
Swiss-Ski: Pourquoi nos skieurs préfèrent-ils les Andes aux Alpes?
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Voici pourquoi nos skieurs préfèrent les Andes aux Alpes suisses
Les skieurs helvétiques s'entraînent à l'autre bout du monde alors que les conditions sont excellentes en Suisse. Un choix qui coûte environ 5500 francs supplémentaires par athlète mais offre des avantages significatifs.
Philipp Rindlisbacher
Cette année encore, l'équipe masculine s'entraîne à Valle Nevado au Chili, bien qu'il y ait suffisamment de neige en Suisse.
Swiss Alpine Ski Teams (Facebook)
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Où s'entraîne l'équipe suisse de ski cette année?
Les spécialistes de vitesse seront basés au Chili dès début septembre, avec pour la première fois un entraînement commun entre femmes et hommes. Deux camps sont prévus à Valle Nevado et Portillo, où se sont déroulés en 1966 les seuls championnats du monde organisés dans l'hémisphère Sud. Cependant, la neige manque encore dans les Andes. Selon Walter Reusser, codirecteur de Swiss-Ski, les pistes de descente permettraient d'atteindre des vitesses élevées.
Les techniciens, eux, se rendront dès le mois d'août à Ushuaia en Argentine, dans la ville la plus australe du monde. Les athlètes autour du champion du monde Loïc Meillard s'entraîneront une fois de plus en Nouvelle-Zélande. Tandis que plusieurs skieuses de Coupe d'Europe figurent également chez les techniciennes, le voyage au Chili est réservé aux quatre athlètes membres du cadre national (Lara Gut-Behrami, Corinne Suter, Jasmine Flury, Malorie Blanc). Stefan Abplanalp, l'entraîneur, souhaite ainsi mettre en place des incitations pour l'avenir. Il souligne néanmoins qu'«à Zermatt et Saas-Fee, il est également possible de bien se préparer». Et d'ajouter: «Nous voulons aussi utiliser ces centres.» Lara Gut-Behrami arrivera un peu plus tôt, car elle souhaite s'entraîner davantage au slalom géant.
Pourquoi ne pas s'entraîner exclusivement en Suisse?
Ce serait tout à fait possible. Stefan Abplanalp affirme toutefois qu'un peu de changement est important pour le moral. «D'autant plus que de nombreux athlètes se sont entraînés année après année sur les glaciers suisses dès l'âge junior.» Des stages à Zermatt étaient également au programme en juillet tout comme ces derniers jours.
Le fait que de nombreux hôtels se situent directement sur les pistes constitue un avantage pour les camps d'outre-mer. Fini les trois quarts d'heure de transfert, matériel compris, entre le village et le sommet de la montagne. De plus, la présence de neige hivernale facilite grandement le réglage du matériel et permet de mieux reproduire les conditions réelles.
Or le principal avantage réside dans le volume d'entraînement nettement supérieur. Deux facteurs l'expliquent: l'absence de transferts et l'altitude réduite. En Nouvelle-Zélande, par exemple, on s'entraîne à moins de 2000 mètres, à Ushuaia même à moins de 400 mètres. L'effort physique y est bien moindre que sur nos glaciers locaux. S'ajoute à cela l'étendue des domaines skiables. «Nous pouvons jouer avec le terrain et nous entraîner de manière très variée», explique le codirecteur de Swiss-Ski Walter Reusser.
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À quel point les conditions sont-elles bonnes en Suisse?
Actuellement, elles sont excellentes. Contrairement à l'été dernier, le centre de Zermatt est à nouveau ouvert à l'élite. Les désaccords entre les remontées mécaniques locales, la Fédération internationale de ski (FIS) et Swiss-Ski, nés de la suppression des descentes de Zermatt du calendrier de la Coupe du monde, ont été réglés.
Tant à Zermatt qu'à Saas-Fee, il est possible d'effectuer des entraînements de descente et de super-G d'une durée d'environ 70 secondes. Les Suisses y bénéficient toujours du droit d'hospitalité – un avantage considérable par rapport à la concurrence étrangère.
Combien coûtent les camps d'entraînement à l'étranger?
Le camp de vitesse des femmes ne compte certes que quatre athlètes, mais aussi deux entraîneurs, deux physiothérapeutes, trois personnes chargées du service, sans oublier le coach de Lara Gut-Behrami et son père Pauli. Il faut en effet suffisamment d'accompagnateurs, ne serait-ce que pour assurer la sécurité du parcours. C'est aussi pour cette raison que deux médecins du groupe hospitalier Hirslanden sont présents pour les femmes et les hommes.
Lara Gut-Behrami se rend au camp d'entraînement au Chili avec son papa Pauli Gut.
FRESHFOCUS
Or tout cela représente un coût considérable, d'autant que les vols vers la Nouvelle-Zélande sont particulièrement onéreux et qu'aucune solution financière raisonnable n'existe pour les excédents de bagages. L'hébergement pèse également sur le budget. En Nouvelle-Zélande et au Chili, les frais supplémentaires par athlète s'élèvent à environ 5500 francs par rapport aux entraînements en Suisse, contre 4000 francs en Argentine. Contrairement à de nombreuses autres nations, les athlètes ne participent pas financièrement. Seuls les éventuels surclassements, comme les vols en classe affaires, font exception.
Les spécialistes suisses de vitesse (à gauche Jasmina Suter) se sont entraînées ces derniers jours à Zermatt.
KEYSTONE
Quels sont les inconvénients des camps outre-mer?
Le décalage horaire représente un défi non négligeable. Mais surtout, le voyage est long et fatigant: il faut compter près d'un jour et demi, porte à porte, selon la destination. «Cela demande de l'énergie», admet Stefan Abplanalp, «mais pour un séjour d'à peu près un mois, ça en vaut la peine».
Thomas Tumler, deuxième aux championnats du monde de slalom géant, renonce à se rendre outre-Atlantique.
FRESHFOCUS
Il arrive régulièrement que des athlètes renoncent à ces longs voyages. Martina Schild et Fränzi Aufdenblatten, par exemple, ont renoncé à plusieurs reprises à des voyages outre-mer, tout comme Beat Feuz qui est resté plusieurs fois chez lui à la fin de sa carrière. Le spécialiste du slalom Ramon Zenhäusern a lui préféré s'entraîner sur les glaciers suisses à cause de sa grande taille (202 centimètres) qui rendait les longs voyages en avion inconfortables. Le champion olympique de combiné Sandro Viletta a fait le même choix, mais pour sa part en raison de sa peur de l'avion. Cette année, Thomas Tumler, médaillé d'argent aux championnats du monde en slalom géant et en compétition par équipe, renonce également au camp outre-mer.
Les stations de ski du Chili et d'Argentine se limitent pratiquement aux infrastructures hôtelières. Pour rompre la monotonie et éviter le stress, les skieurs alternent volontairement entre deux stations pour leurs entraînements et leur hébergement. En Nouvelle-Zélande, l'offre de loisirs est plus riche: on y trouve des terrains de golf, et certaines stations sont même situées près de la mer.
Y a-t-il des critiques concernant les longs voyages en avion?
Les objections sont justifiées, reconnaît Walter Reusser, codirecteur de Swiss-Ski. «Nous voulons aussi apporter notre contribution au développement durable», ajoute l'Emmentalois. Des covoiturages sont ainsi organisés dans la mesure du possible pour se rendre sur les lieux d'entraînement et de course. Il reste toutefois du devoir de la fédération d'offrir les meilleures conditions possibles à ses meilleurs athlètes.
La taille des délégations sera toutefois limitée, assure Walter Reusser: «Nous réfléchissons soigneusement à ce qui est nécessaire et à ce qui ne l'est pas. Nous sommes assez réservés en comparaison avec d'autres pays.» Cette retenue est possible, explique-t-il, «parce que nous disposons des meilleures pistes de glacier de Suisse à Zermatt et Saas-Fee, où nous avons la priorité».
Selon les informations disponibles, les délégations italiennes et françaises, avec leurs équipes de relève, partiront outre-mer pour l'entraînement avec environ 300 athlètes.
Philipp Rindlisbacher travaille pour Tamedia depuis 2008. Il préside l'équipe sportive bernoise et est adjoint de la direction de la rubrique. Il suit par ailleurs les courses de ski sur place et à distance, couvre le hockey sur glace et la lutte suisse. Plus d'infos
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