logo
Pourquoi le jus de cerise acide est la boisson de récupération en vogue dans le peloton

Pourquoi le jus de cerise acide est la boisson de récupération en vogue dans le peloton

L'Équipe7 hours ago
Apparu depuis quelques saisons dans le peloton, le jus de cerise acide est désormais utilisé par une grande partie des équipes à l'arrivée. Il est reconnu pour ses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes.
Sur la ligne d'arrivée, la scène se répète dans la plupart des équipes. Un assistant tend à un coureur de l'eau, puis une petite bouteille contenant un liquide rouge foncé : du jus de cerise acide, devenu en quelques années une boisson incontournable dans les routines de récupération. Le goût peut diviser _ entre acidité prononcée et sensation de sirop concentré _ mais l'efficacité semble faire consensus, études à l'appui.
Depuis quelques saisons, la plupart des formations l'ont intégré à leur protocole de récupération, notamment Visma-Lease a Bike et UAE Team Emirates, mais aussi EF Education-EasyPost, Movistar, Uno-X, Cofidis, Arkéa B & B Hotels, pour n'en citer que quelques-unes que nous avons repéré.
Que mangent les coureurs pour le dîner ? On vous emmène dans la cuisine de Decathlon - AG2R La Mondiale
Des vertus anti-inflammatoires
Cette boisson doit sa popularité aux fortes concentrations de polyphénols, dont les anthocyanines, présents dans les cerises acides. Ce sont des composés naturels reconnues pour leurs vertus anti-inflammatoires : elles contribuent notamment à réduire les douleurs musculaires après un effort intense.
Les anthocyanes sont également de puissants antioxydants. Lors d'un effort physique important, le corps produit des radicaux libres, des molécules qui peuvent endommager les cellules. Les antioxydants ont pour rôle de neutraliser ces radicaux libres et ainsi protéger les tissus musculaires. Les cerises acides contiennent également des concentrations relativement élevées de mélatonine, une hormone naturelle qui favorise l'endormissement et la qualité du sommeil le soir.
Les versions utilisées par les coureurs professionnels ne sortent pas tout droit du rayon jus de fruit d'un supermarché. Elles sont conçues en laboratoire, dosées au millimètre, et souvent enrichies en glucides pour agir aussi comme boisson de récupération énergétique. Le tarif rebutera quelques amateurs : comptez par exemple 22€ pour un pack de 4 jus de 50 cl chez Amacz, le partenaire Visma-Lease a bike.
On a visité le bus d'une équipe du Tour de France, un vestiaire ambulant
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

La pandémie de Covid-19 n'a pas augmenté durablement l'anxiété des Français
La pandémie de Covid-19 n'a pas augmenté durablement l'anxiété des Français

Le Figaro

time2 hours ago

  • Le Figaro

La pandémie de Covid-19 n'a pas augmenté durablement l'anxiété des Français

Celle-ci reste toutefois à des niveaux élevés, selon une étude menée par Santé publique France menée auprès d'adultes. Des confinements et des couvre-feux, des restrictions dans les déplacements et les activités, des écoles fermées et des salariés priés de télétravailler, avec toutes les conséquences sociales et financières qui en ont découlé... En France comme partout dans le monde, la pandémie de Covid-19 n'a épargné personne, même ceux qui n'ont jamais été malades. Entre autres conséquences : une hausse importante des troubles anxieux et dépressifs, de plus de 25 % en 2020 lors de la première année de la pandémie selon une étude sur plus de 200 pays publiée en octobre 2021 dans The Lancet. En France, la hausse des épisodes dépressifs a perduré : +3,5 points par rapport à 2017 chez l'ensemble des adultes de moins de 75 ans, et +9 points chez les 18-24 ans, selon le Baromètre de Santé publique France (SPF). Mais la hausse des niveaux d'anxiété a-t-elle également poursuivi sa course ? C'est ce qu'ont voulu investiguer des chercheurs de SPF et de l'Hôpital Henri-Mondor, à Créteil (AP-HP). Pour ce faire, ils se sont penchés sur les données issues du même Baromètre et ont comparé celles sur les troubles anxieux recueillies en 2021 auprès de 4829 personnes âgées de 18 à 85 ans, et en 2017 auprès de 6413 personnes âgées de 18 à 75 ans. Publicité Résultats : en 2021, 12,5% des personnes interrogées présentaient un état anxieux lors de l'enquête. Les femmes étaient trois fois plus touchées que les hommes (18,2% contre 6,4%), possiblement parce qu'elles sont davantage exposées à des facteurs de stress (contraintes familiales, difficultés financières, violence...) et que les hommes sont moins enclins à exprimer leurs émotions. Par ailleurs, les 25-64 ans étaient deux fois plus anxieux que leurs aînés (15% versus 7%). Quant aux jeunes adultes (18-24 ans), ils étaient 11,3% à souffrir d'anxiété, là encore les femmes plus que les hommes. Tendances stables La surprise portée par ces résultats est que, un an après le début de la pandémie, les tendances étaient stables par rapport à avant, et ont même fortement régressé chez les 65-75 ans (11,6 % en 2017 contre 7 % en 2021), même si les auteurs reconnaissent que le questionnaire choisi pourrait sous-évaluer l'anxiété dans cette tranche d'âge. « Nous avons pourtant l'impression de voir plus de cas d'anxiété, s'étonne le Pr Antoine Pelissolo, chef du service de psychiatrie à l'hôpital Henri-Mondor (Créteil). Il se peut que les personnes ayant des symptômes sévères soient un peu plus nombreuses, mais pas assez pour que cela apparaisse dans la population générale. » Les difficultés financières, un bas niveau d'éducation, et la présence d'une dépression ou de pensées suicidaires étaient les facteurs principaux associés à l'anxiété. En population générale, les enquêtes menées par SPF durant la pandémie avaient bien montré « des augmentations importantes en lien avec la dynamique épidémique et les mesures de contrôle ». Ainsi, l'enquête CoviPrev « estimait à 27 % la prévalence des états anxieux en mars 2020, puis une diminution de celle-ci avec la fin du premier confinement (environ 16% entre mai et juin 2020) », écrivent les auteurs. Mais contrairement à l'incidence de la dépression, ces hausses « ont pu être transitoires », comme l'ont montré plusieurs autres études. « Lorsque l'on commence une dépression, cela dure plusieurs mois, voire plusieurs années », explique Antoine Pelissolo. L'anxiété est davantage réactionnelle et liée au contexte, « c'est une projection dans l'avenir, et au début de la pandémie, il y avait des questions qui généraient beaucoup d'anxiété, sur le risque de mourir, les conséquences des confinements sur la vie sociale et professionnelle, etc... » Une hausse de l'anxiété bien plus ancienne que le Covid La prévalence des troubles anxieux estimée dans l'enquête CoviPrev a par ailleurs pu être surestimée, ajoutent les auteurs, à cause d'une différence dans la sélection des personnes interrogées. Et de fait, les chiffres avancés sur les données du Baromètre « sont cohérents avec ceux obtenus la même année dans d'autres enquêtes représentatives menées à l'international, notamment aux États-Unis (11,4%) 21, en Allemagne (13,4%) 22 ou en Espagne (11,8%) ». La hausse de ces troubles (qui regroupent plusieurs formes, en particulier l'anxiété généralisée, le trouble panique, l'anxiété sociale, l'agoraphobie, l'anxiété de séparation et les phobies) est en réalité bien plus ancienne que le Covid-19 : entre 1990 et 2019, « leur incidence a augmenté de près de 50 % », écrivent les auteurs du BEH. « Mais attention, met en garde Antoine Pelissolo : les études de 2017 et 2021 ont été faites avec les mêmes questionnaires. La comparaison sur un temps plus long est difficile car on a beaucoup changé d'outils d'évaluation, de définition des pathologies, etc. » Difficile donc de juger si la société est plus anxiogène qu'elle ne l'était, ou si les gens s'y adaptent moins. « Je penche plutôt pour cette seconde explication, glisse le psychiatre, car la vie n'était pas particulièrement plus facile auparavant. Les gens ont aussi tendance à admettre plus facilement que ça ne va pas bien. » Publicité Reste que les chiffres du Baromètre de SPF témoignent « d'une prévalence élevée [de l'anxiété] au sein de la population générale, avec des inégalités sociales marquées » et « l'existence d'une forte comorbidité avec les épisodes dépressifs caractérisés et les pensées suicidaires », insistent les auteurs du BEH. « C'est un véritable problème de santé publique, insiste Antoine Pelissolo. On parle de gens qui souffrent et qui ont besoin de soins. Faute de prise en charge, cela peut donner lieu à des arrêts de travail, à des prises de produits comme des benzodiazépines sans contrôle médical, à la consommation de tabac ou d'alcool... » De quoi, plaident les auteurs du BEH, inciter à « faciliter l'accès de toute la population, et notamment des plus défavorisés », à une meilleure information pour prévenir et prendre en charge les troubles anxieux.

Loi Duplomb : betteraves, noisettes, pommes… Ces filières qui attendent le retour de l'acétamipride
Loi Duplomb : betteraves, noisettes, pommes… Ces filières qui attendent le retour de l'acétamipride

Le Parisien

time5 hours ago

  • Le Parisien

Loi Duplomb : betteraves, noisettes, pommes… Ces filières qui attendent le retour de l'acétamipride

Ces derniers jours, les feuilles des betteraves sucrières ont pris des teintes jaunâtres dans de nombreuses régions de France. Non pas car elles ont trop pris le soleil, mais à cause de la jaunisse. Une maladie causée, après un hiver doux, par une invasion de pucerons porteurs du virus : une fois infesté, le feuillage jaunit, et la plante ne grossit plus. De quoi rappeler les biens mauvais souvenirs de 2020 aux cultivateurs. « En moyenne, la production avait chuté de 30 %, explique Fabien Hamot, secrétaire général de la Confédération des planteurs de betteraves (CGB). Mais certains avaient perdu 70 % ou 80 % de rendement, si bien que des agriculteurs n'avaient même pas récolté. » Perte pour la filière : 280 millions d'euros.

Plusieurs personnes évacuées, dont des enfants, après avoir respiré un « produit urticant » dans un camping corse
Plusieurs personnes évacuées, dont des enfants, après avoir respiré un « produit urticant » dans un camping corse

Le Parisien

time6 hours ago

  • Le Parisien

Plusieurs personnes évacuées, dont des enfants, après avoir respiré un « produit urticant » dans un camping corse

Petit vent de panique pour les vacanciers. Dix personnes, dont quatre enfants, ont dû être évacuées lundi en fin de journée après avoir inhalé un « produit urticant » dans un camping situé à Ghisonaccia (Haute-Corse), rapportent France 3 Régions et Ici RCFM . Selon le service d'incendie et de secours de Haute-Corse, cité par nos confrères, les victimes ont présenté « des symptômes d'irritations et des gênes respiratoires plus ou moins importantes ». Le contact avec une substance urticante provoque aussi, dans la majeure partie des cas, une sensation de brûlure accompagnée de démangeaisons. Au total, ce sont près de 30 sapeurs-pompiers ainsi que l'hélicoptère de la sécurité civile Dragon 2B qui ont été mobilisés pour procéder à l'évacuation des vacanciers. Ces derniers ont tous été hospitalisés, à Bastia et Corte. Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine de cet incident. La piscine du camping, où se trouvaient les dix vacanciers incommodés, a été fermée, mais le reste de l'établissement reste lui ouvert.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store