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Neuf questions à se poser pour profiter du soleil sans brûler

Neuf questions à se poser pour profiter du soleil sans brûler

24 Heuresa day ago
Le Suisse présente l'un des taux de cancers de la peau les plus élevés du monde. Rappel des bonnes pratiques face aux rayons UV. Publié aujourd'hui à 08h57
La crème solaire doit protéger des rayons UVB et UVA et il est recommandé d'opter pour un indice 30, voire 50 pour les peaux les plus fragiles.
Getty Images
En bref:
La Suisse est l'un des pays où le taux de cancers de la peau est le plus élevé. «Chaque année, on dénombre 3300 nouveaux cas de mélanome et plus de 25'000 autres cancers cutanés», rappelait récemment la Ligue contre le cancer . Des chiffres qui ont doublé ces trente dernières années.
Malgré de nombreuses campagnes de sensibilisation, les mauvaises pratiques n'ont pas toutes disparu. Passage en revue des bons réflexes et des idées reçues avec le Pr Olivier Gaide, directeur médical du Centre des mélanomes et des tumeurs cutanées du CHUV. Faut-il éviter de s'exposer au soleil?
«Les dermatologues ne sont pas contre le fait d'être dehors, ils sont contre le fait de faire l'idiot avec le soleil , démarre le spécialiste. Chez les personnes caucasiennes, le cancer de la peau est lié au vieillissement, à l'exposition aux ultraviolets (UV) et au hasard. La seule chose sur laquelle il est possible d'agir, c'est le soleil. Ça ne veut pas dire qu'il faut l'éviter à tout prix, mais qu'il faut être raisonnable. Il est tout à fait possible de faire du sport et de profiter de l'été sans brûler.»
Être raisonnable, cela signifie d'abord rester à l'ombre lorsque le soleil est au zénith, soit entre 11 h et 15 h. «Mais attention, l'ombre ne protège pas toujours du rayonnement indirect dû à la réverbération de certaines surfaces telles que le sable, le béton ou la neige. Quant à l'eau, elle réfléchit les rayons UV et renforce leur action de 50% environ», précise la Ligue contre le cancer. De même, il est nécessaire de se protéger même par temps couvert puisque les nuages n'arrêtent pas suffisamment les UVA et les UVB.
Enfin, face au rayonnement direct, les vêtements protègent efficacement et la crème solaire est le meilleur des compléments. Le soleil est-il inoffensif à faible dose?
Non, s'exposer au soleil sans protection, même pour un café en terrasse, augmente déjà les risques. «Nous ne sommes pas tous égaux face au soleil. C'est comme pour le tabac: des gens vont en consommer toute leur vie sans attraper de cancer du poumon, d'autres en auront un simplement à cause de la fumée passive. Sauf que vous ne savez jamais dans quelle catégorie vous êtes», illustre Olivier Gaide. Les peaux claires sont tout de même plus à risque. La crème solaire est-elle le remède à tout?
«Si vous restez toute la journée en plein soleil, même en mettant de la crème toutes les heures, ce n'est pas idéal, prévient Olivier Gaide. La crème solaire est efficace, mais la recommander comme seule mesure de protection reste controversé. Pour moi, ça doit rester un appoint.»
Pour les grands principes: la crème doit protéger des rayons UVB et UVA , il est recommandé d'opter pour un indice 30 au minimum, voire 50 pour les activités prolongées en plein air, il ne faut pas lésiner sur la quantité et il faut en remettre régulièrement (surtout si l'on transpire). Même s'il est conseillé d'appliquer la crème vingt à trente minutes avant d'aller au soleil (afin qu'elle sèche sur la peau et résiste mieux), son action protectrice démarre instantanément.
Le professeur Olivier Gaide est directeur médical du Centre des mélanomes et des tumeurs cutanées du CHUV.
CHUV Qu'en est-il des enfants?
«Une chose importante et encore peu connue: la peau des nourrissons est très immature et, avant l'âge de 1 an, ils ne doivent pas du tout être exposés au soleil», prévient Olivier Gaide. Plus la peau est jeune, moins elle est capable de se protéger, donc les parents doivent donner «le goût de l'ombre» à leurs enfants.
Notons aussi que, jusqu'à 6 ans, des textiles anti-UV sont recommandés pour jouer dans l'eau, en plus des moyens de protection classiques (crème, lunettes, chapeau…). Les produits pour bronzer sont-ils dangereux?
D'après le professeur Gaide, il y en a trois grands types. «Les compléments alimentaires, en général en capsules et censés faciliter le bronzage, sont souvent peu efficaces. L'autobronzant, qui s'apparente à de la peinture, ne protège pas et cela est clairement indiqué sur la bouteille. Enfin, tout ce qui accentue les UV, notamment la graisse à traire, augmente significativement le risque de cancers.» Quand faut-il consulter?
Les spécialistes ne recommandent pas de consulter annuellement pour un check-up de la peau (sauf si cela résulte d'une discussion avec un médecin parce qu'il y a des antécédents familiaux ou une peau à risque). «On encourage plutôt l'autocontrôle. Les gens connaissent leur peau et sont capables de repérer quelque chose d'anormal. Il n'y a pas une forme ou une couleur problématique en soi, c'est plutôt les changements dans l'apparence qui doivent amener à consulter», explique le professeur. Pourquoi y a-t-il beaucoup de cancers de la peau en Suisse?
Différents paramètres sont évoqués: la Suisse est un pays de montagnes, que la population fréquente volontiers et où le rayonnement UV est élevé; le pouvoir d'achat permet de voyager régulièrement dans des pays ensoleillés; les Suisses vieillissent bien et atteignent facilement un âge où les risques de cancers augmentent. Pourquoi les cas sont-ils en hausse?
Plusieurs hypothèses cohabitent. Le vieillissement global de la population entraîne une augmentation du nombre brut de cas puisque les seniors sont les plus touchés. «Beaucoup de baby-boomers ont connu l'essor des vacances dans le Sud à une époque où se protéger du soleil n'était pas vraiment une préoccupation et où le fait de rentrer bronzé en Suisse était une manière d'afficher son pouvoir d'achat», ajoute Olivier Gaide. Le système de santé ayant beaucoup évolué, les cancers sont aussi mieux détectés. Quid des solariums?
Ils sont fortement déconseillés puisqu'ils constituent une exposition supplémentaire aux rayons UV. Leur utilisation entraîne une augmentation du risque de cancers de la peau et du vieillissement cutané. «Des études montrent que les personnes qui ont fréquenté le solarium avant l'âge de 35 ans doublent pratiquement leur risque de développer un mélanome au cours de leur vie», relève la Ligue contre le cancer.
Davantage sur la protection solaire
Romaric Haddou est journaliste à la rubrique Vaud et régions depuis 2016. Il couvre en particulier le domaine de la santé. Plus d'infos
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