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Trump libère les cryptos - le bitcoin franchit les 120'000 dollars

Trump libère les cryptos - le bitcoin franchit les 120'000 dollars

24 Heures4 days ago
La «Crypto Week» verra émerger ces prochains jours une réglementation américaine beaucoup plus favorable aux monnaies alternatives. Le cours du bitcoin explose. Nos explications. Publié aujourd'hui à 19h00
Le 27 juillet 2024, le candidat Trump donne un discours à la Bitcoin Conference réunissant les experts des cryptos à Nashville.
Getty Images via AFP
En bref:
Nashville, estrade de la Bitcoin Conference, 27 juillet 2024. « Hello bitcoiners, hello, it's good to be with you! » Le discours fleuve d'un Donald Trump promettant de libérer l'accès aux cryptomonnaies reste l'un des moments forts de la course aux présidentielles américaine. Sans le savoir encore, le candidat républicain, fraîchement miraculé d'une tentative d'assassinat, décolle vers la victoire.
En effet. « It's so good to be with you, Mr President », pensent les parieurs du monde entier, en voyant la valeur de la monnaie alternative la plus en vue – le bitcoin – franchir un nouveau record à plus de 123'000 dollars ce lundi matin. Après s'être appréciée de plus de 10% en une semaine. Le plafond des 100'000 dollars avait été enfoncé en décembre , quelques semaines après l'élection du magnat de l'immobilier. La folie de la «Crypto Week»
Tous ne parlent aujourd'hui que de cette «Crypto Week» qui verra émerger ces prochains jours une réglementation américaine beaucoup plus favorable à ces monnaies alternatives. Une clarification qui les rendrait encore plus attrayantes pour les grandes institutions financières.
La majorité républicaine de la Chambre des représentants, pourrait ainsi valider cette semaine trois projets de loi, dont celui du Sénat sur les stablecoins , baptisé «GENIUS». Tout un programme. Une autre proposition vise à encadrer plus largement le marché des actifs numériques, ouvrant la voie à leur adoption massive par la finance traditionnelle. Un troisième texte, «l'Anti-CBDC Surveillance State Act», vise à interdire les monnaies numériques de Banque centrale – les «CBDC» en anglais. Privilège exorbitant, toujours
Pour le spécialiste Yves Bennaïm, cette envolée dépasse pourtant un simple assouplissement du cadre légal – à ses yeux, simple versant juridique d'une intégration bien plus large des cryptomonnaies dans la politique économique de la première puissance.
«Les cryptos s'envolent avant tout en raison d'une évolution du monde que Trump et son principal conseiller en la matière – David Sacks, virtuose de la tech – vont encore mieux intégrer cette semaine dans leur grand plan économique, afin de perpétuer l'hégémonie monétaire américaine», pointe le fondateur du centre de réflexions sur les cryptos 2B4CH. Le privilège exorbitant du dollar, pour reprendre la formule du général de Gaulle.
«Ces derniers ont vu le succès des stablecoins , à commencer par celles émises par Tether – une PME suivie par Circle ou la Société Générale, première banque à s'y mettre. Elles sont désormais considérées comme des dollars synthétiques qui servent d'épargne alternative dans des pays où les gens redoutent de tout perdre, pensez à la Turquie ou au Liban», poursuit l'expert du secteur.
«Ils ont aussi en tête le rôle d'émetteurs de dollars – dans des quantités infinies, en parallèle à ceux de la Réserve fédérale – que jouent désormais ces sociétés privées, ainsi que le poids de leurs achats d'emprunts du Trésor américains», rappelle celui qui évoque «un réseau qui vient soutenir la puissance de la devise américaine». Attirer les cryptomonnaies à Wall Street
«En réalité, ils veulent dupliquer la mainmise de l'Amérique sur la tech et internet – cette fois sur le basculement en cours sur les actifs numériques. Car ils savent que la Chine veut faire la même chose», résume Yves Bennaïm, à l'origine, en Suisse, d'une initiative populaire demandant que la Banque nationale achète des bitcoins.
Et l'un des leviers pour attirer à Wall Street les acteurs clefs du secteur reste une réglementation sur mesure – ce que l'administration Biden précédente «avait complètement négligé». C'est précisément ce qu'était venu dire, il y a un an à Nashville, le candidat Trump.
«Bien sûr, c'est à l'opposé de la vision des puristes du bitcoin – qui voulaient, aux origines, sortir de ces monnaies imprimées à l'infini sur l'ordre de responsables politiques», reconnaît l'expert basé en Suisse.
Des convictions qui ont cependant été rapidement relativisées par les fortunes offertes par la première des cryptomonnaies. Et quand toutes les chaînes d'infos répètent en boucle «record, sommet, jamais-vu» – comme c'est le cas ce lundi – la hausse ne fait que nourrir la hausse.
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Pierre-Alexandre Sallier est journaliste à la rubrique Économie depuis 2014. Auparavant il a travaillé pour Le Temps , ainsi que pour le quotidien La Tribune , à Paris. Plus d'infos
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time10 hours ago

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Le Wall Street Journal affirme que l'actuel président aurait écrit une lettre inappropriée au financier décédé. Furieux, Trump annonce des poursuites et exige la publication de témoignages judiciaires. Publié aujourd'hui à 16h12 Donald Trump, sous tension, doit demander la levée du secret judiciaire pour des documents concernant Jeffrey Epstein. AP PHOTO/ALEX BRANDON La ministre de la Justice de Donald Trump doit demander vendredi la levée du secret judiciaire pour des documents concernant le financier Jeffrey Epstein, accusé de crimes sexuels, une affaire qui embarrasse depuis plusieurs jours le président américain. Cela intervient au lendemain de la publication par le Wall Street Journal d'un article explosif attribuant au milliardaire new-yorkais devenu président des États-Unis l'écriture, au début des années 2000, d'une lettre salace à l'attention de Jeffrey Epstein pour ses 50 ans. Donald Trump, furieux, a annoncé jeudi soir son intention de porter plainte contre le quotidien et son propriétaire magnat des médias Rupert Murdoch. Il a aussi demandé à sa ministre de la Justice de faire rendre publics tous les témoignages «pertinents» de la procédure judiciaire concernant Jeffrey Epstein, mort en 2019 avant son procès. Documents sur Epstein et Ghislaine Maxwell Pam Bondi a dans la foulée confirmé être «prête» à, dès vendredi, demander à un tribunal la levée du secret judiciaire sur des témoignages effectués dans cette affaire devant un grand jury. Dans la justice américaine, ce collectif de citoyens choisis au hasard intervient au cours de l'enquête et passe en revue preuves et témoignages pour décider d'une éventuelle mise en accusation. La décision de la publication des témoignages se fera «sous réserve de l'accord du tribunal», a précisé jeudi soir Donald Trump. Mais ces documents «ne concerneront qu'Epstein et (Ghislaine) Maxwell», sa compagne déjà condamnée, et pas d'autres noms, a estimé sur X Daniel Goldman, un élu démocrate et ancien procureur fédéral. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Le président américain se débat depuis plus d'une semaine d'accusations portées par certains de ses propres partisans qui accusent son gouvernement de mettre trop rapidement le couvercle sur cette affaire. Théories diverses sur la mort d'Epstein La mort de Jeffrey Epstein, retrouvé pendu dans sa cellule à New York en 2019 avant d'être jugé, a alimenté nombre de théories non vérifiées selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations impliquant des personnalités de premier plan. Des figures proches du mouvement «Make America Great Again» de Donald Trump militent depuis des années pour la publication d'une supposée liste secrète de clients de Jeffrey Epstein. Mais il y a une dizaine de jours, le Ministère de la justice et la police fédérale, le FBI, ont établi dans un rapport commun qu'il n'existait pas de preuve de l'existence d'une telle liste ou d'un chantage envers certaines personnalités. Des annonces qui ont entraîné un déferlement de messages furieux venant de comptes «MAGA» sur les réseaux sociaux. Donald Trump s'en est ouvertement agacé et a qualifié cette frange de ses partisans de «stupides» et leur a demandé de passer à autre chose. Affaire Epstein loin d'être enterrée Mais l'article publié jeudi soir par le Wall Street Journal ne risque pas d'enterrer l'affaire. Le quotidien affirme que, pour un livre d'or destiné à Jeffrey Epstein en 2003 à l'occasion de son 50e anniversaire, sa compagne Ghislaine Maxwell avait sollicité plusieurs dizaines de ses proches, dont Donald Trump, alors magnat de l'immobilier. La lettre au nom de Donald Trump comporte plusieurs lignes de texte dactylographié entourées d'un croquis de femme nue, apparemment tracé au marqueur, selon le journal, qui dit avoir vu la lettre mais ne la reproduit pas. Donald Trump a rapidement qualifié l'article de «faux, malveillant et diffamatoire» et assuré qu'il allait poursuivre en justice «rapidement» le journal, son groupe News Corp et le patron de ce dernier, Rupert Murdoch, un conservateur qui possède aussi Fox News. Trump et l'affaire Epstein Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Trump menace de poursuivre le Wall Street Journal dans l'affaire Epstein
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Le locataire de la Maison-Blanche dénonce un article du quotidien américain lui attribuant une lettre salace adressée au financier déchu. Publié aujourd'hui à 10h43 Donald Trump tient un exemplaire du Wall Street Journal lors d'un briefing à la Maison-Blanche. (Photo d'illustration) Getty Images via AFP/TASOS KATOPODIS En porte-à-faux avec une partie de sa base sur l'affaire Epstein , Donald Trump a annoncé jeudi qu'il allait poursuivre le Wall Street Journal pour un article lui attribuant une lettre salace adressée au financier en 2003, le qualifiant de «faux, malveillant et diffamatoire». Jeffrey Epstein a été retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019 avant d'être jugé pour crimes sexuels. « Le président Trump va bientôt poursuivre le Wall Street Journal , News Corp et M. (Rupert) Murdoch», le magnat des médias propriétaire du groupe, écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, précisant les avoir «personnellement» mis en garde avant la parution de cet article jeudi. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Ils publient quand même un article faux, malveillant et diffamatoire», déplore-t-il, assurant que «s'il y avait la moindre trace de vérité dans le canular Epstein, cette information aurait été révélée» bien avant par ses adversaires, politiques ou autres. «Ce ne sont pas mes mots» L'article du Wall Street Journal (WSJ) affirme que, pour un livre d'or destiné à Jeffrey Epstein en 2003 à l'occasion de son 50e anniversaire, sa compagne Ghislaine Maxwell avait sollicité plusieurs dizaines de ses proches, dont Donald Trump, alors magnat de l'immobilier. La lettre au nom de Donald Trump, que le journal indique avoir pu consulter, est de caractère salace, comme d'autres dans ce livre d'or. Elle comporte plusieurs lignes de texte dactylographié entourées d'un croquis de femme nue, apparemment tracé au marqueur, précise-t-il. La signature gribouillée du futur président apparaît sous la taille de la femme, évoquant une toison pubienne, souligne le WSJ. Rupert Murdoch se trouvait dimanche dans la loge de Donald Trump au MetLife Stadium, près de New York, pour la finale du Mondial des clubs. «Ce ne sont pas mes mots (…) J'ai dit à Rupert Murdoch que c'était une escroquerie, qu'il ne devait pas (publier) cette fausse histoire. Mais il l'a fait, et maintenant je vais lui coller un procès», a écrit le président sur Truth Social. «Cette arnaque doit s'arrêter» Dans une énième tentative d'éteindre le feu qui couve au sein de sa base MAGA («Make America Great Again», «Rendre sa grandeur à l'Amérique») sur ce dossier, Donald Trump a indiqué sur Truth Social avoir demandé à sa ministre de la Justice, Pam Bondi, de rendre publics tous les témoignages «pertinents» recueillis par le grand jury – une commission de citoyens investie de pouvoirs d'enquête – dans cette affaire, «sous réserve de l'accord du tribunal». «Cette arnaque relayée par les démocrates doit s'arrêter tout de suite», s'est-il impatienté. La ministre a déclaré sur son compte X être prête à demander dès vendredi à la justice la publication des retranscriptions du grand jury. «Je crois que nous savons maintenant exactement pourquoi Donald Trump refuse de publier les documents du dossier Epstein», a commenté sur X l'élu démocrate Pat Ryan après la diffusion de l'article du WSJ. La mort de Jeffrey Epstein a alimenté d'innombrables théories complotistes selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations embarrassantes sur toute une série de personnalités de premier plan. Le 7 juillet, le ministère de la Justice et le FBI, la police fédérale, ont annoncé n'avoir découvert aucun élément nouveau dans le dossier Epstein qui justifierait la publication de nouveaux documents. 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Donald Trump parle à nouveau de licencier le président de la Fed
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Le président américain continue de souffler le chaud et le froid sur l'avenir de Jerome Powell, président de la Réserve fédérale américaine. Publié aujourd'hui à 10h51 Mis à jour il y a 1 minute Donald Trump a jugé mercredi que Jerome Powell faisait «du mauvais boulot» mais ne «parle pas» de le licencier, après avoir assuré un peu plus tôt dans la matinée qu'il y réfléchissait. AFP Le président américain Donald Trump a soufflé mercredi le chaud et le froid sur l'avenir du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell , assurant réfléchir à le licencier avant de considérer la possibilité comme «très improbable». Lors d'un point presse à la Maison-Blanche, en présence du prince héritier de Bahreïn Salman ben Hamad ben Issa Al Khalifa, Trump a jugé que Jerome Powell faisait «du mauvais boulot» mais ne «parle pas» de le licencier, après avoir assuré un peu plus tôt dans la matinée qu'il y réfléchissait, soulignant ensuite qu'il «n'écarte rien, mais» que c'était «très improbable». Rénovation des bâtiments de la Fed Il s'agit d'une forme de rétropédalage de la part du président américain, qui avait assuré un peu plus tôt à des journalistes qu'il estimait que le coût de la rénovation des bâtiments de la Fed, à Washington, pouvait être «une raison pour justifier un licenciement». Les travaux ont en effet d'ores et déjà coûté 2,5 milliards de dollars, selon le Bureau de gestion et du budget (OMB) de la Maison-Blanche, Donald Trump y voyant une mauvaise utilisation des fonds fédéraux. «Je n'aurais pas imaginé qu'il allait dépenser 2,5 milliards de dollars pour construire une petite extension à la Fed», avait déclaré à la presse le président américain depuis la Maison-Blanche plus tôt dans la journée. «Est-ce une raison pour justifier un licenciement? Je pense que ça peut l'être». «Il a dépensé nettement plus d'argent qu'il était censé le faire. Qui veut voir la Fed dépenser autant d'argent? Elle est censée se réunir, dire ce que font les taux d'intérêt et quelques autres choses très faciles à faire», a-t-il ajouté. Tensions Trump-Powell Selon la Maison-Blanche, le président américain a bien rencontré mardi soir des élus républicains afin de discuter avec eux du sujet, une source précisant à l'AFP que le président réfléchissait à le faire, même si ce n'était pas imminent. Trump reproche depuis plusieurs mois à Powell, qu'il surnomme «Trop tard Powell», de ne pas avoir baissé les taux d'intérêt de la Banque centrale alors que, selon lui, l'inflation n'est plus un problème. «Je pense que c'est l'un des boulots les plus faciles du gouvernement. Vous venez une fois par mois, vous faites une déclaration à propos de l'état de l'économie et si vous augmentez ou abaissez les taux. C'est sans doute le boulot le plus simple que j'ai jamais vu», a déclaré le président américain. La veille, il avait appelé la Fed à abaisser ses taux directeurs, actuellement situés dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%, de trois points de pourcentage. Selon l'indice CPI publié mardi, l'inflation s'est cependant de nouveau accélérée en juin, à 2,7%, encore loin de l'objectif de 2% de hausse de prix, prévu dans le mandat de la Banque centrale américaine. La Fed a maintenu ses taux inchangés depuis le début de l'année face à la persistance de l'inflation. Interrogé sur le sujet lors d'une interview sur CNBC, le directeur général de Goldman Sachs, David Solomon, a estimé qu'il «serait très mauvais que le président licencie celui de la Fed», ajoutant n'avoir pas d'éléments dans l'immédiat sur le sujet. Impact de l'annonce de Trump Les marchés financiers ont mal digéré cette information. Le dollar est brièvement tombé de 1% face à l'euro avant de remonter. Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt américain à trente ans s'est soudainement tendu à 5,07% contre 5,02% la veille, avant de retomber légèrement. L'or, valeur refuge par excellence, gagnait du terrain (+0,74%). Les indices vedettes de Wall Street ont aussi reculé dans la foulée, avant de quelque peu se reprendre après la volte-face de Trump. Fed et Jerome Powell Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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