
Pour le chef de l'ONU, «la faim ne doit jamais être utilisée comme une arme de guerre»
«Les conflits continuent de propager la faim à Gaza, au Soudan et au-delà. La faim alimente l'instabilité et compromet la paix. Nous ne devons jamais accepter la faim comme une arme de guerre», a affirmé le secrétaire général de l'ONU en visioconférence au Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires (UNFSS) organisé en Éthiopie.

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Le Figaro
8 minutes ago
- Le Figaro
Pays-Bas : deux ministres israéliens d'extrême droite déclarés «étrangers indésirables»
Les autorités néerlandaises ont annoncé que les ministres israéliens de la Sécurité nationale et des Finances sont désormais considérés comme «persona non grata». Les Pays-Bas ont déclaré lundi 28 juillet les ministres israéliens de la sécurité nationale Itamar Ben-Gvir et des Finances Bezalel Smotrich «persona non grata» et «étrangers indésirables», a annoncé le chef de la diplomatie néerlandaise Caspar Veldkamp, dans une lettre abordant la situation humanitaire à Gaza. «Le cabinet a décidé de déclarer les ministres israéliens Smotrich et Ben-Gvir persona non grata et s'est engagé à les enregistrer en tant qu'étrangers indésirables dans le système d'enregistrement Schengen SIS», a déclaré Caspar Veldkamp. Les deux ministres israéliens «ont incité à plusieurs reprises à la violence des colons contre la population palestinienne, ils prônent constamment l'expansion des colonies illégales et appellent à un nettoyage ethnique dans la bande de Gaza», a-t-il poursuivi. Publicité Les Pays-Bas avaient soutenu en juin l'initiative suédoise visant à sanctionner les ministres israéliens d'extrême droite au Conseil des Affaires étrangères de l'UE, qui n'avait pas fait l'unanimité. Les Pays-Bas veulent «soulager la souffrance de la population à Gaza» À la suite de l'annonce de ces sanctions, Itamar Ben-Gvir, ministre de la sécurité nationale d'Israël a déclaré sur X que «dans un endroit où le terrorisme est toléré et où les terroristes sont les bienvenus, un ministre juif d'Israël est indésirable, les terroristes sont libres et les Juifs sont boycottés». «À en juger par l'hypocrisie européenne, la reddition de ses dirigeants aux mensonges de l'islam radical qui prend le contrôle, et l'antisémitisme croissant [en Europe] les Juifs ne pourront pas y vivre en sécurité à l'avenir non plus», a quant à lui déclaré le ministre des Finances Bezalel Smotrich. Dans sa lettre, Caspar Veldkamp a fait part de la volonté des Pays-Bas de «soulager la souffrance de la population à Gaza» et d'examiner les possibilités de contribution à l'aide. «Les largages aériens de nourriture sont un instrument d'aide relativement coûteux et risqué... C'est pourquoi les Pays-Bas prennent également des mesures pour soutenir davantage l'assistance terrestre», a-t-il déclaré. Quelque 2,4 millions de Palestiniens sont assiégés à Gaza par Israël depuis le début de la guerre déclenchée par une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien. Ces dernières semaines, l'ONU et des ONG ont alerté sur un risque de famine généralisée dans le territoire. Des largages d'aide y ont repris dimanche, tandis qu'Israël a déclaré une pause des combats à des fins humanitaires dans certains secteurs. Le ministre néerlandais a également indiqué que si Israël ne remplissait pas ses obligations humanitaires, les Pays-Bas pousseront à la suspension de la partie commerciale de l'Accord d'association entre l'UE et Israël. «Ce désengagement sera en outre utilisé pour rappeler à Israël de respecter ses obligations en vertu du droit humanitaire international», a poursuivi Caspar Veldkamp, qualifiant la situation actuelle d'«intolérable et indéfendable».


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
«Chaque nouvel ultimatum est un pas vers la guerre» : l'ancien président russe menace Trump et les États-Unis
Dans un post sur les réseaux sociaux, l'ancien président russe, coutumier des sorties agressives envers les Occidentaux, a averti Donald Trump que les délais donnés pour mettre fin au conflit en Ukraine seraient interprétés comme autant de pas vers une guerre... contre les États-Unis. Dmitri Medvedev apprécie peu que la Russie reçoive des ordres. Qui plus est de Washington. Alors que le président américain Donald Trump a donné à son homologue russe Vladimir Poutine un délai de «10-12 jours» pour cesser la guerre en Ukraine, l'ancien président russe Dmitri Medvedev, habitué des sorties belliqueuses, a pris le ton de la menace pour s'adresser au président américain. «Trump joue le jeu de l'ultimatum avec la Russie», mais «il devrait se rappeler deux choses», avertit sur X celui qui occupe aujourd'hui le poste stratégique de vice-président du Conseil de sécurité de la Russie. D'abord, Donald Trump devrait savoir que «la Russie n'est ni Israël ni même l'Iran», rappelle Dmitri Medvedev. Une référence à l'affrontement en juin entre les deux États du Moyen-Orient, lors d'une guerre dite «des 12 jours» déclenchée par une attaque de l'État hébreu. Après des échanges de frappes directes inédites entre les deux parties, un cessez-le-feu initié par le président américain a été signé le 24 juin. Publicité Pour le proche de Vladimir Poutine, pas question que Moscou reçoive des injonctions de Washington. Allant plus loin dans sa mise en garde, Dmitri Medvedev menace le président américain d'une guerre directe avec les États-Unis. «Chaque nouvel ultimatum est une menace et un pas vers la guerre. Non pas entre la Russie et l'Ukraine, mais avec son propre pays», affirme l'ex-président russe, avant de conclure, ironique, en reprenant l'un des surnoms moqueurs par lesquels Donald Trump parlait de son prédécesseur Joe Biden, à qui il reprochait une politique de va-t-en-guerre. «Ne vous laissez pas entraîner dans la voie de Sleeping Joe (Joe l'Endormi, NDLR) !».


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Des militants propalestiniens du bateau Handala entament une grève de la faim
Quatorze militants propalestiniens du bateau Handala intercepté par les autorités israéliennes ont entamé lundi une grève de la faim en détention, selon Adalah, une ONG israélienne. Certains parmi les 21 passagers du bateau ont accepté d'être expulsés d'Israël, parmi lesquels l'élue de La France Insoumise Gabrielle Cathala , selon Adalah qui fournit une aide juridique aux militants. « Je suis arrivée en France ce soir après avoir été kidnappée par l'armée israélienne puis retenue illégalement pendant 41 heures », a écrit sur X la députée dans la nuit, ajoutant : « l'ensemble des camarades toujours enfermés par Israël doivent être immédiatement libérés ! » « Les audiences se sont terminées à la prison de Givon concernant le maintien en détention des 14 volontaires qui se trouvaient à bord du navire Handala (…) et qui ont refusé une procédure d'expulsion accélérée », a indiqué l'ONG. « Les volontaires ont entamé une grève de la faim », a-t-elle ajouté. Deux autres passagers du bateau, Bob Subery et Huwaida Arraf, qui possèdent la double nationalité (israélienne et américaine), ont été libérés, selon l'ONG. Le Handala est arrivé en Israël dimanche après avoir été intercepté par l'armée israélienne alors qu'il se dirigeait vers Gaza avec de l'aide humanitaire. À bord se trouvaient des militants de dix pays, dont deux députées LFI et deux journalistes de la chaîne Al-Jazeera. L'un des militants, l'Américain Christian Smalls, a fait état de « violences physiques » durant son interpellation, tandis que d'autres ont décrit de « mauvaises conditions » de détention, selon Adalah. « Les militants ont déclaré au tribunal qu'ils poursuivaient une grève de la faim ouverte pour protester contre leur détention illégale », d'après la même source. « Adalah a souligné devant le tribunal que la détention prolongée de civils , emmenés de force en Israël depuis les eaux internationales alors qu'ils tentaient de briser le blocus de Gaza et de livrer de l'aide humanitaire, constitue une violation flagrante du droit international », a indiqué l'ONG dans un communiqué. Le Madleen, un autre bateau envoyé par la même organisation, avait été intercepté par l'armée israélienne dans les eaux internationales en juin. Les militants, dont la Suédoise Greta Thunberg, avaient finalement été expulsés par Israël.