
Retards d'avion : bientôt moins d'indemnisations pour les passagers ?
les Vingt-Sept ont voté début juin
en faveur d'une importante restriction, tant des montants de ces dédommagements que des conditions d'éligibilité.
La situation actuelle dans l'UE est la suivante : les clients des compagnies peuvent obtenir au moins 250 euros à partir d'un délai de plus de trois heures, et jusqu'à 600 euros à mesure que la durée du retard augmente.
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Le Figaro
23 minutes ago
- Le Figaro
«Ça suffit» : l'ensemble des syndicats français lancent une pétition contre les orientations budgétaires de François Bayrou
«Il est temps d'accepter d'ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l'optimisation fiscale», écrivent les représentants des salariés, dans une pétition lancée ce mardi. Les syndicats français tapent du poing sur la table. Quelques jours après la présentation des orientations budgétaires du gouvernement, le 15 juillet dernier, l'ensemble des structures se sont coordonnées et ont pris position ensemble contre certains plans dévoilés par François Bayrou. Un front commun, qui compte également s'appuyer sur le soutien de la population pour faire plier l'exécutif. Dans une pétition lancée ce 22 juillet sur le site la CGT, la CFDT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l'Unsa, la FSU et l'union syndicale Solidaires s'élèvent contre la «brutalité sans nom» du plan présenté par le premier ministre et dénoncent les «sacrifices pour le monde du travail». Quelques mois après la réforme des retraites passée en force, «le gouvernement nous annonce à nouveau une litanie de mesures là encore, brutales, injustes et inefficaces», s'insurgent les représentants des salariés, pour qui «ça suffit». Particulièrement remontés, ceux-ci citent notamment «une énième réforme de l'assurance sociale, le gel des prestations sociales», ou encore «la suppression de deux jours fériés». Publicité À la place, les syndicats suggèrent d'autres pistes pour remettre les comptes publics d'équerre, en se penchant sur les «dividendes records» des entreprises, la «justice fiscale» vis-à-vis des contribuables les plus fortunés, ou encore les aides aux entreprises perçues « sans transparence, ni évaluation, et surtout sans conditionner ces aides à l'atteinte de quelconques objectifs en matière d'emploi, de qualité de l'emploi, ni de respect d'ambitions sociales ou environnementales». «Il est temps d'accepter d'ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l'optimisation fiscale», ajoutent-ils ensuite. Et de refuser que les salariés, retraités ou chômeurs «payent la facture».


Le Figaro
23 minutes ago
- Le Figaro
Altice France fixé sur son sort le 4 août
Le tribunal de commerce de Paris se prononcera le 4 août sur la procédure de sauvegarde accélérée du groupe Altice France, maison mère de l'opérateur SFR, qui doit lui permettre d'alléger sa dette colossale, selon plusieurs sources interrogées par l'AFP. Le groupe de télécommunications, propriété du milliardaire Patrick Drahi, a annoncé en début d'année un accord avec ses principaux créanciers pour réduire sa dette de 8,6 milliards d'euros, afin de la faire passer à 15,5 milliards en échange de 45% de son capital. Parmi les autres contreparties accordées, l'entreprise prévoit un versement de 1,6 milliard d'euros en numéraire. Pour entériner cet accord, soutenu par plus de 90% des propriétaires de sa dette selon Altice France, le groupe veut obtenir la mise en place d'une procédure de sauvegarde accélérée. Publicité Le parquet a requis mardi l'adoption du plan de restructuration à l'exception de trois sociétés: SFR SA, SFR Fibre et Completel (branche dédiée aux entreprises), à l'unisson des demandes de l'Unsa Com, syndicat majoritaire au sein de SFR. «Les dettes d'Altice n'ont pas à retomber sur SFR», a déclaré à l'AFP, Abdelkader Choukrane, élu au CSE et secrétaire général Unsa. Mais pour la direction, l'accord avec les créanciers est conçu comme un ensemble qui doit inclure toutes les sociétés du groupe. «C'est un plan déguisé pour préparer la cession de SFR», a aussi mis en garde Brahim Ben Maatoug, coordinateur syndical à l'Unsa. Le syndicat a envoyé une lettre mi-juillet au Premier ministre, François Bayrou, et au ministre de l'Industrie, Marc Ferracci, afin que l'État «veille à la sauvegarde de l'emploi» et «protège les activités critiques de SFR». «Il n'y a pas de processus de vente de SFR en cours et aucune offre, pas même indicative et sans valeur, n'a été reçue à date», a assuré à l'AFP, Arthur Dreyfuss, patron d'Altice France, à l'issue de l'audience. «Personne ne peut exclure qu'une ou plusieurs offres non sollicitées soit reçue, pour tout ou partie d'Altice France, particulièrement dans le contexte actuel (...) et les étudier sera, le cas échéant, de notre responsabilité fiduciaire», a-t-il néanmoins poursuivi. La presse se fait l'écho depuis plusieurs semaines de l'ouverture de discussions en vue d'une éventuelle cession de SFR, valorisé 30 milliards d'euros selon Bloomberg. Une cession aboutirait à la reconfiguration du marché français et devrait se conformer aux règles de concurrence, si elle intervenait entre des groupes français.


Le Figaro
23 minutes ago
- Le Figaro
Droits de douane: la France réclame davantage de «fermeté» à l'UE dans les négociations avec les Etats-Unis
La France réclame plus de fermeté à l'Union européenne dans ses négociations avec l'administration Trump qui menace de lui imposer des surtaxes douanières de 30%, a indiqué mardi le ministre de l'Industrie Marc Ferracci. Le ministre réunissait un conseil national de l'industrie exceptionnel face aux incertitudes créées par les annonces de Donald Trump le 12 juillet dernier visant à frapper l'Union européenne de surtaxes douanières de 30%, après une première salve d'annonces en avril. «Certaines filières ont fait part d'un risque mortel (...) si d'aventure des droits de douanes à 30% devaient être appliqués», a souligné le ministre. «La position de l'Europe doit être une position de négociation mais également une position de fermeté», a estimé Marc Ferracci, à l'issue de ce conseil qui rassemble les représentants des principales filières industrielles ainsi que des organisations syndicales et patronales. Publicité Selon le ministre les négociations menées depuis trois mois n'ont pas permis d'aboutir à «un changement de position de l'administration américaine qui a même durci sa position. Nous devons désormais changer de méthode», a-t-il plaidé. «Nous avons, en particulier, dit qu'il fallait déclencher un certain nombre de mesures de riposte dans l'hypothèse où l'accord n'était pas trouvé d'ici au 1er août, l'échéance fixée pour ces négociations avec les Etats-Unis», ajoute-t-il. Le ministre a précisé que le conseil national de l'industrie a adopté de manière «consensuelle» un avis destiné à l'Union européenne, texte qui pousse pour «parvenir, par la négociation, à un accord qui soit équilibré, c'est-à-dire qui ne soit pas asymétrique». «Le message d'aujourd'hui», poursuit-il, «c'est que l'industrie française, elle est unie, unie derrière cette position qui consiste à changer de méthode et qui consiste à rentrer dans un rapport de négociation qui soit un rapport de fermeté». Un participant à ce conseil national de l'industrie a toutefois nuancé ce constat, sous couvert d'anonymat, évoquant une réunion «compliquée». Les représentants de plusieurs secteurs sont partisans, comme le ministre, d'une «posture ferme via la voie diplomatique», d'autres craignent à l'inverse davantage les conséquences des contre-mesures que l'UE pourrait mettre en oeuvre, que les droits de douanes américains, a indiqué cette source à quelques journalistes.