
Pourquoi il faut aller au Joy, le bar à cocktails à l'ancienne du Fouquet's
Le Fouquet's, au croisement des Champs-Élysées et de l'avenue George-V, sait créer des ambiances uniques, déconnectées de l'atmosphère brouillonne du quartier. Ainsi, le visiteur monte quelques marches d'un escalier bordé de tissus plissés rouges dignes d'un film de David Lynch et se retrouve dans un jardin arboré, au paradis donc. Notons au passage que tous les établissements parisiens de luxe rivalisent de moyens pour mettre en valeur leurs espaces verts. Ici, le poumon de respiration est la terrasse du Joy, le bar à cocktails de l'établissement. Ce soir-là une chanteuse y reprend des vieux standards de jazz. L'endroit n'obéit pas aux modes. Ce pourrait être un lieu des années 2000, des années 1980, voir d'avant. C'est bien ainsi. Le Joy est une parenthèse intemporelle où des serveurs rapides et discrets virevoltent entre des groupes de jeunes femmes vingtenaires, des quadras professionnels de la publicité, des couples d'amoureux, des tennismen après l'entraînement. C'est un résumé de décennies d'art de vivre à la parisienne.
Le Joy, bar à cocktails du Fouquet's.
Mickael A. Bandassak/SDP
Barbara Migliaccio Spina est arrivée il y a quelques semaines en qualité de directrice de la mixologie de l'hôtel. Les initiés avaient déjà croisé la dottoressa du shaker à l'Hotel Splendide Royal à Rome, à l'hôtel Bvlgari et à La Réserve. Elle vient de signer une carte aussi courte qu'efficace. Connaissant son inclinaison pour les eaux-de-vie mexicaines, il s'agit de déguster le Tommy's margarita (tequila, jus de citron vert, sirop d'agave) ou le Martinez mezcal (mezcal, vermouth, bitter citron noir), deux réinterprétations de classiques, puissantes, onctueuses, équilibrées. On se laisse bercer par le dirty Martini (vodka, vermouth sec Noilly Prat, saumure d'olive), relaxant comme une sieste dans un champ d'oliviers.
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Des sans alcools tout aussi soignés
Les sans alcools sont tout aussi soignés, avec un Gariguette aux arômes de rhubarbe et fraise, et un Floride qui joue la carte du pamplemousse. Les heures passent, rythmées par une petite restauration – mini burgers, foccacia – basique mais adaptée. Il y est possible de dîner plus sérieusement puisque l'endroit fait aussi restaurant avec une carte signée par le chef Pierre Gagnaire. Le Joy, c'est Deauville à Paris, un endroit idéal pour un apéritif, une fin de soirée, un peu n'importe quand en fait.
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