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Seine-et-Marne : le policier municipal de Fontainebleau, soupçonné de deux viols, aurait contacté 12 autres prostituées

Seine-et-Marne : le policier municipal de Fontainebleau, soupçonné de deux viols, aurait contacté 12 autres prostituées

Le Parisien3 days ago
Luigi reste en prison. Ce policier municipal, âgé de 37 ans, mis en examen, le 20 juillet, à Fontainebleau (Seine-et-Marne) pour des faits de « viol par personne ayant autorité lié à sa fonction », avait été écroué à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne). Ce vendredi 1er août, sa demande de remise en liberté a été rejetée par la chambre de l'instruction de Paris.
« Nous savons bien que cette personne, au casier judiciaire vierge et qui dispose de garanties, ne sera pas jugée détenue, souligne l'avocat général lors de l'audience. Mais il y a un risque qu'il fasse pression sur les douze autres femmes qui ont été recensées comme nouvelles victimes potentielles et qui n'ont pas encore été auditionnées. »
Ancien militaire avant de faire son entrée dans la fonction publique territoriale, le suspect est passé dans les rangs de plusieurs polices municipales en Essonne et en Seine-et-Marne. Il vit en couple et est le père de plusieurs enfants, dont un qui vit avec lui. Suite à cette affaire, il a été suspendu de ses fonctions et risque une sanction disciplinaire.
Il nie les viols et parle de « prestations gratuites »
C'est début juillet que Luigi prend rendez-vous dans un appartement de Fontainebleau avec deux prostituées étrangères, après les avoir contactées via une annonce passée sur le site « Sexmodels ».
[2/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition
Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles.
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« Ces deux femmes, âgées d'une trentaine d'années, racontent qu'il leur a fait peur quand il est arrivé en uniforme avant de les violer, précise le juge rapporteur. Lui, assure qu'il a bénéficié de prestations gratuites de la part des plaignantes. »
Lors des faits, alors que Luigi était en compagnie de ses deux femmes, son collègue l'attendait dans la rue. Ce dernier a été placé en garde à vue avant d'être remis en liberté, sous le statut de témoin assisté, par le juge d'instruction. Durant ses auditions, il a expliqué qu'il ignorait ce que faisait son binôme, qui aurait avancé qu'il faisait du renseignement judiciaire. « C'est totalement absurde, souligne l'accusation. De ma vie, je n'ai jamais vu un policier municipal se livrer à une telle tâche. »
Cette affaire est arrivée aux oreilles des enquêteurs de la police judiciaire (SIPJ77), qui ont entendu les deux victimes et ont exploité les données des téléphones portables, privés et professionnels, des deux agents. Au cours de sa garde à vue, Luigi a donné les codes de ses téléphones et a confirmé tout ce qu'ont décrit les deux victimes et les témoins interrogés par les forces de l'ordre. Mais il nie les faits de viol.
« Mon client n'est pas un grand criminel »
Au cours des débats, son avocat, Me Adrien Rebelo, explique que son client n'est pas « un grand criminel » et qu'il s'est montré « honnête » lors de la procédure. « Il ne fait pas partie d'une mafia. Il n'a aucune intention malveillante de faire pression. Je rappelle que les deux accusatrices ont quitté la ville le 6 juillet dernier », révèle-t-il.
Et le conseil d'ajouter que le milieu des escortes à Fontainebleau est un tout petit univers où tout le monde connaît cette affaire. « Tout le monde connaît Luigi. C'est un petit policier sans arme. Il ne peut pas menacer des prostituées par SMS de leur faire fermer leur boutique. C'est un homme craintif que cette procédure a apeuré et qui est déjà sur la sellette, il n'a aucun moyen de pression. »
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