logo
« Il fallait remplir des sacs avec du plastique ou des vêtements pour gagner quelques reais », Alexsandro, de la plus grande décharge d'Amsud à la Seleçao

« Il fallait remplir des sacs avec du plastique ou des vêtements pour gagner quelques reais », Alexsandro, de la plus grande décharge d'Amsud à la Seleçao

L'Équipe2 days ago
Alexsandro, le défenseur brésilien du LOSC, a connu l'extrême pauvreté. Il a grandi et travaillé pour subsister au milieu de l'ancienne plus grande décharge d'Amérique du Sud. Entouré par sa mère et sa grand-mère, le néo-international a toujours cru en lui et a accompli son rêve à 26 ans : revêtir le maillot auriverde.
Des montagnes d'ordures, des tonnes de déchets plastiques et organiques. Le premier terrain de jeu d'Alexsandro, le défenseur central brésilien (26 ans), n'avait rien d'amusant. Son jardin d'enfants s'appelait Jardim Gramacho, dans la banlieue nord de Rio. Et c'est au milieu des détritus, entouré de tractopelles et sous le regard perfide des urubus, ces vautours d'Amérique, que le défenseur du LOSC avait ses habitudes.
Il aurait préféré passer ses journées à jouer au foot, comme il le faisait parfois, mais, dès l'âge de 8 ans, c'est souvent au pied de la plus grande décharge d'Amérique du Sud, qu'il devait suivre sa mère et sa grand-mère. Pas le choix. À l'époque, Vivianne, devenue maman à l'âge de 16 ans, devait trouver un moyen de nourrir son premier petit garçon.
« J'ai pensé très fort à Lille » : Alexsandro, performant avec le Brésil en qualifications pour le Mondial 2026
À Duque de Caxias, les opportunités sont rares. Alors, l'adolescente devenue mère a suivi le chemin emprunté par des milliers d'autres précaires pour se frotter aux 7 000 tonnes de poubelles déversées tous les jours sur cet immense territoire.
« Il fallait faire le tri, et remplir des sacs énormes avec du plastique, de l'aluminium ou des vêtements pour gagner quelques reais. Il fallait ensuite les porter sur le dos et les glisser dans des remorques sous une chaleur écrasante. On y récupérait même de la nourriture pour manger le soir », se souvient Sueli, la grand-mère d'Alexsandro, elle aussi contrainte d'arpenter ce site dangereux et toxique, qui a fermé en 2012, deux ans après le succès du documentaire Waste Land, nommé aux Oscars.
Une pièce et deux matelas
À cette époque, âgé d'une dizaine d'années, le jeune Brésilien n'avait qu'un second rôle au milieu des 5 000 travailleurs qui s'échinaient quotidiennement dans cette poubelle géante. Il n'avait pas le droit de grimper sur les flancs de ces drôles de collines, mais il savait se rendre utile pour soulager sa mère et sa grand-mère.
« Je triais et récupérais des objets légers qui pouvaient servir à notre quotidien : des chaussures, des vêtements, des jouets », énumère Alexsandro. Plus tard, devenu adolescent, « Lequinho », son surnom, a bossé sur les marchés, jardiné, travaillé sur des chantiers avec son oncle ou vendu des glaces dans les trains de banlieue. « On avait peur de tomber sur d'autres vendeurs ambulants agressifs, se souvient sa grand-mère. Il devait avoir honte de faire ça, mais il ne l'a jamais montré. »
« C'est compliqué d'éduquer des enfants dans ces conditions et de les protéger du crime, de la drogue et du trafic. Ici, il n'y a presque pas d'autres options. Heureusement, Alexsandro a foncé dans une autre direction.
Sueli, la grand-mère d'Alexsandro
Comme il ne s'est jamais plaint d'habiter dans une baraque en bois de 35 m2 avec ses deux petites soeurs (Kassiane et Andressa) et ses deux petits frères (Alexandre et Heitor). Tous dormaient dans la même pièce avec pour seul confort deux matelas, un frigo, un four et un ventilateur. Dans ces conditions, il fallait une bonne dose de volonté pour échapper aux tentations de l'argent facile.
« C'est compliqué d'éduquer des enfants dans ces conditions et de les protéger du crime, de la drogue et du trafic. Ici, il n'y a presque pas d'autres options, déplore la grand-mère au sourire bienfaiteur. Les mômes, ils veulent aussi aider leurs parents... Heureusement, Alexsandro a foncé dans une autre direction. Le seigneur lui a montré d'autres chemins, je lui en suis reconnaissante. »
Gamin chétif au regard noir
Celui du football, c'est Isaak, son voisin venu de l'État du Pernambouc, qui lui a dévoilé. Sur cette route de terre, où la moindre zone d'ombre devient salvatrice, ce coach à la carrière modeste, avait l'habitude de réunir les enfants du quartier pour y organiser des ateliers et des entraînements.
Très vite, il a constaté que « ce gamin chétif au regard noir » avait du talent à revendre. « Il n'avait que 9-10 ans mais il savait frapper le ballon aussi bien du pied droit que du pied gauche, et son jeu de tête était déjà bien calibré. J'ai senti qu'il avait quelque chose de spécial », se souvient Isaak, tout en exhibant fièrement un maillot de Lille dédicacé par le numéro 4.
Dans le quartier de Rampa, avec les donations du défenseur, les maillots du LOSC se mêlent désormais à ceux du Flamengo. Grâce aux sites de streaming, tous ont suivi les aventures des Dogues en C1 la saison dernière, et parlent d'Edon Zhegrova ou Lucas Chevalier comme s'ils étaient aussi familiers que Giorgian de Arrascaeta, la star uruguayenne de leur club de coeur.
Au moment de retracer ces années de galère, la maman, Vivianne, qui devait jongler entre les bronchites chroniques de son fils aîné et une santé fragilisée par les heures passées au milieu des ordures, ne garde « que les bons souvenirs ». Et si la famille a déménagé aujourd'hui dans une belle maison du centre-ville, personne ne veut se séparer du premier foyer, aussi précaire soit-il.
« Nos racines sont ici, justifie Vivianne en faisant la visite guidée, se rappelant au passage que l'électricité n'est arrivée qu'à la naissance d'Alexsandro en 1999. On n'avait rien mais on était heureux. On organisait des fêtes où on n'invitait personne, mais tous les voisins débarquaient. (Rires.) Tout le monde s'aimait, on prenait soin les uns des autres. »
Deux ans en formation avec « Vini »
Alexsandro, qui organise désormais de nombreuses donations dans son quartier natal, ne l'a jamais oublié. C'est ce qu'il nous confirme ce samedi 23 mai en retrouvant la rue de son enfance. « Cet endroit incarne les plus beaux et les plus mauvais moments de ma famille... On était unis mais on a souffert, c'est vrai. Ce n'était pas simple de dribbler la criminalité. C'était dur de ne rien avoir dans le frigo et dans les placards. Moi, à chaque fois que je revenais d'un test qui se passait mal, et que je voyais les conditions qui étaient les nôtres, ça me poussait à continuer de me battre pour mon rêve... »
Le sien était simple : sauver sa famille de la misère en devenant joueur professionnel. Mais au Brésil, les candidats sont si nombreux qu'il ne faut jamais baisser les bras. Pour lui, les contrats de courte durée se multiplient (Ceres, Bangu, Maringa, Bonsucesso) avant qu'il ne passe deux ans au centre de formation du Flamengo avec la génération Vinicius Junior. « C'était agréable d'être dans une structure aussi solide, se souvient le défenseur. Mais à la fin 2016, j'ai décidé de partir car je n'allais pas jouer beaucoup l'année suivante. »
Il tente alors de rebondir en réalisant des tests à Botafogo, Vasco, Palmeiras, mais aussi dans le sud, au Grêmio, à l'Inter Porto Alegre, Avai. Ils seront tous sans lendemain. Sauf au Fluminense, où il restera trois mois avant d'être remercié. « Ce fut le pire moment de ma vie, retrace le roc du LOSC. Aucun club ne voulait de moi. »
« C'est l'une des sensations les plus incroyables de ma vie. Jamais je ne vais oublier cette journée »
Alexsandro après l'annonce de sa première sélection avec le Brésil
Mais Alexsandro s'accroche, et avec l'aide d'un ex-copain de galère, Caio Moura, qui se transforme en préparateur physique, il continue de bosser. « On est devenus inséparables, comme des frères. Quand il tombait, je le relevais, et inversement, relate Caio. On se réveillait à 5 heures du matin, pour marcher jusqu'au terrain. Je mettais des sandales ou des boîtes de conserve pour faire des circuits de courses. Je le poussais comme un fou. On y allait tous les jours. On faisait entraînement le matin, CrossFit l'après-midi, footing le soir. »
De la D3 portugaise à la sélection
Sans club pendant un an et demi, il n'est pas loin d'abandonner quand l'ex-coach des moins de 20 ans du Fluminense, Leo Percovich, lui propose une pige en D3 portugaise, à Praiense, sur l'île des Açores. Il l'aide à obtenir son passeport et lui offre même le billet d'avion. « Sa mère hésitait. Elle avait peur qu'il lui arrive quelque chose, se souvient Sueli, la grand-mère. Je lui ai répondu : "S'il y a un problème, j'irai le chercher moi-même au Portugal !" J'étais prête à tout pour qu'il saisisse sa chance. »
Après avoir autant galéré, ce fan de Thiago Silva n'allait pas laisser passer l'occasion. Dans le fief de Pauleta, Alexsandro prend son envol avant de rejoindre le continent au Amora FC (D3) puis à Chaves (D2), dans le nord du Portugal, où il devient l'artisan de la montée parmi l'élite.
Il est destiné à rejoindre un des trois gros du Championnat portugais. Mais c'est le LOSC qui flaire la bonne affaire et le recrute en 2022. « Je lui ai toujours dit qu'il avait le niveau pour aller très haut, se félicite Isaak, son premier entraîneur. Je suis content d'avoir tenu parole. J'ai le coeur plus léger. Mais mon rêve avant de mourir, c'est de le voir porter le maillot de la Seleçao. »
Trois mois après ces paroles, Alexsandro est assis dans son canapé de Duque de Caxias, entouré d'une trentaine de proches. Ce 26 mai, les yeux sont rivés sur la première conférence de presse de Carlo Ancelotti, diffusée en direct. Le nouveau sélectionneur annonce sa liste. Le nom de l'homonyme Alex Sandro, latéral gauche du Flamengo passé par la Juve, provoque une fausse joie vite contenue. Puis, c'est la délivrance quand le coach énonce : « Alexsandro Ribeiro, Lille ! »
L'appel à Olivier Létang
Tout le monde enlace le héros, l'embrasse. Des larmes coulent. Celles de sa maman Vivianne puis de ses petites soeurs. Alexsandro quitte la pièce. Il a besoin de prendre l'air, avant d'enlacer son pote Caio, prostré, à l'écart sur une chaise en plastique, tel un boxeur au bord du K.-O. « On l'a fait, on a réussi ! C'est fou ! Merci mon frère », sanglote le colosse en agrippant le visage de son ami devenu son préparateur physique, son confident, son psy.
« C'est l'une des sensations les plus incroyables de ma vie. Jamais je ne vais oublier cette journée. Je suis reconnaissant envers tous ceux qui m'ont aidé », confie le Lillois avant d'appeler son président Olivier Létang. « Ce n'est que le début », prophétise le dirigeant.
Quelques jours plus tard, après deux prestations très solides au côté du capitaine Marquinhos, contre l'Équateur (0-0), puis le Paraguay (1-0), le néo-international célébrait la qualification au Mondial 2026. « À défaut d'avoir trouvé son équipe, Carlo Ancelotti a trouvé son joyau défensif », soulignait le journal O Globo à propos de celui qui était encore un quasi-inconnu au pays dix jours plus tôt. De sacrés trésors se cachent parfois dans les poubelles.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Brice après sa défaite en finale d'EA Sports FC : « Si on rejoue la finale dix fois, peut-être que je la gagne cinq fois »
Brice après sa défaite en finale d'EA Sports FC : « Si on rejoue la finale dix fois, peut-être que je la gagne cinq fois »

L'Équipe

time42 minutes ago

  • L'Équipe

Brice après sa défaite en finale d'EA Sports FC : « Si on rejoue la finale dix fois, peut-être que je la gagne cinq fois »

Dimanche, Brice « Brice » Masson s'est incliné en finale des Championnats du monde d'EA Sports FC 25, à Riyad, face à Manuel « ManuBachoore » Bachoore (3-5). Le joueur du LOSC et de Vitality revient sur la compétition et le reste de sa saison, marquée par un autre revers en finale, en eLigue1. « Comment vous sentez-vous, quelques jours après cette finale, avec ce nouveau statut de vice-champion du monde ?Je suis fier et heureux de ma performance. Après, je suis forcément dégoûté d'avoir perdu en finale parce que ce qui compte, c'est de gagner. Mais quand tu prends du recul, ça reste quand même une superbe performance. Avez-vous eu le temps de faire l'analyse de cette finale ? Qu'est-ce qui vous a manqué pour aller au bout ?Oui, je l'ai revue une ou deux fois. La vérité, c'est juste que c'est une finale entre deux top joueurs. Le match était super serré, ça s'est joué sur des détails. Je dirais que c'est peut-être la finition qui a fait que le match m'a échappé. Il a été super calme, il a bien fini ses occasions. Moi, j'ai mis un poteau et j'ai raté une ou deux autres occasions. Je pense que c'est ça qui a fait tourner le match. Vous n'étiez pas forcément favori du tournoi, ni de cette finale. Comment avez-vous abordé la compétition et cette dernière rencontre ?Même si je n'étais pas ultra-favori, je considère depuis le début que j'ai le niveau pour aller jouer avec les meilleurs, comme je l'ai déjà fait précédemment sur d'autres tournois. Bien sûr qu'aller en finale, ce n'était pas le résultat auquel je m'attendais, mais c'est un résultat que je pouvais espérer. Surtout que tout au long du tournoi, je suis monté en puissance en battant les meilleurs très rapidement. À chaque round il y avait un très gros joueur en face donc ça m'a aidé à prendre en confiance et à mieux jouer. La finale, je ne crois pas l'avoir mal abordée. Je pense vraiment que j'ai fait une bonne finale, même si je n'ai pas gagné. Après ma demi-finale, j'avais une heure et demie pour préparer la finale. J'ai essayé de rester concentré, de ne pas tomber dans l'euphorie d'avoir gagné la demie. Je me suis vraiment bien préparé. C'est juste que ça n'a pas tourné en ma faveur. « J'aimerais bien que d'autres structures rejoignent le jeu (EA Sports FC), parce que c'est la base de l'esport » Le format en BO1 (une seule rencontre) est extrêmement punitif et ne laisse pas vraiment de marge pour s'adapter. Quel est votre avis sur celui-ci ?Pour moi ce n'est pas un très bon format, surtout dans un arbre à élimination directe, parce que ça laisse beaucoup de place à l'incertitude. Le tournoi dépend par exemple beaucoup du tableau qu'on aura. Peut-être qu'on pourrait garder les BO1 mais avec un arbre à double élimination, donc avec un tableau de repêchages, pour essayer d'avoir une autre chance si jamais on perd un match ; parce que ça peut arriver à tout le monde de perdre un match. Ou peut-être laisser une seule élimination mais en BO2 ou BO3... Typiquement, dans une finale contre un joueur déjà champion du monde comme ManuBachoore, est-ce quelque chose qui peut vous désavantager, de ne pas avoir le temps de s'adapter ?Non, je ne pense pas que j'ai été désavantagé par quoi que ce soit. C'était un match qui était serré donc qu'il dure 18 ou 36 minutes, qu'il soit dans un autre format... j'aurais pu le gagner comme j'aurais pu le perdre. Si on le rejoue dix fois, peut-être que je le gagne cinq fois. Ce n'était juste pas l'une des fois où je devais le gagner. Brice vice-champion du monde d'EA Sports FC 25 La saison 2025 a été celle de toutes les émotions avec deux finales (eLigue1 face au FC Lorient et la World Cup), mais deux finales perdues. Quel bilan tirez-vous de cette année ?C'est quand même ultra-positif. Si on regarde mon niveau de jeu et les tournois auxquels j'ai participé, je sais que j'étais très bon et que j'ai obtenu de bons résultats. Forcément il y a ce regret de ne pas avoir ramené de titres. Ça va me motiver dix fois plus pour l'année prochaine et les saisons à venir. Peu de clubs majeurs de la scène française sont investis surEA FC. Pensez-vous qu'une victoire aux Worlds aurait permis de faire un peu bouger les lignes ?C'est possible que certaines équipes se seraient lancées grâce à ça. Après je pense qu'avec ce que j'ai fait, ça peut aussi aider. Au-delà du titre, il y a eu pas mal de hype, il y a eu des choses sur les réseaux. Ça a pu mettre un peu de visibilité là-dessus.. En tout cas, j'aimerais bien que d'autres structures rejoignent le jeu, parce que c'est la base de l'esport. C'est vraiment ce qui crée de l'engouement. On en a besoin, donc j'espère que dans les prochaines années, il y en aura plus. « Je ne dirais pas qu'on (les Français) est les meilleurs, mais je dirais qu'on a un très bon niveau, surtout cette année » La France a envoyé quatre joueurs cette année aux Worlds contre un seul lors des trois précédentes éditions. Comment jugez-vous le niveau des joueurs français par rapport au reste du monde ?Je ne dirais pas qu'on est les meilleurs, mais je dirais qu'on a un très bon niveau, surtout cette année. Notre niveau s'améliore. On a eu une petite phase creuse pendant laquelle on était un peu moins bons à l'international mais maintenant, je pense qu'on a vraiment quatre, cinq joueurs qui peuvent très bien performer à l'international. Donc c'est top et je pense que ça va continuer comme ça. Y a-t-il une "méta" française qui s'est créée avec les joueurs disponibles pour jouer la eLigue 1, et qui vous différencie à l'international ?Non, pas vraiment. Au contraire, je trouve que c'est parfois compliqué de s'adapter. En France il y a des choses qu'on ne peut pas faire parce qu'on est restreint aux joueurs et anciens joueurs de Ligue 1. Donc on doit s'adapter quand on arrive à l'international et qu'on a le droit à tous les joueurs du monde. Il y a des trucs, des techniques, des capacités qu'on ne pouvait pas faire avant et qu'on apprend un peu après les autres. En tant que joueur professionnel, comment abordez-vous chaque année le passage à l'opus suivant, et les conséquences sur le gameplay que cela implique ?Le jeu change complètement. On a une pratique totalement différente. Mais chaque année, ça ne me fait pas peur. Je sais que ce qui fait la différence au top niveau pour s'adapter, c'est la mentalité et ce qu'on donne au jeu. Donc une fois que j'ai confiance en ça et que j'ai fait le travail derrière, je sais qu'à chaque fois, j'aurai un niveau qui sera bon voire très bon. Je n'ai pas peur, quoi qu'il arrive, je serai au niveau. Malgré ces changements, est-il possible, comme dans le foot, de conserver une philosophie et des principes de jeu, ou la méta est-elle trop importante ?Oui, bien sûr qu'il y a des choses qui traversent les années, parce qu'il y a des principes de jeu qui ne changent pas. Par exemple, bien garder la balle. La manière dont je garde la balle depuis FIFA 22 ou FIFA 21, c'est à peu près toujours la même. Donc il y a des choses qui ne changent pas, des bases qu'un joueur peut acquérir à travers des jeux et qui peuvent rester. »

L'analyse d'Annabelle Rolnin : « Battre des records régulièrement permet à Mondo Duplantis d'asseoir sa légende »
L'analyse d'Annabelle Rolnin : « Battre des records régulièrement permet à Mondo Duplantis d'asseoir sa légende »

L'Équipe

time3 hours ago

  • L'Équipe

L'analyse d'Annabelle Rolnin : « Battre des records régulièrement permet à Mondo Duplantis d'asseoir sa légende »

Notre journaliste Annabelle Rolnin revient sur l'évènement athlé de la semaine, le 13e record du monde du Suédois Armand Duplantis. À un mois des Mondiaux de Tokyo, le Suédois Armand Duplantis a battu le record du monde de la perche pour la troisième fois de l'année et la treizième fois de sa carrière, mardi au meeting de Budapest, avec un bond à 6, 29 m. Et si la barre a tremblé, histoire d'entretenir le suspense dans le feuilleton à la fois le plus impressionnant et confortable de l'athlétisme actuel, sa marge reste immense. Duplantis, un 13e record du monde et une marge encore vertigineuse

Luke Lamperti remporte au sprint la première étape du Tour de Tchéquie
Luke Lamperti remporte au sprint la première étape du Tour de Tchéquie

L'Équipe

time4 hours ago

  • L'Équipe

Luke Lamperti remporte au sprint la première étape du Tour de Tchéquie

Luke Lamperti (Soudal-Quick Step) a remporté la première étape du Tour de Tchéquie ce jeudi, à l'issue d'un sprint massif. L'Américain a devancé l'Italien Davide Donati (Red Bull-Bora Hansgrohe) et le Russe Gleb Syritsa (XDS Astana). Luke Lamperti (Soudal-Quick Step) a remporté la première victoire de sa saison sur la première étape du Tour de Tchéquie, ce jeudi. Exactement comme l'an passé. D'ailleurs, l'Américain de 22 ans n'avait plus rien gagné depuis ce succès. Dans un final technique, au terme d'une étape pas vraiment plate mais sans difficulté majeure, Lamperti a lancé son effort à 150 mètres de l'arrivée, puis creusé une marge définitive sur ses adversaires. Il a devancé sur la ligne l'Italien Davide Donati (Red Bull-Bora Hansgrohe) et le Russe Gleb Syritsa (XDS Astana). Le vainqueur du jour s'empare logiquement de la tête du classement général. Vendredi, la route s'élève : propice aux puncheurs-sprinteurs, l'étape devrait se jouer dans l'ascension finale vers Dlouhé Strané (13,2 km, 5,4 %).

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store