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C'est la fin pour la série And Just Like That

C'est la fin pour la série And Just Like That

La Presse4 days ago
Charlotte, Carrie et Miranda dans la série And Just Like That
C'est la fin pour la série And Just Like That
C'est la fin pour la série And Just Like That. Après trois saisons, on ne reverra plus Carrie, Charlotte et Miranda.
Le producteur Michael Patrick King a annoncé que la série touchait à sa fin puisque la finale présentée en deux parties (épisodes 11 et 12) sera diffusée dans les deux prochaines semaines.
Il a pris la décision d'arrêter la série avec la comédienne et productrice Sarah Jessica Parker, et ils ont préféré attendre jusqu'à maintenant pour annoncer la nouvelle, car ils ne voulaient pas que le mot « final » éclipse le plaisir de regarder la saison.
« C'est avec une immense gratitude que nous remercions tous les téléspectateurs qui ont accueilli ces personnages dans leurs foyers et dans leurs cœurs pendant toutes ces années », a écrit Michael Patrick King.
De nombreuses admiratrices de la série culte Sex and the city étaient déçues de la suite des aventures de leurs amies new-yorkaises devenues quinquagénaires, et la série a été vivement critiquée pour son manque de profondeur et sa frivolité.
And Just Like That est disponible sur Crave.
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American Eagle et Sydney Sweeney créent la polémique
American Eagle et Sydney Sweeney créent la polémique

La Presse

time3 hours ago

  • La Presse

American Eagle et Sydney Sweeney créent la polémique

(New York) Accusée de promouvoir l'eugénisme et des idéaux de suprématie blanche ou au contraire saluée pour son audace et sa réaffirmation des valeurs traditionnelles, une campagne publicitaire de la marque de jeans American Eagle mettant en vedette Sydney Sweeney a déclenché une vive controverse sur l'internet. Agence France-Presse Certains utilisateurs de réseaux sociaux se sont indignés, affirmant que le jeu de mots du slogan « Sydney Sweeney a de superbes jeans » (« Sydney Sweeney a de superbes gènes »), associé aux yeux bleus et aux cheveux blonds de l'actrice, a des connotations racistes. D'autres, en revanche, opposants déclarés à ce qu'ils dénoncent comme l'idéologie « woke », louent cette campagne lancée mercredi dernier, estimant qu'elle n'est pas empreinte de politiquement correct. Le sénateur républicain du Texas Ted Cruz a publié une photo de Sweeney sur X et a écrit : « Wow. Maintenant, la gauche folle s'en prend aux belles femmes. Je suis sûr que cela va bien passer dans les sondages ». Ni American Eagle ni la comédienne de 27 ans, nommée aux Emmy Awards et surtout connue pour ses rôles dans les séries The White Lotus et Euphoria, n'ont réagi publiquement à cette polémique. « Le charme de fille d'à côté et l'énergie de Sweeney, associés à sa capacité à ne pas se prendre trop au sérieux, sont la marque de fabrique de cette campagne audacieuse et ludique », a déclaré la semaine passée dans un communiqué la société. Selon elle, sa collaboration avec Sweeney visait à « renforcer sa position de marque de jeans n° 1 auprès de la génération Z ». L'action d'American Eagle a rebondi de près de 20 % en une semaine alors qu'elle avait perdu 40 % depuis fin janvier. « Les gènes sont transmis des parents à leurs enfants et déterminent souvent des caractéristiques telles que la couleur des cheveux, la personnalité et même la couleur des yeux. Mes gènes sont bleus », déclare Sweeney, vêtu d'un ensemble en jean, dans un des spots. Cette polémique illustre un clivage dans la guerre culturelle en cours aux États-Unis : les conservateurs se revendiquant « anti-woke » y voient une célébration de la beauté traditionnelle face à des progressistes qui dénoncent des standards excluants et grossophobes. Pour Rachel Tashjian, critique de mode au Washington Post, indépendamment du fait que cette publicité ait ou non des connotations raciales ou un message intentionnel au-delà de la vente de jeans, elle « s'inscrit dans une vague d'images d'influenceurs, de pop stars et de musiciens qui semblent attachés aux valeurs d'une autre époque ». « Au cours des cinq ou six dernières années, la mode et la culture pop semblaient très intéressées, voire dévouées, à la positivité corporelle. Aujourd'hui, on nous abreuve d'images de minceur, de blancheur et de richesse ostentatoire », remarque-t-elle dans un entretien publié lundi.

Apprécier sans s'approprier
Apprécier sans s'approprier

La Presse

time5 hours ago

  • La Presse

Apprécier sans s'approprier

Comment reconnaître l'achillée millefeuille, l'impatiente du Cap, l'ortie ? Comment utiliser la gomme de sapin, la chicoutai, le quatre-temps ? Comment soigner les crampes, les dermatites, les infections avec les plantes ? Chaque communauté autochtone a sa pharmacopée, et le savoir ancestral qui dicte son utilisation s'est transmis de génération en génération. À certains moments, ces connaissances ont été communiquées à des non-Autochtones – après tout, c'est grâce à une infusion d'écorce de conifère que les Autochtones ont aidé les Français à guérir du scorbut au début de la colonie. Mais la plupart du temps, ces connaissances se transmettent oralement, entre Autochtones. Même que, selon Constant Awashish, grand chef de la Nation atikamekw, certains aînés estiment important « que ces savoirs soient transmis oralement et ne soient pas écrits, afin notamment qu'ils ne soient pas utilisés à mauvais escient ». Ce ne sont pas tous les Autochtones qui pensent ainsi, reconnaît M. Awashish. Mais ils sont suffisamment nombreux pour avoir été irrités quand l'herboriste Isabelle Falardeau a publié, à partir de 2015, ses cinq volumes des « Usages autochtones des plantes médicinales du Québec ». Un cas flagrant d'appropriation culturelle, ont-ils dénoncé. Sans parler du fait que Mme Falardeau a publié ses livres sous le nom La Métisse, un pseudonyme qu'elle a adopté pendant son séjour chez les Innus et dont l'ambiguïté lui a valu des accusations d'usurpation d'identité1. Tout ça est raconté dans ce long jugement rendu en juin par la juge Sophie Picard2. Cette dernière a rejeté une demande d'injonction pour faire taire l'artiste atikamekw Catherine Boivin, qui a publiquement dénoncé Mme Falardeau sur les réseaux sociaux. Catherine Boivin, on le comprend à la lecture du jugement, ne reproche pas seulement à Isabelle Falardeau de s'identifier comme « métisse », un terme juridiquement réservé aux membres des communautés historiques des Métis. Elle l'accuse de s'être approprié des notions d'herboristerie qui ne lui appartenaient pas dans le but de s'enrichir personnellement. Ses mots, à l'endroit de l'autrice, sont implacables. Ces livres ont été publiés « dans le but d'exploiter les savoirs autochtones sur les plantes médicinales », m'a-t-elle répété, lors d'une conversation dans le jardin de sa maison, à Odanak, en juillet. « C'était pour qu'elle se fasse un nom en herboristerie. » En 2020, quand elle a commencé à dénoncer l'herboriste sur les réseaux sociaux, Catherine Boivin n'était pas la première à le faire. Déjà, dans son premier ouvrage en 2015, Isabelle Falardeau se défend de s'être approprié les savoirs des aînés innus qu'elle a fréquentés à Mani-utenam. « J'ai mérité (et non volé !) leurs enseignements », écrit-elle en introduction de son premier volume. « Les Innus l'avaient prévenue de ne pas le faire », rappelle Catherine Boivin. Isabelle Falardeau, de son côté, a dit devant le tribunal avoir voulu « aider les Autochtones à ne pas perdre le savoir de leurs aînés ». « Mon intention était de redonner aux Autochtones tout ce que j'ai appris, en remerciement pour ce que j'ai vécu auprès d'eux », m'a-t-elle aussi écrit dans un long témoignage. « J'ai reçu des petites gouttes de savoir, ici et là. Avec le temps, j'ai redonné une rivière… dans laquelle les antimétis [en référence à ceux qui lui reprochent de revendiquer une identité métisse] essaient de me noyer. J'ai naïvement cru que mon travail serait apprécié (et il l'est, par plusieurs), mais je n'aurais jamais cru être lapidée pour ça. » Catherine Boivin soupire. « Ç'a toujours été comme ça, avec les Autochtones », dit-elle. PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, ARCHIVES LA PRESSE La cinéaste et artiste pluridisciplinaire atikamekw Catherine Boivin On nous dit qu'on sait ce dont on a besoin. On nous dit qu'on veut nous sauver, qu'on sait comment le faire… C'est infantilisant. Comme si on était incapables de prendre soin de nous-mêmes. Catherine Boivin, artiste pluridisciplinaire d'origine atikamekw D'accord. Mais en ne consignant pas, par écrit, ces savoirs qui se transmettent de façon orale, n'y a-t-il pas un risque qu'ils se perdent ? « Bien sûr qu'il y a un souci de transmission chez les Autochtones ! Mais ça, c'est important de le régler par nous-mêmes. » Les Autochtones ne sont pas fermés à des collaborations avec les non-Autochtones, rappelle Catherine Boivin. Lorsque des chercheurs veulent y mener des travaux, les communautés ont mis en place des protocoles qui définissent la façon dont les données seront recueillies, manipulées, diffusées. « Auparavant, on partageait tout. Mais à un moment donné, on est devenus méfiants parce que les gens se sont mis à exploiter nos connaissances », dit Catherine Boivin. « C'est souvent arrivé que des chercheurs viennent dans nos communautés, collectent des données, repartent, et ne reviennent plus jamais. » « Alors, si quelqu'un s'intéresse à notre savoir-faire, il faut le faire en collaboration avec la communauté, et avec l'appui de tout le monde. Il faut que ça puisse bénéficier à la communauté. Et la communauté a le droit de refuser le projet. » À la fin de son jugement, la juge Picard écrit que plusieurs témoins ont souligné les « compétences et connaissances au sujet des plantes sauvages » d'Isabelle Falardeau. « Rien ne l'empêche, si elle le souhaite, de poursuivre ses cours et conférences en adaptant son discours afin d'éviter les récriminations qui lui sont faites par certains. » Et si, au lieu de s'approprier une culture, on cherchait plutôt à l'apprécier ? Catherine Boivin donne d'ailleurs des conférences sur ce thème de l'« appréciation culturelle ». L'appréciation culturelle, c'est basé sur la permission et le respect. Catherine Boivin, artiste pluridisciplinaire d'origine atikamekw « C'est une démarche mutuelle. Il faut que chacun puisse bénéficier de cet échange. L'appropriation culturelle, elle, vise à exploiter les cultures et l'image des Autochtones. Parce que c'est très à la mode, aujourd'hui, d'être autochtone. » Alors, comment apprécier sans s'approprier ? Peut-on, par exemple, porter des boucles d'oreilles faites par un Autochtone même si on ne l'est pas soi-même ? « Oui, parce que ça, c'est de l'appréciation culturelle. Tu encourages un artiste autochtone, qui a pris le temps de faire le design et de créer le bijou. Et toi, en l'achetant, non seulement tu contribues à son entreprise, mais tu portes les boucles d'oreilles, tu racontes d'où elles viennent. « Moi, j'encourage les gens à acheter autochtone. Allez voir des entrepreneurs, et assurez-vous que ces gens-là sont vraiment autochtones. Demandez-leur de quelle communauté, de quelle nation ils sont originaires. S'ils ne vous expliquent pas d'où ils viennent, c'est là qu'on doit se poser des questions. » « Une amie m'a dit : 'Le problème avec les cultures autochtones, ce sont les Autochtones qui viennent avec' », dit Catherine Boivin en s'esclaffant. « Mais j'ajouterais que si on prend le temps de nous écouter, de comprendre ce qu'on dit, c'est comme ça qu'on va cheminer. » 1. Lisez la chronique « Le droit de dénoncer, en tout respect » 2. Consultez le jugement rendu par la juge Sophie Picard Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

Florent Vollant raconté sur grand écran
Florent Vollant raconté sur grand écran

La Presse

time7 hours ago

  • La Presse

Florent Vollant raconté sur grand écran

Avec le milieu de l'été revient Présence autochtone. En plus de nombreux concerts et expositions, le festival présente des films et notamment la première de Florent Vollant : Innu, beau documentaire consacré à celui que le Québec a découvert il y a 35 ans au sein de Kashtin. Florent Vollant n'est pas seulement une figure culturelle marquante, c'est aussi un passeur, un liant, un bâtisseur de ponts. On a encore pu le constater en mars dernier lors de l'hommage qui lui a été rendu au Club Soda. Sur scène, il était entouré d'artistes d'horizons et de générations divers, autochtones et allochtones, qui étaient tous heureux de faire un pas vers lui et de chanter ses chansons, dans la langue du Nitassinan, c'est-à-dire l'innu-aimun. Cette amitié-là, elle vibre sur Nikamutau Florent Vollant, disque à la source du spectacle présenté au Club Soda. « Florent, c'est une force tranquille. Il a une sensibilité, qu'il sait partager, dit son amie Isabelle Longnus, réalisatrice du film Florent Vollant : Innu, en cherchant la bonne formule. Il a une simplicité, dans le sens le plus beau du mot simple. » Elle dit « beau », mais le mot qu'elle cherche vraiment, c'est « noble ». Cette noblesse d'âme est l'une des belles choses qui transparaissent dans Florent Vollant : Innu. Ce film, elle l'a d'abord tourné à la demande du chanteur innu, qui voulait documenter la création de ce qui est devenu son album Tshitatau (2024). Au bout du compte, son documentaire ne raconte pas vraiment cette histoire-là, mais plusieurs autres. Un pour tous Partant de l'expérience de Florent Vollant, né au Labrador et arraché à sa famille par les « robes noires » qui l'ont amené au pensionnat de Mani-utenam, elle raconte l'histoire de tout un peuple. Mais son film n'est pas non plus un film sur les pensionnats, il est plus que ça : il raconte la carrière d'un artiste, son engagement pour la préservation de sa langue, ses amitiés, sa famille et ce qu'il souhaite transmettre. « Ce film, c'est la voix de Florent Vollant, mais pour les autres », illustre la réalisatrice, qui a tourné entre 2022 et 2025. Et cette voix, elle a tenu à la respecter jusque dans le ton de son documentaire, où rien n'est surligné au marqueur fluo ni dramatisé. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Isabelle Longnus, réalisatrice du documentaire Florent Vollant : Innu Je ne voulais pas faire un film sur les pensionnats. Je voulais que les gens comprennent ce qu'il a vécu sans qu'on ait besoin de l'étaler. Je ne voulais pas aller dans le sensationnel, parce que ce n'est pas moi et ce n'est pas lui non plus. Isabelle Longnus, réalisatrice Du pensionnat, l'artiste garde une souffrance, mais aussi un héritage : sa musique. Il y a trouvé un jouet, un xylophone, sur lequel il a tapé des mélodies. Ce fut son échappatoire. Un moment charnière Isabelle Longnus a capté une période charnière de la vie du chanteur innu. En 2021, il a subi un AVC dont il ne s'est pas complètement remis : il ne peut plus jouer de guitare et se déplace en s'appuyant sur une marchette. « Moi, je l'avais vu marcher, danser, sauter, s'amuser et rire. Quand je suis arrivée à Mani-utenam [à l'hiver 2022], j'ai eu l'impression que c'était comme s'il était dans un étau. » Le sentiment que c'était le moment de faire le bilan était partagé dans l'entourage du chanteur. Par Florent Vollant aussi. « C'est pour ça qu'il a voulu parler », dit-elle. À sa manière, c'est-à-dire avec cette lenteur qu'il revendique, ses silences et ses rires. Il n'y a personne qui finit une phrase et y met un point final en affichant un sourire large comme ça. Juste lui. PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE Florent Vollant (à droite) et son fils Mathieu Mckenzie, en 2023 Avec beaucoup de délicatesse, Isabelle Longnus montre combien le chanteur innu est bien entouré. Par sa famille, d'abord, mais aussi par sa famille de musiciens, autochtones ou non. En cela aussi, le documentaire capte un moment charnière de la vie de Florent Vollant, car il a perdu deux personnes importantes au cours du tournage : le guitariste Réjean Bouchard, un compagnon de longue date, mort à l'été 2023, et Philippe McKenzie, pionnier du folk autochtone qu'il accompagnait à ses débuts avec celui avec qui allait faire souffler la tornade Kashtin, Claude McKenzie. Il y a tout Florent Vollant dans le film d'Isabelle Longnus, de son lieu de naissance près du lac Uapush (Wabush) à Kashtin, du pensionnat au festival Innu Nikamu qu'il a cofondé et qui se tient aujourd'hui sur le site de l'ancien pensionnat. Il y a aussi le territoire auquel il appartient, que la réalisatrice donne à voir à travers les yeux de son sujet. « Je voulais que la caméra avance comme si c'était lui qui marchait, dit Isabelle Longnus. J'ai voulu être ses jambes. » Le 8 août, 19 h 30, au Théâtre Outremont. En salle dès le 22 août.

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