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Sommet Trump-Poutine : le programme détaillé de la rencontre décisive sur la guerre en Ukraine prévue ce vendredi

Sommet Trump-Poutine : le programme détaillé de la rencontre décisive sur la guerre en Ukraine prévue ce vendredi

Le Parisien21 hours ago
Une rencontre suivie de près à l'international. Ce vendredi, le président américain Donald Trump et son homologue russe, Vladimir Poutine, doivent se rejoindre en Alaska pour un sommet très attendu durant lequel ils évoqueront la possibilité d'un accord mettant fin à la guerre en Ukraine.
Le sommet - qui exclut le président ukrainien Volodymyr Zelensky -, doit se tenir dans la base aérienne américaine Elmendorf-Richardson, à Anchorage, dans le sud de l'État américain.
VidéoPourquoi le sommet en Alaska est une victoire pour Poutine ?
Pour rejoindre cette base, le président Donald Trump doit décoller tôt ce vendredi de Washington, pour un vol de 7 heures à bord du Air Force One, précise USA Today.
11h30 locales : début de la réunion
La première étape de ce sommet sera consacrée à une conversation en « tête à tête » entre Vladimir Poutine et Donald Trump, qui seront accompagnés d'interprètes. Cette réunion se tiendra à 11h30 heure locale, soit 21h30 à Paris.
La durée de ce rendez-vous est inconnue. Et Donald Trump a mis en garde la presse jeudi soir : elle pourrait être très courte. « Je le saurai dans les deux, trois, quatre ou cinq premières minutes, comme on le sait généralement, si la réunion est réussie ou non. Si elle est ratée, elle se terminera très vite », a expliqué le président américain, cité par Reuters.
Un déjeuner de travail
Le Kremlin a ensuite indiqué que les discussions se poursuivraient autour d'un « déjeuner d'affaires », dont la durée, là encore, dépendra de la volonté des présidents.
Des délégations à disposition
La discussion devrait ensuite s'ouvrir à des délégations composées de cinq membres chacune. Du côté de la Russie, celle-ci devrait être composée de Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique du Kremlin, du ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, du ministre de la Défense Andreï Belousov, du ministre des Finances Anton Siluanov et de Kirill Dmitriev, négociateur principal et directeur du fonds souverain russe.
D'autres experts devraient également être à proximité pour compléter ces discussions, toujours selon le Kremlin cité par CNN.
Puis une conférence de presse commune
À la suite de ces discussions, « Vladimir Poutine et Donald Trump tiendront une conférence de presse conjointe, au cours de laquelle ils résumeront les résultats des négociations », a assuré Iouri Ouchakov face à la presse ce jeudi.
Mais là encore, Donald Trump a semé le doute sur le maintien de cette conférence de presse commune. « Je pense que ce serait bien d'avoir une conférence commune, puis d'avoir des conférences séparées. Ça devrait se passer ainsi. Ou alors la réunion se finit mal, et dans ce cas, j'aurai une conférence de presse et je partirai. Je rentrerai à Washington », a confié le président à la radio Fox News.
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time40 minutes ago

  • Le Parisien

Trois heures de discussions sur l'Ukraine et pas d'annonce : ce qu'il faut retenir du sommet Trump-Poutine en Alaska

Tout ça pour ça ? Le Kremlin avait anticipé au moins « six à sept heures » de discussions. Presque trois heures auront été suffisantes. Donald Trump a accueilli son homologue russe, Vladimir Poutine, ce vendredi 15 août en Alaska pour un sommet sur l'Ukraine, dans l'espoir de trouver un accord de paix après plus de trois ans de combat et des dizaines de milliers de morts. Ces trois heures de discussions — les deux présidents étaient entourés de deux conseillers — se sont suivies d'une conférence de presse commune avec Vladimir Poutine et Donald Trump… durant laquelle nous n'avons pas appris grand-chose et après laquelle ils n'ont pas répondu aux questions des journalistes, comme c'est d'habitude d'usage. Le président américain a indiqué qu'il appellerait son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, et toutes « les parties prenantes » pour faire part du contenu des discussions. À lire aussi Sourire, poignée de mains... les images des retrouvailles entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska C'est Vladimir Poutine qui a pris la parole en premier, évoquant des « négociations qui se sont déroulées dans une ambiance constructive » et parlant longuement du théâtre de ces négociations, l'Alaska, qui a appartenu fut un temps à la Russie — distante de quelques kilomètres. « Depuis quatre ans, la Russie et les États-Unis ne se sont pas rencontrés », a regretté le président russe. Et Vladimir Poutine de reconnaître que « nos relations n'ont pas été bonnes depuis la Guerre froide », appelant à « régler la situation un jour ou l'autre ». C'est finalement sur l'Ukraine que Vladimir Poutine s'est montré le moins bavard. « Notre pays souhaite mettre un terme à cette situation », a-t-il assuré, disant vouloir une « paix durable ». « Nous espérons que l'entente (entre la Russie et les États-Unis) que nous avons conclue (…) ouvrira la voie à la paix en Ukraine », a souligné le président russe. « La sécurité de l'Ukraine doit être garantie », a-t-il aussi relevé, comme un aveu de reconnaissance du droit d'existance du pays voisin comme État. Vladimir Poutine a également envoyé un message aux Alliés de l'Ukraine. « Nous partons du principe que Kiev et les capitales européennes prendront tout cela dans un esprit constructif et ne créeront pas d'obstacles ni ne tenteront de saper les progrès escomptés par des provocations ou des intrigues en coulisses », a lancé le président russe. « Nous nous sommes mis d'accord sur de nombreux points » Une fois n'est pas coutume, Donald Trump a moins parlé que Vladimir Poutine lors de cette conférence de presse, évoquant malgré tout « une réunion très productive ». « Nous nous sommes mis d'accord sur de nombreux points, a-t-il assuré, sans détailler. Il n'en reste que très peu, certains ne sont pas très importants, mais l'un d'entre eux est probablement le plus important. » « Nous n'y sommes pas encore arrivés, mais nous avons de très bonnes chances d'y parvenir », a continué Donald Trump, toujours sans détailler. Le président américain a également indiqué qu'il appellerait les « parties prenantes » à la guerre en Ukraine pour faire part de son échange avec son homologue russe. Et avant tout Volodymyr Zelensky et l'Otan. « Il faut que ces parties prenantes soient d'accord », a-t-il relevé. VidéoTrump et Poutine se serrent la main avant leur sommet en Alaska

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Une boutade ? Le président russe Vladimir Poutine a invité vendredi son homologue Donald Trump à se rencontrer « la prochaine fois à Moscou », à l'issue de leurs pourparlers en Alaska qui ont notamment porté sur le conflit en Ukraine. « Merci Vladimir, je te reverrai probablement très bientôt », a lancé Donald Trump au président russe à la fin de la conférence de presse devant conclure leurs trois heures de discussions. « La prochaine fois à Moscou ? » lui a demandé Vladimir Poutine. « C'est intéressant (…) Je peux imaginer que cela puisse arriver », lui a alors répondu le président américain. Les deux dirigeants se sont retrouvés ce vendredi en Alaska (dans la nuit de vendredi à samedi à Paris) pour notamment discuter de la guerre en Ukraine, dans l'espoir de trouver un accord de paix. Leurs échanges ont duré trois heures, mais la conférence de presse — très rapide et sans réponse aux questions des journalistes — n'a donné aucune information sur ce qu'il s'y est dit. « Très peu » de points à régler selon Trump « Nous espérons que l'entente que nous avons conclue (…) ouvrira la voie à la paix en Ukraine », a indiqué Vladimir Poutine. « Nous partons du principe que Kiev et les capitales européennes prendront tout cela dans un esprit constructif et ne créeront pas d'obstacles ni ne tenteront de saper les progrès escomptés par des provocations ou des intrigues en coulisses », a-t-il poursuivi. Le président américain Donald Trump a assuré qu'il restait « très peu » de points à régler pour trouver une issue à la guerre déclenchée il y a plus de trois ans par l'invasion russe. « Nous n'y sommes pas, mais nous avons fait des progrès. Il n'y a pas d'accord jusqu'à ce qu'il y ait un accord », a-t-il averti.

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Un regard vers le ciel qui en dit long. Les États-Unis ont-ils voulu montrer les muscles en accueillant le président russe, ce vendredi, en Alaska, où il devait être question de l'Ukraine ? Aux côtés de Donald Trump, quelques secondes après son arrivée sur le sol américain, Vladimir Poutine n'a pas eu d'autre choix que de regarder vers le ciel, suivi par le son sourd de plusieurs avions. Sur le tarmac comme dans les airs, l'accueil du président russe a été l'occasion de montrer une partie des forces aériennes américaines… non sans symbole. Vladimir Poutine a été reçu sur tapis rouge — une attention déjà critiquée par les opposants au président russe —, où il a retrouvé Donald Trump directement à la descente de son avion, sur le tarmac de la base militaire Elmendorf-Richardson. Les deux dirigeants se sont ensuite enfermés avec leurs conseillers pour discuter de l'Ukraine, dans l'espoir de trouver un accord de paix — malgré l'absence du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Dans le ciel, quelques secondes après les retrouvailles entre les deux dirigeants, un bombardier furtif B-2 a survolé le tarmac, entouré d'avions de chasse F-35. Donald Trump et Vladimir Poutine ont alors regardé vers le ciel, et le président américain a rapidement applaudi avant de glisser quelques mots à son homologue russe — sans que l'on sache ce qu'il lui a dit. Trump buzzing Putin with a B-2 flyover is certainly something to — Jerry Dunleavy IV 🇺🇸 (@JerryDunleavy) August 15, 2025 « Le B-2 est considéré comme un symbole de la puissance américaine, car ces bombardiers peuvent voler autour du monde sans escale et emporter des munitions conventionnelles et nucléaires », indique ABC News. C'est ce type d'appareil qui a permis aux États-Unis d'attaquer l'Iran — allié de la Russie — en juin dernier, dans le cadre de l'opération « Midnight Hammer ». « En plus de leur furtivité, ces avions ont démontré à de nombreuses occasions qu'en décollant depuis leur base aérienne de Whiteman (Missouri), ceux-ci ont bien souvent frappé des cibles de l'autre côté de la planète, comme par exemple le Yémen, grâce à plusieurs ravitaillements en vol », écrit aussi Air & Cosmos. Et le média spécialisé de poursuivre : « Au niveau de leurs munitions, ces avions peuvent larguer des bombes nucléaires, mais aussi une large gamme de munitions conventionnelles. » Le bombardier B-2 — régulièrement mis en avant par les États-Unis, comme ça a déjà été le cas au Super Bowl — ne serait toutefois pas venu en Alaska « juste » pour Vladimir Poutine et le sommet sur l'Ukraine. Ces appareils participeraient aux exercices Northern Edge 2025 qui doivent commencer le 17 août en Alaska avec la participation de milliers de militaires. La démonstration de force américaine avait aussi lieu au sol, ce vendredi, à l'arrivée du président russe. Autour des tapis rouges, ce sont des avions de chasse F-22 Raptor qui étaient ainsi « exposés ». Il s'agit là aussi d'un « monument » de l'armée américaine — les États-Unis sont d'ailleurs le seul pays à exploiter des F-22, considérés comme les meilleurs avions de chasse du monde.

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