours : rustique et délicieux, il se ressème tout seul dans les zones ombragées. L'artichaut : majestueux et productif plusieurs années, surtout si le sol est bien drainé. Le chénopode bon-Henri (ou épinard vivace) : il supporte l'ombre et le froid, parfait dans les coins du jardin. L'oignon rocambole : étrange et étonnant, il produit même des bulbilles aériennes. La livèche (ou céleri perpétuel) : son parfum magique transforme n'importe quelle soupe. Topinambour, crosne, pomme de terre : ils ne sont pas "vivaces" à proprement parler, mais laissez-en quelques-uns en terre et ils reviendront au printemps. Thym, sauge , sarriette, origan : les aromatiques aussi peuvent être perpétuelles et tenir plusieurs années sur un balcon. Il y a aussi la roquette sauvage, la ciboule vivace, la scorsonère, le brocoli "Nine Star", les asperges… Ce qu'il faut savoir avant de se lancer Aussi pratiques soient-ils, les légumes perpétuels ont leurs petites exigences : Choisissez bien leur emplacement : ils resteront plusieurs années, donc autant leur trouver un coin qui ne gêne pas les autres cultures. Nourrissez le sol : compost, paillage, amendements naturels… Il faut penser sur le long terme. Surveillez leur vigueur : au bout de 4 à 5 ans, certaines plantes fatiguent. Il suffit souvent de les diviser pour relancer la machine. Un peu de patience : certains vivaces mettent du temps à s'installer (les asperges, par exemple, demandent quelques années avant de vraiment produire). Certains légumes perpétuels demandent un peu plus de soins, comme les choux perpétuels (attention aux limaces), ou un peu de patience avant leur première vraie récolte. Mais une fois installés, ils sont là pour rester.

Les droits de douane commencent à peser sur l'activité des entreprises, selon la Banque de France
Les droits de douane commencent à peser sur l'activité des entreprises, selon la Banque de France

Le Figaro

time10 hours ago

  • Le Figaro

Les droits de douane commencent à peser sur l'activité des entreprises, selon la Banque de France

La banque centrale et l'Insee anticipent une croissance annuelle de 0,6%, le gouvernement misant encore sur 0,7%. L'économie française a enregistré une croissance modeste de 0,1% au deuxième trimestre, estime toujours la Banque de France dans son enquête mensuelle de conjoncture publiée mercredi, où elle observe de premiers effets négatifs de la hausse des droits de douane américains. Après un premier trimestre où le PIB n'a déjà crû que de 0,1%, l'Insee publiera sa 1ère estimation pour le deuxième trimestre le 30 juillet. Pour sa part, l'Institut national de la Statistique s'attend à ce que le PIB ait progressé de 0,2%. Les deux institutions anticipent une croissance annuelle de 0,6%, le gouvernement misant encore sur 0,7%. Juin a pourtant apporté de bonnes surprises, révèle l'enquête réalisée auprès de 8.500 chefs d'entreprise. Après les trois ponts qui avaient plombé l'activité au mois de mai, celle-ci a «rebondi nettement» dans l'industrie, indique la Banque de France, dépassant même les anticipations des chefs d'entreprises. Elle repart «dans la quasi-totalité des sous-segments» à l'exception de l'habillement et du bois-papier. Publicité Incertitude Elle repart aussi à la hausse dans les services marchands, là encore «à un rythme plus soutenu que ce qu'anticipaient les chefs d'entreprises le mois dernier». C'est le cas également dans le bâtiment, où les patrons ont été heureusement surpris. Pour juillet, les chefs d'entreprises estiment que l'activité devrait continuer de progresser dans l'industrie, plus modérément dans les services et évoluerait peu dans le bâtiment. La Banque de France observe également que la hausse des droits de douane américains commence à peser sur l'activité des entreprises. Elle les interroge à ce sujet depuis avril et les données de juin confirment une montée des effets directs et indirects, ce qui inclut l'incertitude, l'évolution de la concurrence, notamment chinoise, les répercussions sur les chaînes d'approvisionnement.... Selon l'enquête, 6% des entreprises interrogées - en poids de ces entreprises dans la valeur ajoutée - déclarent un impact négatif sur leur volume d'activité, dont 8% dans l'industrie manufacturière, 6% dans les services marchands, et 1% dans le bâtiment. L'industrie agroalimentaire est la plus touchée, avec un effet moyen de -2,6% sur l'activité du secteur, particulièrement concentré sur la filière viticole. Parmi les autres secteurs touchés figurent les industries du bois-papier-imprimerie, notamment en raison de leur activité de tonnellerie et d'emballage pour la filière viticole.

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