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Tour de France 2025 : Jonathan Milan s'excuse auprès de Biniam Girmay après des tensions sur la 2e étape

Tour de France 2025 : Jonathan Milan s'excuse auprès de Biniam Girmay après des tensions sur la 2e étape

L'Équipe8 hours ago
L'Italien Jonathan Milan (Lidl-Trek) a présenté ses excuses auprès de l'Érythréen Biniam Girmay (Intermarché-Wanty), qu'il avait violemment réprimandé après le sprint intermédiaire de la 2e étape du Tour de France ce dimanche.
Biniam Girmay s'apprêtait à grimper dans le bus de son équipe, Intermarché-Wanty, lorsque Jonathan Milan l'a interpellé pour lui serrer la main. Le sprinteur italien de Lidl-Trek a glissé un « Je suis désolé », des excuses que son collègue érythréen a semblé accueillir sans rancune.
Une bonne heure plus tôt, sur les routes de la 2e étape du Tour de France entre Lauwin-Planque et Boulogne-sur-Mer, Milan n'était pas si apaisé : juste après le sprint intermédiaire d'Enocq (km 154,6), le Vénitien, qui a triomphé de sa bataille pour la 5e place derrière les échappés, s'est emporté - avec de grands gestes - contre Girmay, peut-être pour ne pas être resté sur sa ligne.
Mais si le Maillot Vert du dernier cru sort (très) légèrement de son couloir, c'est sans empiéter sur celui de l'Italien, si l'on en croit les images diffusées. Milan a désormais enterré la hache de guerre, mais ces deux-là bagarreront de nouveau l'un contre l'autre dans la lutte du classement par points, aux côtés des Belges Tim Merlier (Soudal-Quick Step) et Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck).
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Habitué à jouer les équipiers sur le Tour, Van der Poel a retrouvé le jaune et sa juste place

Le plus souvent équipier sur le Tour lors des dernières saisons, et encore samedi pour la victoire inaugurale de Philipsen, le Néerlandais était favori dimanche. Il a brillamment assumé son statut pour remporter une deuxième étape et s'emparer du maillot jaune, quatre ans après. On partage tout chez Alpecin-Deceuninck, les succès et même les animaux. Alors que Mathieu Van der Poel gisait sur le bitume, séché par son sprint victorieux, sa mère Corinne savourait son bonheur devant le bus de l'équipe, en tenant dans ses bras le petit chien de Jasper Philipsen, qui avait vu son maître s'imposer la veille. Deux étapes, deux triomphes, le week-end des Belges est un chef-d'oeuvre collectif qui ravit leur patron, Philip Roodhooft. « La victoire de Jasper a donné un boost supplémentaire à notre esprit d'équipe, elle était plus inattendue que celle de Mathieu, confie le manager, plus habitué que grisé. Ce n'est pas une grande surprise qu'il soit au rendez-vous ici, et le fait qu'il soit toujours capable de conclure est une motivation supplémentaire pour ses partenaires. Il facilite aussi notre travail d'équipe car grâce à lui, chaque coureur sait qu'il faut donner pour recevoir. Si le plus grand donne l'exemple, comme il l'a fait à Lille, les autres veulent aussi montrer qu'ils peuvent apporter quelque chose. » Van der Poel est ce drôle de champion capable de jouer les équipiers sans le moindre état d'âme, et il s'agissait même de son rôle principal lors des dernières éditions du Tour. Il était permis de voir son statut de poisson-pilote de Philipsen comme une anomalie, voire un gâchis, mais son père n'est pas de cet avis. « Wout (Van Aert) fait pareil ! Ce sont des coureurs extraordinaires qui veulent que le soleil brille aussi pour les autres, sourit Adrie, qui rappelle que le mois de juillet ne sera jamais l'obsession de la famille Van der Poel. Pour moi comme pour lui, le Tour n'est pas la course la plus importante. Nous, on aime les Classiques. Le Tour est fait pour les grimpeurs. Si tu ne pèses pas 65 kg, tu ne peux pas le gagner. » « Ce parcours me donne des étapes où je peux vraiment exceller, ça fait la différence » Mathieu Van der Poel Les costauds peuvent quand même y passer quelques bons moments, comme en 2021, quand son fils avait fêté sa découverte de l'épreuve en l'emportant à Mûr-de-Bretagne, maillot jaune en prime, qu'il avait gardé six jours avant de quitter la course pour préparer son grand objectif, l'épreuve de VTT des Jeux de Tokyo. Le petit-fils de Raymond Poulidor écrit une autre histoire, moins française, et il a souvent eu mieux à faire après le Tour, avec le Championnat du monde 2023, qu'il a remporté, et les Jeux Olympiques 2024. Il faut dire que le parcours lui donnait peu de motifs de s'y intéresser davantage, ce qui n'est pas le cas cette année. Après s'en être éloigné jusqu'à avouer cet hiver que s'échiner sur trois semaines ne le passionnait pas, il a eu envie de s'en rapprocher en constatant que le parcours 2025 lui donnait beaucoup plus d'occasions de s'exprimer. « C'est logique, non ? C'est un coureur qui veut gagner et c'est complètement différent de regarder le parcours en se disant "merde, aucune étape ne me convient", souffle Adrie. Des étapes comme ce week-end, c'est pour ce spectacle que je veux me mettre devant la télé. » Elles rappellent les rendez-vous pavés du printemps et il n'y a rien de tel pour réveiller la bête, qui a changé son approche pour enfin arracher une deuxième étape, quatre ans après son baptême, une petite éternité à son échelle. « J'ai disputé le Dauphiné cette année et c'était un bon choix, estime le triple vainqueur du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix. On apprend chaque année comment arriver dans la meilleure forme, et on a essayé de reproduire ce qu'on fait avant les Classiques, avec le Dauphiné comme équivalent de Tirreno-Adriatico, et un séjour en altitude ensuite. Mais ce parcours me donne bien sûr des étapes où je peux vraiment exceller, ça fait la différence. » Même en jaune, il amènera le sprint à Philipsen ce lundi Il y avait Boulogne-sur-Mer dimanche, il y aura Rouen mardi, Vire jeudi et Mûr-de-Bretagne vendredi, largement de quoi regarder le Tour d'un autre oeil. Et pourquoi pas tomber amoureux ? Il ne faut pas exagérer. « Cela ne va pas changer énormément ma relation avec le Tour, annonce Van der Poel. J'y ai beaucoup lutté ces dernières années et les circonstances me donnent cette fois une course que je connais. La première semaine correspond à ce que je sais faire, et la journée a ressemblé à une Classique. Il a fallu se battre sans cesse pour se positionner, on maîtrise ça en tant qu'équipe mais il est toujours très difficile de gagner ici. » Quand il évolue à ce niveau, c'est surtout compliqué pour la concurrence et il reste le seul à pouvoir contrôler Tadej Pogacar dans ce type de final, où sa puissance le rend invincible ou presque. Il avait en outre parfaitement préparé son coup et s'est placé en tête au bon moment, avant de porter son accélération au meilleur endroit, dans le dernier virage. C'est ainsi que les favoris assument leur rang, et son maillot jaune ne va pas faire de lui un roi sans devoirs. Ce lundi, il sera encore chargé d'amener le sprint de Philipsen. « Évidemment qu'on peut imaginer le voir faire ce travail en jaune, il faut être fier et heureux que ce soit possible dans notre équipe, apprécie Roodhooft. Il l'a déjà fait il y a quatre ans, pour faire gagner Tim Merlier. » Le Belge est désormais un rival, chez Soudal Quick-Step, et il a des raisons de penser que son Tour serait plus simple s'il pouvait toujours compter sur Van der Poel pour lui déblayer le passage. À lire aussi Van der Poel et le Tour, de chaudes retrouvailles Vauquelin doit s'adapter à son nouveau statut Les puncheurs français ont joué les premiers rôles Evenepoel et Merlier piégés, entame ratée pour la Soudal Quick-Step

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Seattle a triomphé (79-70) de New York ce dimanche en WNBA. Le Storm a pu compter sur ses frenchies Gabby Williams (16 points) et Dominique Malonga (11 points). De l'autre côté, Marine Johannès n'a pas convaincu avec le Liberty (0 point). Quelques heures après sa sélection historique pour le All-Star Game WNBA - une première pour une Française -, Gabby Williams a de nouveau fait parler d'elle dimanche en guidant le Seattle Storm vers une victoire 79-70 contre le New York Liberty de sa collègue en équipe de France, Marine Johannès. C'est la première défaite des tenantes du titre sur leur parquet cette saison. L'ancienne arrière de l'Asvel (1,80 m, 28 ans), sacrée meilleure joueuse tricolore de l'année, a compilé les meilleures statistiques de sa franchise : 16 points, 7 rebonds, 5 passes décisives et 3 interceptions. Sa coéquipière et compatriote Dominique Malonga a, elle, inscrit 11 points et pris 5 rebonds en à peine cinq minutes. Le Storm a aussi bénéficié des performances appliquées de la Nigériane Nneka Ogwumike, de l'Australienne Ezi Magbegor et de l'Américaine Skylar Diggins-Smith (42 points à elles trois). C'est dans le troisième quart-temps que Seattle, 4e (sur 13) du Championnat (12 victoires, 7 défaites), a fait le trou, infligeant un 22-6 aux locales qui n'ont pas pu s'en relever. Soirée difficile pour Marine Johannès Troisième Française sur le parquet, Marine Johannès (1,78 m, 30 ans), qui rejoindra Galatasaray la saison prochaine, n'a pas pesé sur le match. La numéro 23 du Liberty, qui n'était pas titulaire, n'a marqué aucun point. Elle s'était pourtant illustrée lors de sa dernière sortie contre ce même Storm il y a quinze jours. La star de l'équipe, Sabrina Ionescu, a connu une rencontre à deux visages, avec une première mi-temps remarquable (20 points), avant de complètement craquer dans le deuxième acte et n'ajouter que deux petits points à son compteur. L'Américaine Natasha Cloud a été la seule autre joueuse de New York à atteindre un total à deux chiffres (12 points). La soirée a été encore plus noire que prévu puisque l'expérimentée Isabelle Harrison, arrivée cette saison, est sortie sur blessure. Le Liberty, qui avait idéalement débuté son année, concède une cinquième défaite sur ses sept dernières confrontations, mais reste troisième au classement avant de recevoir les Las Vegas Aces dans la nuit de mardi à mercredi (2 heures). Le Storm se déplacera dans le Connecticut pour défier le Sun mercredi (17 heures).

Nadir Hifi, Matthew Strazel et Sylvain Francisco vainqueurs du Quai 54
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L'équipe « La Fusion », emmenée par les trois internationaux Nadir Hifi, Matthew Strazel et Sylvain Francisco, a remporté l'édition 2025 du Quai 54, le tournoi de basket-ball de rue. Un casting trois étoiles. Pour l'édition 2025 du Quai 54, la compétition phare du basket-ball de rue, l'équipe de « La Fusion » a remporté la compétition masculine face aux Allemands de « Der Stamm », avec dans ses rangs trois internationaux présélectionnés pour l'Euro. Nadir Hifi, tout frais champion de France avec le Paris Basketball, était ainsi de la partie, tout comme Matthew Strazel, Monégasque et finaliste malheureux du Championnat, et Sylvain Francisco, joueur au Zalgiris Kaunas (Lituanie). Dans un cadre inédit, le court Suzanne-Lenglen de Roland-Garros, l'équipe française l'a ainsi emporté avec un Hifi de gala, nommé MVP de la compétition pour la troisième fois en autant de participations. On a également pu voir Matthew Strazel faire trébucher son adversaire en le feintant sur une reprise d'appuis parfaite et enchaîner avec un panier réussi. Une publication partagée par Quai 54 (@quai54wsc) Outre les joueurs sur le parquet, la compétition s'est déroulée devant de nombreux internationaux comme Bilal Coulibaly, Rudy Gobert ou Zaccharie Risacher. Les Bleus entameront leur préparation pour l'Eurobasket (27 août-14 septembre) dans trois semaines, le 25 juillet, par un stage à l'Insep, avant de disputer cinq matches de préparation contre le Monténégro (4 août), la Grande-Bretagne (8 août), l'Espagne (14 et 16 août) puis la Grèce (24 août).

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