« Une distance équivalente à celle entre Paris et Venise » : un éclair de 829 km bat un record mondial aux États-Unis

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Le Parisien

4 hours ago

• Le Parisien

Pluie, vents forts et grêle : les images des orages qui ont éclaté mercredi soir

Après plusieurs jours de canicule, un épisode orageux était attendu, ce mercredi en fin de journée et dans la nuit, Météo France ayant placé douze départements en vigilance orange. « Des orages localement forts éclateront cet après-midi du Sud-Ouest au Centre du pays, ainsi que sur les Alpes du Sud », avait prévenu l'institut de prévision météorologique. L'Aveyron, le Cher, la Haute-Garonne, le Loiret, le Lot, la Nièvre, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, l'Yonne, les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes et l'Allier étaient concernés par cette alerte. Néanmoins, elle a été levée dans les trois derniers départements dans la soirée. Mercredi, Météo France avait mis en garde sur une « situation fortement orageuse d'été nécessitant une vigilance particulière », avec « de fortes rafales de vent pouvant atteindre 80 à 100 km/h et localement 110 km/h », de « chutes de grêle » et d'« intensités pluvieuses ». À voir aussi Des rafales pouvant dépasser les 100 km/h C'est ce qui s'est passé dans le département du Cher, où de puissantes rafales de vent ont été enregistrées en fin d'après-midi et en début de soirée : « On a par exemple mesuré 90 km/h à Ourouer-les-Bourdelins ou encore 86 km/h à Avord », indique l'association Météo Centre-Val de Loire sur X. [Orage virulent dans l'Est du Cher ce mercredi] Ce mercredi 13 août 2025, entre 17h et 19h30, un virulent #orage (supercellulaire) ⛈️ a balayé le @departement_18, du Sud vers le Nord-Est, avec de puissantes rafales de vent à son passage, comme à Saint-Léger-le-Petit, où de… — Association Météo Centre - Val de Loire (@AssoMeteoCVDL) August 13, 2025 Selon nos confrères d'ICI Berry (ex-France Bleu), 2 200 foyers ont été privés d'électricité dans le département en raison des orages, nécessitant 110 interventions des sapeurs-pompiers. Même chose dans l'Yonne, où les orages ont balayé une grande partie du département. « À Auxerre, une rafale de 82 km/h a été enregistrée », indique Météo89 sur X. 🟠⚡️ Des orages parfois forts balayent une grande partie ouest de l'Yonne ce mercredi soir. À Auxerre, une rafale de 82 km/h a été enregistrée. Ces orages se décalent vers le nord. 📹 À Villefargeau, dans l'Auxerrois, JM. Lengagne. #orages #Yonne — Météo89 (@meteo_89) August 13, 2025 Dans la Nièvre, les rafales ont dépassé les 100 km/h, perturbant même la circulation sur l'A77, où des branches sont tombées, indique Météo Express sur X. ⛈️ Circulation difficile sur l'A77 dans la Nièvre où des orages donnent des rafales à plus de 100 km/h ! Ici à La Charité-sur-Loire. 💨 (© Germain François) — Météo Express (@MeteoExpress) August 13, 2025 En Ariège et Haute Ariège, les bourrasques ont parfois été accompagnées de grêle. ⚡💨 Les #orages sont parfois forts ce mercredi 13 août 2025 et s'accompagnent de puissantes rafales de vent, comme ici en Haute-#Ariège à Vaychis. (vidéo Gaec DE Coudine) — Guillaume Séchet (@Meteovilles) August 13, 2025 ⛈️ De puissants orages frappent le département de l'Ariège ce mercredi, apportant grêle et vents forts. Images à Massat. 💨 (© Gabriel Saule) — Météo Express (@MeteoExpress) August 13, 2025 Si l'orage a été moins violent en Île-de-France, la foudre a tout de même frappé la tour Eiffel, comme le montrent des photos partagées sur les réseaux sociaux. Fin de la vigilance rouge canicule « Après un passage orageux, virulent sur de nombreuses régions du Sud-Ouest au Nord-Est entre mercredi après-midi et la nuit de mercredi à jeudi, les températures marquent un peu le pas ce jeudi », écrit Météo France dans son bulletin publié ce jeudi à 6 heures. Ce jeudi, plus aucun département n'est placé en vigilance orange aux orages. Une trentaine de départements du sud-est de la France restent placés en vigilance jaune. Concernant les températures, la vigilance rouge canicule a été levée à 6 heures, ce jeudi, pour le Rhône, la Drôme, l'Ardèche, l'Isère et l'Aude. Les trois quarts du pays restent néanmoins en vigilance orange.

Le HuffPost France

2 days ago

• Le HuffPost France

Trump va remettre les ados au sport, mais sa méthode ravive déjà de mauvais souvenirs

ÉTATS-UNIS - Ce nom ne vous dit sûrement rien en France. Pourtant, la simple évocation du « Presidential Fitness Test », un test obligatoire de sport au sein des établissements scolaires aux États-Unis, ravive des traumatismes chez toute une génération d'Américains. Il va pourtant bien faire son retour à partir de la rentrée prochaine, a annoncé Donald Trump fin juillet, afin de s'attaquer au « déclin de la santé et de la condition physique des Américains ». « Le test présidentiel d'aptitude physique était le fléau de mon enfance. J'étais une élève brillante, mais je ne pouvais pas rester accrochée à la barre de traction plus de cinq secondes », raconte au Washington Post Aileen Bryan, 51 ans. « Il y avait six ou sept épreuves. Peut-être que je pouvais en réussir une ou deux. Humiliant. Je n'ai jamais su courir, et certainement pas vite. Je ne serai jamais une coureuse. Peut-être que j'aurais pu le devenir, mais la manière dont cela a été abordé a détruit tout mon intérêt », partage quant à elle Susan Savage, 67 ans. Mais alors, qu'était ce « test présidentiel de condition physique », qui a bouleversé plusieurs générations d'Américains ? Sous sa dernière forme, il s'agissait d'une série de tests physiques à enchaîner : une course d'1,6 kilomètre, des exercices de sprint, des abdos, des étirements, et enfin le choix entre réaliser des pompes ou des tractions. Avec à la clé, pour les 15 % les plus performants, un prix national honorifique. Ce test obligatoire a été créé dans la fin des années 1950 par l'ancien président américain Dwight D. Eisenhower, qui estimait que les jeunes Américains étaient moins sportifs que leurs camarades européens et soviétiques. Il a été supprimé en 2012 par Barack Obama, remplacé par le « Presidential Youth Fitness Program » (« Programme présidentiel pour la forme physique des jeunes »). Celui-ci se voulait davantage basé sur la progression personnelle et l'explication des bienfaits du sport plutôt que la compétition pure et dure. Le test de retour à partir de la prochaine année scolaire Car si le « Presidential Fitness Test » faisait la promotion du sport chez les jeunes Américains, il se révélait en réalité surtout être un concours distinguant les plus faibles des plus forts en se basant uniquement sur la performance brute. Mais qu'importe pour Donald Trump. Le président américain a signé un décret le 31 juillet et les écoliers américains devront s'y soumettre à partir de septembre. « Nous construisons une nation de jeunes Américains forts, fiers et inarrêtables. Le test présidentiel d'aptitude physique ne concerne pas seulement la force physique. C'est à propos de caractère, de compétition et de confiance en soi », a-t-il déclaré. Même pour ceux pour qui ne se sentiraient guère affectés par le mal-être d'enfants mis en concurrence sans distinction à une période charnière de leur construction, un autre problème crucial est soulevé par ce programme : il n'aiderait en rien à favoriser l'activité physique chez les plus jeunes. Une méthode contreproductive... « D'après ce que j'ai pu voir et entendre au fil des ans, le test présidentiel de remise en forme n'a que rarement, voire jamais, profité à la majorité. Bien sûr, un petit groupe d'enfants qui aime la compétition et qui a des aptitudes physiques naturelles a peut-être apprécié ce test. Mais pour la plupart, il était néfaste », explique auprès de la version américaine du HuffPost Bianca Russo, une coach sportive. « Les enfants s'épanouissent lorsqu'ils grandissent en aimant le mouvement, dans des environnements qui les accueillent tels qu'ils sont : des espaces nourris de joie, de curiosité et de jeu. Mais ce type de test favorise la honte, la faible estime de soi et un évitement à vie de l'activité physique lorsqu'ils échouent », poursuit-elle. Un constat partagé par Michelle Segar, une professeure étudiant le comportement en matière d'exercice physique à l'université du Michigan. « Il est assez clair que la façon dont les gens se sentent lorsqu'ils font du sport aura une influence profonde sur leur décision de continuer à être actifs », explique-t-elle auprès du Washington Post. En d'autres termes, marteler que faire du sport est bon pour la santé est profondément inefficace si les personnes – et notamment les enfants – ne prennent pas de plaisir pendant leur exercice, car ils finiront par abandonner. ... Pour un problème pourtant d'ampleur Le problème est pourtant d'ampleur dans la jeunesse américaine, alors que seuls 24,2 % des garçons et 20,2 % des filles âgés de 6 à 17 ans atteignaient les niveaux d'activité physique recommandés, selon l'enquête nationale sur la santé des enfants, la NSCH, réalisée sur 2019-2020. D'après le Center for Disease Control and Prevention, l'agence nationale de santé publique aux États-Unis, un Américain sur cinq entre 2 et 19 ans serait atteint d'obésité, soit 14,7 millions d'enfants. Des chiffres qui témoignent de l'échec des politiques de prévention et de santé publique jusqu'ici, largement dépassées par l'omniprésence des écrans et la sédentarisation accrue des plus jeunes. Mais cette insuffisance de sport ne concerne évidemment pas que les Américains. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 80 % des adolescents dans le monde étaient « physiquement inactifs » en 2024. En France aussi, la problématique se pose aussi bel et bien. Santé publique France alertait dans une note publiée en septembre 2024 que « les niveaux d'activité physique de la population française sont encore faibles, notamment chez les femmes et les enfants ». Ainsi, « seulement 33 % des filles et 51 % des garçons de 6 à 17 ans » atteignent les recommandations pour être en bonne santé, et

Le Parisien

2 days ago

• Le Parisien

Des températures au-dessus ou proches de 40 °C attendus encore plusieurs jours... jusqu'à quand va durer la canicule ?

Ce n'est que le début. La vague de chaleur en cours sur une large partie de la France devrait se poursuivre jusqu'au milieu de la semaine prochaine. Météo France a expliqué, ce lundi après-midi, lors d'un point presse, que cet épisode qui a débuté le 8 août dernier pourrait se prolonger jusqu'au 20 août. Ce lundi, plusieurs villes du Sud-Ouest du pays ont battu leur record absolu de températures lors de cette 51e vague de chaleur enregistrée en France depuis 1947. On peut notamment citer Bordeaux (Gironde), avec une température de 41,6 °C, contre un précédent record de 41,2 °C le 23 juillet 2019. Sans qu'un nouveau record soit établi, la température a quand même fortement augmenté à Mirande (Gers), où le thermomètre a frôlé les 42,4 °C. À voir aussi 16 départements en vigilance rouge mardi L'épisode caniculaire, en cours sur la moitié sud du pays, s'étendra vers le Centre-Est et le Nord-Est dès mardi. Les trois quarts de la France seront en vigilance canicule, dont 16 en vigilance rouge (14 à partir de 6 heures). La chaleur doit résister dans le Sud-Ouest, les 40 °C seront encore atteints voire dépassés localement, avec de possibles nouveaux records. Les 40 °C pouvant même atteindre le littoral aquitain par endroits. 🌡 La vague de chaleur s'intensifie en ce début de semaine. L'épisode caniculaire, en cours sur la moitié sud du pays avec un pic de chaleur remarquable ce lundi sur le Sud-Ouest, s'étend vers le Centre-Est et le Nord-Est demain mardi. 👉 — Météo-France (@meteofrance) August 11, 2025 Dans le reste du pays, les températures atteindront 36 à 38 °C entre l'Île-de-France, le Grand-Est et la Bourgogne-Franche-Comté. Les 40 °C devraient être approchés dans la vallée du Rhône et le Centre-Est de la France. Des orages avant un nouveau pic de chaleur Mercredi, une légère dégradation orageuse va pointer le bout de son nez, sans réelle incidence sur la température. La chaleur s'atténuera ainsi en journée sur l'ouest du pays, mais restera caniculaire sur l'Est. Les températures seront même en hausse en Alsace et en Lorraine. La dégradation orageuse concernera notamment les régions centrales, mais aussi les zones montagneuses. Elle se poursuivra dans le sud-est du pays dans la journée de jeudi. Les températures resteront élevées, mais stables. À lire aussi Canicule : déjà habituelles dans le Sud, les nuits tropicales arrivent en région parisienne