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Montargis : les croisières fluviales de la Venise du Gâtinais ont la cote

Montargis : les croisières fluviales de la Venise du Gâtinais ont la cote

Le Parisien9 hours ago
« C'était génial ! » Sylvie, Montargoise de 49 ans, débarque conquise de la croisière de deux heures qu'elle s'est offerte. « Je voyais passer le bateau depuis mon domicile. Et, je me suis dit pourquoi pas faire la croisière ! Je ne regrette pas car, du bateau, on voit vraiment la ville autrement », assure-t-elle.
Une réaction qui donne le sourire à Doriane Robert, chargée de communication de l'Office de tourisme de Montargis (Loiret). « Depuis le 5 avril, le succès ne se dément pas ! L'an dernier, nous avions testé la formule. Cette année, nous proposons une saison complète jusqu'à la fin du mois d'octobre. Plus de 5 000 billets ont déjà été vendus » annonce-t-elle.
À lire aussi Montargis : un nouveau port de plaisance pour dynamiser le tourisme fluvial
Le public est varié : des groupes venus de toute la France, mais aussi des étrangers, pour lesquels les commentaires du guide remis avant le départ ont été traduits.
« Un sacré patrimoine »
« Depuis juin 2023, pour mon mari et moi, Montargis était synonyme de commerces pillés et de ville meurtrie. Mais grâce à cette croisière, on a découvert une ville très touristique et un sacré patrimoine », commente Annick, venue avec son mari du Morbihan.
Le Zia (prénom de la petite fille des anciens propriétaires), vedette panoramique qui appartient à l'agglomération montargoise, peut transporter lors de chaque trajet une cinquantaine de passagers. Si la croisière le long du canal de Briare dure deux heures, il est aussi possible de privatiser le bateau (pas plus de 40 personnes) jusqu'à six heures. Il faut compter pour cela entre 450 et 1 050 euros.
« La Venise du Gâtinais sans bateau, c'était quand même dommage. Désormais, cela reprend tout son sens, avec nos 132 ponts et passerelles sur toute l'agglomération », argumente Doriane Robert.
Durant la balade, une guide présente les différents ponts et écluses, et raconte l'histoire du canal et de la ville.
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Le Conseil constitutionnel a censuré notamment la mesure visant à réintroduire sous conditions l'acétamipride, un pesticide interdit, l'estimant contraire à la Charte de l'environnement, mais a validé d'autres dispositions-clé de ce texte. La nouvelle est tombée ce jeudi en fin de journée. Le Conseil constitutionnel a censuré jeudi la mesure phare de la loi Duplomb qui visait à réintroduire un pesticide interdit de la famille des néonicotinoïdes mais a déclaré conformes les autres dispositions clé sur les ouvrages de stockage de l'eau et les bâtiments d'élevage. Pas de réintroduction de l'acétamipride La mesure la plus décriée par les défenseurs de l'environnement mais aussi de nombreux scientifiques et médecins était la réintroduction encadrée et à titre dérogatoire de cet insecticide de la famille des néonicotinoïdes, interdit depuis 2018 mais autorisé en Europe jusqu'en 2033. Elle était réclamée par la FNSEA et la Coordination rurale (2e syndicat), notamment pour les producteurs de betteraves sucrières qui affirment n'avoir aucune solution pour protéger efficacement leurs cultures. Les producteurs redoutent la concurrence d'importations de sucre produit avec des pesticides interdits en France. Publicité Le texte adopté au Parlement prévoyait (article 2) une réintroduction «pour faire face à une menace grave compromettant la production agricole», sans limite dans le temps ni de restriction sur les produits concernés, mais avec une clause de revoyure «à l'issue d'une période de trois ans, puis chaque année». Les Sages ont estimé que «faute d'encadrement suffisant» sur la durée, le type ou la technique de traitement et sur les filières concernées, cette mesure était contraire à la Charte de l'environnement. Cette dernière a valeur constitutionnelle et affirme notamment «le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé» ainsi que le «devoir de prendre part à la préservation et à l'amélioration de l'environnement». Ils ont en revanche déclaré conforme l'article 1 qui acte la fin de la séparation entre la vente de produits phytosanitaires et le conseil quant à leur utilisation dispensée par les distributeurs aux agriculteurs. À lire aussi Loi Duplomb : ce que dit l'UE sur l'acétamipride, interdit en France mais toujours autorisé par Bruxelles Le rôle de l'Anses Le texte prévoyait initialement la possibilité pour le gouvernement d'imposer des «priorités» dans les travaux de l'agence sanitaire, mandatée depuis 2015 pour évaluer la dangerosité des pesticides, mais aussi autoriser leur mise sur le marché. Élus de gauche comme scientifiques avaient dénoncé une atteinte à l'indépendance de l'Anses. 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