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Mort de Diogo Jota : l'immense émotion d'un international mexicain en finale de la Gold Cup

Mort de Diogo Jota : l'immense émotion d'un international mexicain en finale de la Gold Cup

Le Parisien5 days ago
Les deux hommes ont porté le même maillot de 2018 à 2020. C'était en Premier League, du côté de Wolverhampton. Raul Jimenez ne voulait donc pas rater l'occasion de rendre un dernier hommage à son « très bon ami »
Diogo Jota
.
Il a eu l'occasion de le faire dimanche en finale de la Gold Cup, remportée par le Mexique face aux Etats-Unis (2-1). L'international a fait les trembler les filets à la 27e minute de jeu sur la pelouse de Houston. Le vétéran (34 ans), déjà auteur du but de la qualification en finale contre le Honduras (1-0), a alors exhibé un maillot floqué du numéro 20 et du nom de son camarade, décédé avec son frère dans
un accident de la route
la semaine dernière en Espagne.
Un choc pour toute la planète foot
.
« Il a été un coéquipier génial durant deux années chez les Wolves », a expliqué Raul Jimenez après le match, qui était déjà entré sur la pelouse avec ce même maillot.
« On se voyait souvent, on a partagé des moments merveilleux là-bas et on faisait partie des joueurs clés dans les bons résultats des Wolves. »
« C'est très dur d'apprendre cette nouvelle de quelqu'un qui était si proche et un très bon ami », a ajouté l'avant-centre, aujourd'hui à Fulham, et qui a également imité la célébration du Portugais façon console de jeux vidéo dont il était un adepte.
Samedi, Ousmane Dembélé avait eu
la même attention
face caméra au moment de marquer le deuxième but du
PSG
face au Bayern Munich.
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Consultant et intervieweur pour DAZN, Claude Makelele profite de sa proximité avec les joueurs du PSG pour les faire parler avec légèreté. Sa décontraction et son ton font un tabac sur les réseaux. Claude Makelele fait partie des légendes FIFA invitées à couvrir le Championnat du monde des clubs par son organisateur pour en assurer la promotion, comme le font également Roberto Baggio, Ronaldo, Cafu ou encore Marco Materazzi. Il est aussi l'un des consultants de DAZN sur l'épreuve, et ses performances d'intervieweur, pleines de légèreté et de sourires complices avec les acteurs, ont leur petit succès depuis un mois. Notamment sur la toile, où l'ancien joueur du Real Madrid est devenu « Tonton Claude ». Makelele a joué au Real, à Chelsea et au PSG, un club avec lequel il continue de collaborer dans des activités diverses (*). À Paris, tout le monde le connaît, même les plus jeunes avec lesquels il échange toute l'année. Il y est aimé, pour sa carrière de dingue et ses rires incessants. Mais son réseau va au-delà, il est copain avec Xabi Alonso, le nouvel entraîneur du Real, et Antoine Griezmann était ravi de répondre aux questions de celui que le Madrilène surnomme « la légende », après la défaite de l'Atlético contre Paris (0-4). « Claude aime tout le monde et tout le monde l'aime, s'amuse Georges Quirino, journaliste à DAZN et équipier de Makelele en zone mixte, après les matches. Il est bienveillant, sympa, il entraîne les gens à lui parler au micro. Il raccourcit les distances, il est complice et tu sens que les jeunes désacralisent l'interview d'après-match quand il est là. Leurs réponses sont plus spontanées, moins cadrées. Du coup, il s'est souvent passé des trucs avec lui... » « Claude apporte un côté humain que je ne peux pas apporter, il crée une bulle de confiance, du lien » Georges Quirino, journaliste à DAZN Lorsqu'il a demandé à Griezmann, incrédule, pourquoi il continuait à jouer. Lorsqu'il a réussi à ramener David Beckham au micro de DAZN, notamment grâce à « petit frère (Blaise) Matuidi », alors que Quirino n'y croyait plus. Quand il a confié son admiration à Vitinha (« J'adore ce que tu fais »), presque gêné par tant d'éloges. Lorsqu'il a félicité Désiré Doué de son état d'esprit, après que ce dernier a laissé à Lee Kang-in le penalty du 4-0 contre l'Atlético. Ou qu'il a conseillé à Bradley Barcola d'écouter davantage son coach, « parce qu'il t'aime beaucoup ». Luis Enrique et Makelele ont joué l'un contre l'autre en Liga et cela a donné un épisode sympa, après le succès du PSG contre le Real (4-0) en demi-finales. « Comment va-t-on arrêter le PSG de jouer ? » lui a demandé Makelele. Réponse de l'entraîneur : « Tu as des enfants non ? Et tes enfants, est-ce qu'ils en ont marre de jouer ? » Des moments que Quirino estime importants et privilégiés. « Claude apporte un côté humain que je ne peux pas apporter, il crée une bulle de confiance, du lien, poursuit notre confrère. Il est vachement tactile aussi, comme quand il touche le torse de (Joao) Neves en lui disant que c'est trop bien ce qu'il fait. » La chance de Makelele, qui n'est pas forcément le plus pointu du PAF dans ses débriefings technico-tactiques, c'est aussi de coller à une séquence hyper positive dans la vie du PSG. « C'est vrai que Claude est super bien adapté à la situation et à la dynamique du club », conclut Quirino. « Tonton Claude » va-t-il continuer de faire profiter de sa proximité à d'autres diffuseurs, lui qui a furtivement collaboré avec Téléfoot puis Amazon Prime Video ? « Ce rôle de consultant a été une occasion pour moi de voir autre chose, répond-il. J'ai toujours eu cette proximité avec les joueurs mais je n'en fais pas de publicité. Les jeunes ont besoin qu'on leur dise les choses, mais la plupart du temps, les gens ne leur disent pas. Moi je leur dis quand je les croise. Je verrai bien si je continue. » À lire aussi Donnarumma, le grand flou Où situer le PSG parmi les plus grandes équipes de l'histoire ? «Johan Cruyff aurait adoré» : Rexach adoube le PSG Geyoro, le facteur X qui change les ambitions des Bleues

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