
Entre rêve international et réalité suisse, Zoë Më avance pas à pas
Zoë Më se consacre actuellement à temps plein à sa carrière de musicienne.
Corinne Cumming (EBU)
La défense du titre semblait accessible , puis le choc: zéro point de la part du public. Zoë Më a représenté la Suisse à l'Eurovision à Bâle . Elle a pris un risque majeur avec sa performance épurée. Malgré une dixième place au classement final, elle a su gagner de nombreux admirateurs.
Mais quels bénéfices durables cette immense exposition médiatique de l'Eurovision lui apportera-t-elle? La jeune artiste de 24 ans nous dévoile ses projets.
Zoë Më, avez-vous une explication pour cet échec auprès du public?
Dans le monde de l'Eurovision, on évoque fréquemment cette fameuse «malédiction du pays hôte». Je crois que ce phénomène est réel. De nombreux fans souhaitent voir le concours voyager d'un pays à l'autre chaque année. Quant à la chanson calme et sa mise en scène, elles ont indéniablement joué un rôle dans le résultat. Il faut bien l'accepter.
Est-ce que cela vous ronge encore?
Non. J'étais déjà très contente d'avoir décroché la deuxième place selon le vote du jury. Et j'ai reçu énormément de messages et tellement d'affection après la finale que cela me satisfait pleinement.
Avec le recul, auriez-vous fait quelque chose différemment?
J'aurais sans doute pu faire mieux sur l'une ou l'autre note. Mais je suis très contente de ma performance. Avant la finale, j'ai choisi de réduire l'éclairage. Je trouvais que ça ressemblait trop à une ambiance de discothèque. Si je n'avais pas fait ce changement, je le regretterais probablement encore.
La prestation de Zoë Më à l'Eurovision a été réalisée sans grands effets et avec un seul plan de caméra.
Alma Bengtsson (EBU)
Vous vous êtes produite dans une salle comble et devant 166 millions de téléspectateurs. Aujourd'hui, vous jouez à nouveau sur des scènes nettement plus petites. Ce contraste est-il difficile à vivre?
J'ai entendu d'autres artistes qui ont participé à l'Eurovision avant moi dire qu'ils avaient ressenti un vide après la finale. Je m'y étais préparée. L'Eurovision devait être une simple étape, pas une destination finale. C'est pourquoi j'ai avancé rapidement. Le lendemain de la finale, je suis rentrée chez moi, j'ai vidé ma valise et je me suis mise au travail. Ce n'est que maintenant que je commence à voir les choses différemment.
Dans quel sens?
Je suis récemment rentrée en voiture après avoir vu une amie, et j'ai eu l'impression d'être dans un rêve. Comme si je n'avais pas réellement vécu ce moment.
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Vous vous êtes hissée dans le top 10 des classements viraux mondiaux de Spotify. «Voyage» a été écouté plus de 14 millions de fois jusqu'à présent. À quelle fréquence consultez-vous vos chiffres de streaming?
Je ne le fais pas si souvent. Je n'ai plus l'application Spotify pour artistes sur mon téléphone, donc je devrais me connecter via mon ordinateur. Mais j'apprécie particulièrement de voir dans quels pays ma musique est la plus écoutée en streaming.
Et où est-ce que vous avez le plus de fans?
Il est intéressant de remarquer que c'est toujours en Suisse. Puis vient l'Allemagne. Mais c'est d'Espagne, de Grèce ou de Pologne que je reçois le plus de messages. Ces messages viennent de personnes qui habitent plus loin et qui ne peuvent pas assister à un concert. Je pense qu'elles cherchent à montrer leur présence malgré la distance.
Votre premier single après l'Eurovision est désormais disponible. C'est encore une ballade en français. Un choix sans risque?
Je tenais à sortir une nouvelle chanson rapidement. Il fallait d'abord résoudre certaines questions avec le label: chanter en allemand ou en français? Dans quel style? Avec «Million de mois», nous pourrons probablement reconnecter avec le public qui m'a découvert à l'Eurovision. Mais mon intention n'est pas de capitaliser sur l'après-Eurovision. Cette chanson est beaucoup trop personnelle pour cela.
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Qu'attendez-vous de la chanson?
Je n'ai pas de grandes attentes commerciales. J'espère simplement que cette chanson trouvera sa place dans le cœur du public. Elle parle d'un ami qui n'est plus présent dans ma vie et dont l'absence me pèse énormément. Chanter sur ce sujet m'a été thérapeutique. J'ai dû chercher les mots justes. Dans l'idéal, cette chanson est comme une main tendue vers ceux qui traversent des épreuves similaires. C'était déjà le cas avec «Voyage» – un morceau qui comptait beaucoup pour moi personnellement, sans jamais avoir eu besoin de devenir un succès commercial.
Vous avez mentionné vouloir enchaîner rapidement après l'Eurovision. Quels sont donc vos projets à venir?
Maintenant, place aux festivals, suivis d'une tournée des clubs en automne. De nouveaux morceaux sont également à l'horizon. J'ai 30 chansons déjà prêtes sur mon Soundcloud qui n'attendent que d'être publiées.
Pourquoi limitez-vous vos concerts uniquement à la Suisse? L'Eurovision attire l'attention mondiale. Ne pourriez-vous pas en tirer avantage?
La tournée était planifiée avant même que je sache que je participerais à l'Eurovision. Je souhaite me produire rapidement à l'étranger, notamment en France, en Allemagne et dans tous les pays francophones et germanophones. Toutefois, nous avons besoin d'une certaine assurance que le public sera au rendez-vous. Nous sommes en quête des partenaires adéquats.
Zoë Më et son groupe au Stäcketöri Festival fin juin, à Zäziwil (BE).
Simon Boschi (liveit.ch)
Quel est pour vous le plus grand changement depuis l'Eurovision?
Tout est allé très vite cette année. J'ai obtenu mon diplôme à la Haute École pédagogique, en hiver 2024. Peu après, j'ai eu l'opportunité de me présenter à l'Eurovision. Aujourd'hui, je travaille à temps plein comme musicienne, mais ce n'est pas encore suffisant pour en vivre.
Malgré des millions de streams et une grande visibilité?
J'habite encore chez moi, c'est la seule raison qui rend cela possible. C'est la réalité. On ne devient pas riche après l'Eurovision. On gagne en visibilité, notre public s'agrandit. Mais cela ne se traduit pas automatiquement par beaucoup d'argent.
Vous pouvez néanmoins générer des revenus grâce à cette nouvelle audience sur les réseaux sociaux.
Oui, j'ai plusieurs idées. Mais je dois évaluer celles que je peux réellement concrétiser. Si l'objectif est de vivre de la musique, c'est une possibilité. Il est nécessaire de se faire connaître sur différentes plateformes pour bâtir une carrière durable.
Participeriez-vous de nouveau à l'Eurovision?
Oui, mais pas en tant qu'artiste. C'était une belle expérience, avec une équipe formidable. Mais quand d'autres participants pouvaient faire la fête ou simplement discuter entre eux, je devais préserver ma voix. Je me couchais tôt. C'était vraiment du travail. C'est pour cette raison que j'aimerais y retourner, mais dans un rôle différent. Par exemple, comme auteur-compositeur pour quelqu'un d'autre.
Traduit de l'allemand par Olivia Beuchat.
Davantage sur Zoë Më
Le nouveau single de Zoë Më, «Million de mois», vient de sortir. Prochains concerts en Suisse: 16.7. Gurtenfestival à Berne, 8.8. Lakelive à Nidau, 29.8. Zürich Openair
Martin Fischer est content manager et journaliste à la rubrique Société. Il écrit sur la culture pop et des sujets de société. Plus d'infos
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Accueil | Culture | Cinéma & séries | Monstre sacré du cinéma américain célèbre pour avoir incarné de sacrés monstres, l'acteur était invité par Locarno. Entretien tout sourire. Publié aujourd'hui à 11h57 Willem Dafoe à Locarno: «J'ai 70 ans et tout fonctionne encore. Je me sens comme Popeye: «I Yam what I Yam!» Samuel Golay. Avec un tel visage en lame de couteau, l'écran du festival courait le risque d'être tranché en deux. Il a tenu bon. Willem Dafoe est un monument du cinéma américain qui aime Locarno, et réciproquement. Jeudi 7 août, il était sur la Piazza Grande, en chair et surtout en os, vedette de «The Birthday Party», huis clos insulaire aux couleurs fauves et aux passions sombres que le festival présentait en première mondiale. Sur l'affiche du film, le nez infiniment aquilin, les yeux terriblement aigus dissimulés derrière une invraisemblable paire de Ray Ban seventies sont la marque de fabrique d'une sacrée gueule. 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À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Comme Marcos, pensez-vous aussi… À laisser un héritage? Une œuvre? Si je peux me vanter d'une chose – mais il ne faut pas le faire, parce que ça gâche tout – c'est d'être plutôt doué pour vivre le présent. Je ne planifie pas tellement ma vie. Une grande partie de notre malheur vient d'attentes déraisonnables. Trop penser à l'avenir crée de l'anxiété. Trop remuer le passé crée de la dépression. Donc il faut vivre entre les deux. C'est ridicule, c'est un truc de hippie, mais je pense que c'est vrai: il faut savoir être là. Pleinement. Et c'est aussi la clé de la création. Le cinéma est très coûteux et demande une planification folle, et souvent les résultats ne correspondent plus aux projets, une fois mis en opération. Les meilleurs cinéastes sont ceux qui savent s'adapter et sont capables d'ajuster leurs attentes, de rester ouverts à l'expérience. Et c'est aussi une loi de la vie. Chaque fois qu'on commence à trop anticiper ou à trop réfléchir, je pense que c'est contre-productif. C'est un credo que vous appliquez à votre travail d'acteur? Oh, absolument! J'ai besoin qu'on me dirige – ou plutôt qu'on me guide. L'une des raisons pour lesquelles je ne suis pas réalisateur, c'est que je n'aime pas les responsabilités. Je suis très responsable dans la vie, mais je ne veux être responsable dans mon art. Je veux trouver ma voie sans avoir de vue d'ensemble. Un cinéaste doit diriger un groupe, avoir une vision et tenter de l'exécuter. Je ferai de mon mieux pour l'incarner au moment où la caméra tournera, mais c'est une activité très différente. Marco Abram Le film que vous présentez à Locarno se déroule en 1975, sur une île. Un monde purement analogique, où l'unique moyen de communication est une ligne téléphonique et un télex. C'est une nostalgie particulière? Écoutez… Vous devez être très prudent quand vous abordez ce sujet, parce que vous ne voulez pas ressembler à une vieille grue qui radote et pleurniche sur les méfaits des nouvelles technologies. Ce truc (il pointe du doigt le smartphone sur la table, qui enregistre la conversation) est la plus grande révolution de tous les temps. Il a changé notre façon de penser et nos relations avec les autres. On voit le monde à travers ça. C'est tellement séduisant! Tout le monde est accro. J'ai le mien, je l'ai laissé dans ma chambre. Politiquement, cependant, beaucoup de choses entrent en jeu qui me font très peur. Un monde artificiel, déformé, une compétition virtuelle qui efface l'expérience physique et l'interaction sociale. 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On ne se souciait pas de monétiser ses activités ni d'acheter une maison ou d'avoir des enfants. Nous étions en chute libre et on y trouvait de la joie. On réparait les conneries de la génération précédente. Donc on peut parier que cela reviendra un jour. Davantage autour de Locarno François Barras est journaliste à la rubrique culturelle. Depuis mars 2000, il raconte notamment les musiques actuelles, passées et pourquoi pas futures. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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Le studio avait décidé de se séparer de Gina Carano en raison de ses «messages odieux et inacceptables» sur les réseaux sociaux. Disney évoque même une future collaboration. Publié aujourd'hui à 11h40 Gina Carano avait fait des rapprochements controversés sur les réseaux sociaux. WireImage Une ex-actrice de l'univers «Star Wars» qui avait porté plainte contre Disney pour licenciement abusif, motivé selon cette supportrice de Donald Trump par ses prises de position sur l'Holocauste, la pandémie de Covid-19 ou les droits des personnes transgenres, a conclu un accord avec le studio, a-t-on appris jeudi. Gina Carano avait un rôle récurrent dans la série «The Mandalorian», tirée de l'univers «Star Wars», avant d'être limogée par Disney en 2021. L'entreprise avait annoncé se séparer de cette comédienne spécialiste des arts martiaux à cause de ses «messages odieux et inacceptables» sur les réseaux sociaux, «dénigrant des personnes sur la base de leur identité culturelle et religieuse». Jeudi, un porte-parole de Lucasfilm, filiale de Disney, a annoncé que le studio était «parvenu à un accord avec Gina Carano pour résoudre les litiges liés à son litige en cours». Dans un communiqué envoyé à l'AFP, Disney a indiqué avoir «hâte de trouver l'occasion de travailler avec Mme Carano dans un avenir proche». Les détails de l'accord n'ont pas été divulgués. Ce qui a causé la tourmente de Gina Carano Sur les réseaux sociaux, Gina Carano avait notamment fait un rapprochement entre le fait d'être un conservateur aux États-Unis et le fait d'être juif dans l'Allemagne nazie. «Les soldats nazis pouvaient facilement rassembler des milliers de Juifs», car «le gouvernement faisait en sorte que leurs propres voisins les détestent simplement parce qu'ils étaient juifs, avait-elle écrit sur X. En quoi cela diffère-t-il de la haine de quelqu'un pour ses opinions politiques?» Elle avait accompagné cette publication d'une photo de femme juive battue sous le régime de Hitler. L'actrice s'était également moquée dans un autre message d'une personne portant plusieurs masques durant la pandémie de Covid-19. Elle avait aussi suscité la polémique en adoptant «boop/bop/beep» comme pronoms sur ses réseaux sociaux, une décision assimilée par ses détracteurs comme une pique envers les personnes transgenres. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Dans la plainte de Gina Carano, soutenue et financée par le réseau X, propriété d'Elon Musk, elle expliquait avoir été harcelée en ligne par des «extrémistes de gauche», et estimait que son employeur a terni sa réputation et réduit ses chances de travailler dans l'industrie audiovisuelle. L'univers «Star Wars» Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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