
Présidentielle américaine : Trump suggère que son vice-président JD Vance pourrait lui succéder en 2028
VidéoJD Vance, le nouveau vice-président ultra-conservateur de Donald Trump
S'il a tempéré ses propos en précisant qu'« il est trop tôt pour en parler », le président américain a tout de même salué « le très bon travail » de JD Vance, estimant qu'« il serait probablement favori à ce stade ».
Un possible héritier politique
Ancien sénateur de l'Ohio, JD Vance a été choisi comme colistier par Donald Trump lors de l'élection présidentielle de 2024. Depuis son entrée à la Maison Blanche, JD Vance, 40 ans, s'est imposé comme une figure majeure de la nouvelle administration Trump et des républicains.
Le vice-président américain avait déjà indiqué sa volonté de porter candidat à la Maison Blanche en 2028, tout en soulignant qu'il consulterait Donald Trump avant de se lancer.
Trump reste vague sur l'après 2028
Le milliardaire républicain, réélu en 2024 après un premier mandat de 2017 à 2021, avait un temps laissé entendre qu'il pourrait se présenter pour un troisième mandat, une hypothèse incompatible avec la Constitution américaine. Il a finalement écarté cette option, mais entretient depuis plusieurs mois le flou sur la suite de son engagement politique.
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Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
JD Vance soupçonné d'avoir fait modifier le débit d'une rivière pour la descendre en canoë-kayak
Le vice-président américain aurait demandé au génie de l'armée américaine de modifier l'écoulement d'une rivière dans l'Ohio, l'État dont il est originaire, pour y faire du kayak en famille. Le vice-président américain JD Vance aurait ordonné l'augmentation du débit d'une rivière pour y faire du kayak, selon le Guardian. Un article publié par le quotidien britannique révèle que JD Vance aurait demandé à l'USACE, le corps de génie de l'armée américaine, d'augmenter le flot venant du Lac de Caesar Creek, dans l'État de l'Ohio. La raison invoquée était de permettre une navigation sans risque pour les services de sécurité du vice-président sur la rivière Little Miami, comme l'a répondu l'état-major de l'USACE aux sollicitations du Guardian. Publicité Les données sur le débit de la rivière et l'écoulement du fleuve sont disponibles gratuitement sur le site de l'US Geological Survey, l'agence américaine de surveillance géologique et hydrologique. Elles montrent une augmentation significative du débit exactement au moment du passage de JD Vance dans la région pour une semaine de vacances en famille, durant laquelle il a fêté son 41e anniversaire. Des habitants affirment avoir vu l'homme politique, originaire de la région, faire du canoë sur la rivière. Si une source du Guardian affirme que le débit de la rivière a été aménagé afin de « créer des conditions idéales pour le canoë », le journal britannique n'a pas pu vérifier indépendamment cette information. Procédure régulière Le fait de moduler le débit d'une rivière est assez courant, comme le précise l'USACE. Cela a souvent lieu pour permettre la navigation ou créer des conditions d'entraînement au secours. En revanche, effectuer des travaux de cette nature pour permettre à une personnalité politique de faire du canoë récréatif est plus rare. Le porte-parole du corps de génie précise néanmoins que l'augmentation du débit ne représente pas une opération importante et n'a pas nécessité de s'éloigner de la procédure régulière. Cet usage des fonds publics américains, alors que le budget du National Park Service, agence chargée de la gestion parcs naturels américains, a été réduit d'un quart par l'administration Trump, n'a pas manqué de faire réagir. Le Guardian a notamment recueilli l'avis de Norm Eisen, ancien conseiller en charge des questions d'éthique à la Maison-Blanche, sous la présidence de Barack Obama. Celui-ci s'insurge contre un tel usage des moyens publics. Si l'opération n'a rien d'illégal, M. Eisen, surnommé « Mr. No » lors de son passage à Washington, affirme qu'il n'aurait jamais permis cela et surtout que personne ne lui a jamais demandé une telle chose. Selon lui, l'importante n'est pas de savoir si l'opération viole la loi, mais plutôt de se demander s'il est normal que le vice-président puisse changer le débit d'une rivière pour son plaisir personnel. En l'espèce, souligne-t-il, il importe peu de savoir si le débit a été modifié pour la sécurité de JD Vance ou pour JD Vance lui-même.


Le Parisien
4 hours ago
- Le Parisien
Les restes d'un pied humain retrouvés dans une chaussure de randonnée appartiennent à David White, disparu en 1997
Un mystère résolu au bout de 28 ans. Après la découverte d'une chaussure de randonnée contenant des restes humains, le 16 mai dernier, par un promeneur et son chien, les enquêteurs sont parvenus à identifier son propriétaire : David White, un homme porté disparu depuis septembre 1997, relate ABC News. La première étape a été de déterminer l'année de fabrication des chaussures : 1996. Selon les analyses effectuées, elles n'auraient été utilisées qu'une seule année. Leurs recherches se sont ensuite concentrées sur les affaires de disparitions datant de cette époque, faisant ressortir le nom de David White. Une certitude de 99,9994 % Une analyse ADN comparant l'échantillon trouvé à celui de la fille du disparu a montré une correspondance parentale avec une certitude de 99,9994 %, relève le bureau du shérif du comté de Sevier. David White est porté disparu depuis septembre 1997. L'Américain originaire de Washington avait loué une chambre d'hôtel près du Fish Lake, dans l'Utah. Après l'annulation des plans prévus avec ses amis, il est parti pêcher seul. [2/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Sa barque a été retrouvée à la dérive, sans personne à bord. Une de ses chaussures et son chapeau flottaient à proximité, laissant supposer une chute dans l'eau. Les recherches, d'une durée de cinq jours, n'avaient rien donné. « Il n'y avait aucun témoin sur les lieux, indique un communiqué du bureau du shérif. Tout cela restait un mystère jusqu'à présent. » À lire aussi Yvelines : des pieds coupés dans des chaussures retrouvées en bord de Seine


Le Figaro
4 hours ago
- Le Figaro
États-Unis : une fillette meurt après avoir été retrouvée sur l'autoroute, son père accusé de torture
Un américain de 32 ans est accusé d'avoir maltraité, abusé, torturé et tué sa fille âgée de 10 ans, abandonnée sur une autoroute de l'Arizona et décédée à l'hôpital à la fin du mois de juillet. Sa compagne a également été arrêtée. Une histoire effroyable a touché la petite ville de Holbrook, en Arizona. Une fillette de 10 ans est décédée à l'hôpital le 30 juillet dernier, trois jours après avoir été abandonnée sur une intersection entre deux autoroutes de cet État situé à l'ouest des États-Unis, d'après plusieurs médias américains, dont AZ Family. La jeune enfant, nommée Rebekah, a été retrouvée le 27 juillet par la police de Holbrook, qui patrouillait aux alentours de cette section d'autoroute. Elle était inconsciente et présentait de nombreuses blessures sur tout son corps. Immédiatement transportée dans un hôpital local, avant d'être rapidement transférée à l'hôpital pour enfants de Phoenix, la fillette a finalement succombé à ses blessures, trois jours plus tard. Publicité Des conditions de vie «épouvantables» Le père de la victime, nommé Richard Baptiste et âgé de 32 ans, a été arrêté avec sa compagne, une femme de 29 ans appelée Anicia Woods. Tous les deux sont poursuivis pour meurtre au premier degré et maltraitance d'enfants, d'après le dossier judiciaire. Selon les avocats d'Anicia Woods, le couple envisageait de se marier, et le parquet affirme que la femme agissait comme si elle était la mère de Rebekah et de ses deux petits frères. Auditionné au tribunal après leur interpellation, le couple n'a pas reconnu les faits, bien que la femme ait admis avoir donné des coups à Rebekah. Pourtant, les médecins ont transmis aux procureurs un rapport médical accablant, qui détaille les nombreux abus, notamment sexuels, subis par la fillette, également victime de malnutrition et de déshydratation. Les médecins ont ainsi employé le terme de «torture» pour décrire les faits commis sur la jeune enfant, qui n'avait plus d'ongles sur les orteils. Ses conditions de vie ont été qualifiées d'«épouvantables» par le procureur. Damon Hawkins, l'oncle de Rebekah, a témoigné au tribunal sur les conditions de vie de sa nièce, après être resté à son chevet à l'hôpital. Il affirme que celle-ci était «couverte de bleus des pieds à la tête» et avait les «deux yeux au beurre noir» à cause des nombreux coups subis. La cause exacte de la mort n'est pas encore connue, et le médecin légiste aurait annoncé à Damon Hawkins que la raison pourrait «ne pas être connue avant un an». Inquiétude de l'oncle de Rebekah Damon Hawkins a fait part de son désarroi et de son incompréhension face à l'attitude du Département de la Sécurité de l'Enfance (DCS), lui qui a de nombreuses fois fait part de son inquiétude en voyant l'état de santé de sa nièce, après avoir été interpellé par le comportement de la fillette face à son père et sa compagne. Pourtant, ses signalements sont restés sans suite, le DCS ayant «fermé les yeux» selon l'oncle. Publicité Damon Hawkins affirme que Richard Baptiste et sa compagne refusaient qu'il puisse voir Rebekah et ses frères. Il a aussi remarqué «la peur dans leurs yeux» au moment de rentrer chez eux, la dernière fois qu'il a pu les voir. Il a également fait part d'un signalement pour des abus sexuels subis par Rebekah plus d'un an auparavant, sans que le DCS ne réagisse. En outre, le collège où Rebekah était scolarisée affirme dans un communiqué que son personnel avait également contacté le département à douze reprises, sans qu'aucune réponse ou mesure n'ait visiblement été prise. Le DCS s'est exprimé dans un communiqué, affirmant avoir le «cœur lourd» face à cet «acte odieux», et promettant qu'une enquête interne serait menée pour comprendre les obstacles systémiques dans cette affaire et «mettre en œuvre des changements (...) pour prévenir de telles tragédies à l'avenir». Damon Hawkins affirme être en colère contre ce service normalement chargé de protéger les mineurs, et promet qu'il va «défendre ses intérêts et défendre les enfants qui ne l'ont pas été», bien qu'il ne soit pas le tuteur légal de Rebekah et de ses neveux. De leur côté, Richard Baptiste et Anicia Woods sont détenus dans la prison du comté d'Apaches, en Arizona, avec une caution fixée à 1 million de dollars. L'acte d'accusation a évolué, puisque les deux individus sont désormais poursuivis non seulement pour le meurtre de Rebekah, mais aussi pour des actes de maltraitance sur les deux jeunes frères de la fillette. Ces derniers sont actuellement sous la garde du DCS.