
Tout le monde dehors ! Pas d'excuses !
Tout le monde dehors ! Pas d'excuses !
Allez, ouste, dehors. En plein air. Et pas d'excuses ! Pas d'argent, pas d'auto, pas d'amis ? Il y a des solutions.
Cet été, il est possible de visiter les parcs de la province, qu'on parle de parcs fédéraux, provinciaux ou régionaux, sans trop se ruiner. Dans plusieurs cas, c'est carrément gratuit.
Il y a quelques semaines, Parcs Canada a annoncé un accès gratuit à tous ses parcs jusqu'au 2 septembre prochain. Ça comprend les lieux historiques nationaux. Il est notamment possible de prendre son kayak, son canot ou sa planche à pagaie et de naviguer gratuitement sur le canal de Lachine.
Qu'il s'agisse de parcs ou de lieux historiques nationaux, il n'est pas nécessaire de se procurer un billet ou un laissez-passer. Il suffit de se présenter, et voilà.
Il y a des gens qui s'étaient procuré des laissez-passer annuels ou saisonniers avant l'annonce du grand programme de gratuité de Parcs Canada, Un Canada fort. Pas de problème, l'organisme prolonge automatiquement la validité de ces permis de trois mois.
Parcs Canada offre également une réduction de 25 % sur le camping et les hébergements dans ses parcs. On parle de camping en tente et en véhicule récréatif, mais aussi en chalet, en yourte, en tipi, en tente oTENTik, etc.
PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
La carte annuelle des parcs nationaux permet d'avoir un accès illimité aux parcs de la SEPAQ, comme le parc national des Îles-de-Boucherville.
Il n'y a pas de gratuité d'accès intégrale du côté de la SEPAQ (Société des établissements de plein air du Québec), mais en se dépêchant, on peut aller chercher un rabais de 30 % sur la carte annuelle Parcs nationaux du Québec.
Cette carte offre un accès illimité aux parcs de la SEPAQ pendant une période de 12 mois. Il est possible de décider à quel moment activer la carte. Ainsi, quelqu'un qui a déjà une carte annuelle qui se termine, disons, le 30 septembre 2025, peut se procurer la nouvelle carte et faire en sorte qu'elle entre en vigueur le 1er octobre 2025.
L'accès aux parcs de la SEPAQ demeure gratuit pour les enfants de 17 ans et moins.
Les parcs régionaux du Québec se montrent également accueillants cet été. Le programme Accès Nature permet de visiter une trentaine de parcs régionaux gratuitement, comme le Mont-Ham, les Sept-Chutes, Kiamika, la Montagne du Diable, la Vallée-Bras-du-Nord, les Appalaches, Val-David–Val-Morin, la Forêt Ouareau, le Massif du Sud, la Gorge de Coaticook et la Montagne d'Argent.
PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Les chutes Waber constituent un attrait important du parc de la Mauricie.
Mais attention, il faut réserver l'accès gratuit en ligne au moins 24 heures avant sa visite.
C'est une aide financière du ministère de l'Éducation du Québec qui permet cette initiative.
Tout ça, c'est bien beau, mais encore faut-il se rendre dans les parcs. Ce ne sont pas tous les amateurs de plein air qui possèdent une auto.
Il existe toutefois au moins deux services de navettes pour avoir accès à différents parcs.
Navette Nature offre des services à partir de Montréal et de Québec. On visite des parcs de la SEPAQ comme Mont-Tremblant, Oka, Mont-Mégantic, Mont-Saint-Bruno et Yamaska, mais aussi des parcs de Parcs Canada comme la Mauricie et des parcs régionaux comme la Forêt Ouareau. Il est aussi possible de se rendre au Cap-Saint-Jacques, un très beau grand parc montréalais difficilement accessible en transports en commun.
La MRC des Laurentides vient de mettre en place un service de navette entre différents attraits de la région qui s'arrime avec l'horaire de Navette Nature.
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
Bonjour Nature offre des forfaits à la caverne du parc régional de la Chute-à-Bull, à Saint-Côme.
De son côté, Bonjour Nature se concentre sur la région de Lanaudière, comme le parc des Sept-Chutes, le secteur La Pimbina du parc du Mont-Tremblant et la Forêt Ouareau. Elle offre aussi des forfaits comme une excursion à la caverne de la Chute-à-Bull, une sortie de canot avec Canot Volant sur la rivière L'Assomption ou une journée Arbraska et plage à Rawdon. Grâce à une aide financière de Tourisme Lanaudière, le prix du transport est raisonnable. Et c'est l'occasion de fraterniser avec d'autres amateurs de plein air et de peut-être développer de nouvelles amitiés.
Il existe des agences et des clubs de plein air qui affrètent des autobus pour se rendre à destination, comme Randonnée Plein air et Randonnée Aventure. D'autres clubs fonctionnent sur la base du covoiturage, comme le Club de montagne Le Canadien.
C'est assurément une bonne façon de se faire des amis qui partagent les mêmes passions.
Il y a finalement moyen de se joindre à des communautés de pratiquants sur les réseaux sociaux. Par exemple, on peut trouver sur Facebook des groupes de randonneurs, grimpeurs, kayakistes, campeurs, etc. Il suffit d'utiliser la bulle « Rechercher sur Facebook », en haut à gauche, et de faire des recherches avec divers mots clés, comme le sport recherché et des termes comme « passionnés », « trippeux », « partenaires », etc. Ou simplement le mot « Québec ». Le terme « covoiturage » peut aussi se révéler utile.
Le plein air est accessible. Il n'y a plus d'excuses pour ne pas en profiter.
Consultez plus d'information sur l'entrée gratuite de Parcs Canada
Consultez plus d'information sur la promotion à la SEPAQ
Consultez plus d'information sur le programme Accès Nature
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35 minutes ago
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Le Canada devrait abaisser l'âge du vote à 16 ans, affirme une sénatrice
La sénatrice Marilou McPhedran que l'abaissement de l'âge du vote à 16 ans serait bénéfique pour la démocratie et que les seuls arguments contre cette mesure « reposent sur des stéréotypes ». (Ottawa) Maintenant que le gouvernement britannique s'est engagé à abaisser l'âge du vote à 16 ans d'ici les prochaines élections générales, une sénatrice canadienne affirme qu'il est grand temps que le Canada fasse de même. Catherine Morrison La Presse Canadienne Le Royaume-Uni a annoncé la semaine dernière qu'il abaisserait l'âge du vote de 18 à 16 ans afin de renforcer la démocratie britannique et de restaurer la confiance dans la politique. La sénatrice Marilou McPhedran, du Manitoba, a déclaré que cette question était sa « priorité parlementaire absolue » depuis son arrivée à la Chambre rouge. Elle a soutenu que l'abaissement de l'âge du vote à 16 ans serait bénéfique pour la démocratie et que les seuls arguments contre cette mesure « reposent sur des stéréotypes ». Mme McPhedran a dit que les décisions prises actuellement au Canada affectent les jeunes générations et que l'extension du droit de vote aux plus jeunes était « logique » et « une question d'équité ». Elle a ajouté qu'environ un tiers des jeunes de 16 ans au Canada occupent un emploi et sont déjà contribuables. Jaden Braves, 16 ans, et l'organisation qu'il dirige, Jeunes politiciens du Canada, souhaitent que l'âge du vote au fédéral soit abaissé à 16 ans. Il a déclaré à La Presse Canadienne que le Canada « doit cesser de vivre dans l'ombre des innovations d'autres pays qui progressent plus vite que nous ». « Je pense que nous devons cesser d'être le pays qui attend que quelqu'un d'autre prenne le leadership sur un sujet sur lequel nous avons clairement la possibilité de progresser, a-t-il affirmé. J'espère que nous en tirerons bientôt des leçons. » M. Braves a déploré les nombreux projets de loi déposés au Canada au cours des 20 dernières années pour abaisser l'âge du vote, qui n'ont finalement pas été adoptés. Le plus récent projet de loi de Mme McPhedran visant à abaisser l'âge du vote au niveau fédéral à 16 ans a été déposé fin mai. Elle a fait valoir que sa priorité était de le faire passer en deuxième lecture et de le renvoyer en comité à la reprise des travaux parlementaires en septembre. « La dernière fois, il y a eu une prorogation et des élections », a-t-elle souligné. La prorogation a tué le projet de loi après son passage en deuxième lecture au Sénat. « Mais cette fois, notre objectif est de garantir que les jeunes voix [et] les jeunes leaders soient entendus directement par les sénateurs, et je suis convaincue que lorsque cela se produira, les sceptiques changeront d'avis », a ajouté Mme McPhedran. La sénatrice pense que la situation au Royaume-Uni « fera une différence » pour un certain nombre de sénateurs, alors qu'elle continue de faire avancer le projet de loi. Lors des débats sur les projets de loi précédents, des sénateurs et des députés ont rejeté les arguments en faveur de l'abaissement de l'âge du vote, notamment l'idée que cela augmenterait la participation électorale. Certains ont également remis en question la maturité des jeunes pour voter en connaissance de cause et ont débattu des critères à utiliser pour justifier l'abaissement de l'âge du vote. Des changements d'abord régionaux L'âge du vote au Royaume-Uni a été abaissé pour la dernière fois en 1969, lorsque le Royaume-Uni est devenu l'une des premières grandes démocraties à le faire passer de 21 à 18 ans. De nombreux autres pays ont rapidement suivi, et le Canada a abaissé l'âge de vote à 18 ans en 1970. Plusieurs pays ont déjà fixé l'âge de vote à 16 ans, notamment l'Autriche, le Brésil et l'Équateur. L'Écosse et le Pays de Galles autorisent les jeunes de 16 et 17 ans à voter aux élections locales et régionales. Michael Wigginton, chercheur postdoctoral en sciences politiques à l'Université Carleton, a expliqué que la décision du gouvernement britannique représente une « évolution assez naturelle », intervenant une décennie après que l'Écosse a autorisé les jeunes de 16 ans à voter pour les députés écossais et aux élections municipales. « Le fait de pouvoir citer un tel exemple local permet aux politiciens et au grand public de se sentir plus à l'aise avec l'idée que la réforme peut fonctionner pour le Parlement britannique et ne pas avoir d'effets négatifs », a dit M. Wigginton. Des efforts sont déployés partout au Canada pour abaisser l'âge de vote. En 2021, de jeunes Canadiens ont déposé une requête devant la Cour supérieure de justice de l'Ontario pour contester l'âge de voter, arguant que la Loi électorale du Canada contrevient à la Charte des droits et libertés et est inconstitutionnelle. Toronto a récemment adopté une motion permettant aux jeunes de 16 et 17 ans de voter dans les bureaux de vote de quartier sur les questions d'urbanisme et de politique. Un comité provincial cherchant à stimuler la participation démocratique en Colombie-Britannique étudie également la possibilité d'abaisser l'âge de vote. M. Wigginton a déclaré que, même s'il ne s'attend pas à ce que le Canada adopte immédiatement un âge de vote à 16 ans, l'exemple du Royaume-Uni « mettra certainement la question en lumière et augmentera les chances qu'elle se reproduise à l'avenir ». « Il est fort probable qu'une ou plusieurs provinces adopteront d'abord un âge de vote plus bas, puis que le gouvernement fédéral suivra éventuellement », a-t-il indiqué. 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Voir des élus s'associer à ce mouvement qui, en plus, pourrissait la vie des gens travaillant et habitant les quartiers centraux d'Ottawa ? Surréaliste. Surréaliste, mais politiquement efficace : l'appui de certains députés a créé un schisme dans le Parti conservateur, avant de faire exploser le leadership du chef conservateur Erin O'Toole, ouvrant la voie à une course à la direction remportée haut la main par Pierre Poilievre. Trois ans et demi plus tard, deux des leaders du convoi de la « liberté » vont donc recevoir leur peine pour leur participation à ce concert de désobéissance, de méfaits et de klaxons qui a duré trois semaines et qui a monopolisé des centaines de policiers. Tamara Lich et Chris Barber ont été arrêtés en 2022. Ils ont fait face à 13 chefs d'accusation, allant de l'intimidation à l'incitation à intimider en passant par des accusations de méfait. 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